Je suis tombé sur cet article en fouillant dans les nouvelles des restes du Monde..
Diabète : le mercure augmenterait les risques de 65%
Le poisson est un aliment bon pour la santé mais une nouvelle étude portant sur un de ses contaminants, le mercure, montre qu’une
importante consommation de poissons et crustacés peut augmenter le risque de diabète.
Une étude menée par des épidémiologistes de l'Indiana University et publiée dans la revue Diabetes Care est la première à établir le
lien entre le mercure et le diabète chez l’Homme. Elle a été menée auprès de jeunes volontaires sans diabète au départ de l’étude, suivis durant 18 ans et sur lesquels on a mesuré le niveau de
mercure (à partir de l’ongle d’un orteil) et de glucose à plusieurs reprises.
Ses résultats établissent le lien entre les niveaux de mercure et le risque de diabète de type 2 après prise en compte du mode de vie
et des autres facteurs alimentaires tels que les apports de magnésium et d’acides gras oméga-3, ce qui pourrait contrer les effets du mercure. Les participants à l’étude ayant le niveau de
mercure le plus élevé ont un risque (HR) accru de 65% de diabète de type 2. Ces résultats mettent en avant l'importance de choisir des poissons et des fruits de mer connus pour avoir de faibles
niveaux en mercure, comme les crevettes, les moules, le maquereau ou le saumon et d’éviter les poissons à niveaux élevés de mercure, comme l'espadon et le thon.
Article au complet sur TOPSANTE
Et en faisant quelques recherches, j'ai trouvé des articles plus qu'alarmants sur la pollution au mercure que ce
soit dans les sols ou l'eau.. et des chiffres sur le diabète qui ne vont pas dans le bon sens.. Suivez les articles pour vous forger une opinion, mais encore une fois, on nous dira qu'il n'y a
pas de complot contre notre santé, juste des gens "qui ne savaient pas ce qu'ils faisaient", comme pour l'amiante et les fûts radioactifs dans la Manche
certainement..
Pollution au mercure
Le mercure est un métal liquide, de couleur argent brillant. Il est utilisé dans de nombreuses activités
industrielles telles que l'extraction de l'or et de l'argent, l'électrochimie, la pharmacie, ou dans des produits d'utilisation courante comme les thermomètres, les baromètres, les tubes
luminescents, les amalgames dentaires, les piles...
La pollution au mercure est une forte préoccupation environnementale et sanitaire. Il est notamment présent :
-
dans les sols et les roches : les pluies et la température favorisent sa libération
-
dans les océans, qui contiendraient 300 milliards de tonnes de mercure au sein des sédiments
-
lors des éruptions volcaniques et des feux de forêts
-
dans les gisements d'or et d'argent
-
lors de la combustion de matières fossiles
-
lors de l'incinération des ordures ménagères
-
dans les cimenteries et certaines industries, comme celle du chlore
Le mercure contamine les poissons et les crustacés : 50 millions de personnes dans le monde sont intoxiquées par le mercure qui
s'accumule dans la chair des poissons comme la truite, le thon, l'espadon ou le requin, et dans les fruits de mer.
La toxicité du mercure est unanimement reconnue, tout particulièrement pour les jeunes enfants, les femmes enceintes
et les personnes âgées. La forme gazeuse du mercure est particulièrement nocive, car elle pénètre dans les poumons, le sang et le cerveau. Le mercure peut provoquer des lésions neurologiques
graves comme la maladie de Minamata, ou des problèmes rénaux.
Article au complet sur Vedura.fr
La pollution au mercure ferait perdre du QI et de l'argent à l'Europe
Quel est le lien entre mercure, QI et productivité d'un pays ? Une équipe de chercheurs européens estiment, dans une étude originale
publiée dans la revue Environmental Health lundi 7 janvier, que réduire l'exposition de la population, notamment pré-natale, au méthylmercure
ferait gagner à l'Europe de 8 à 9 milliards d'euros par an en évitant à ses habitants une baisse de
quotient intellectuel liée à des déficiences neurologiques et donc une perte de salaire.
200 000 ENFANTS AFFECTÉS
L'étude européenne, publiée après une relecture par les pairs (ou peer review), est basée sur le programme de biosurveillance
européen Democophes mené entre 2011 et 2012 pour mesurer la présence de substances polluantes (mercure, cadmium, phtalates et tabac) chez des enfants âgés de 6 à 11 ans et leurs mères. Une vingtaine de toxicologues ont ainsi prélevé des échantillons de cheveux sur 1 875 couples mère-enfants
répartis dans 17 pays de l'Union européenne et ont analysé les données ainsi agrégées. Ils ont aussi procédé à une compilation de la littérature scientifique
portant sur 6 800 personnes supplémentaires dans huit pays.
Résultat : 1,866 million d'enfants naissent chaque année en Europe avec des niveaux de méthylmercure – la forme organique la
plus toxique du mercure – supérieurs à 0,58 microgramme par gramme (µg/g) de cheveu, soit le seuil à partir duquel des effets toxiques peuvent survenir, selon les chercheurs. Surtout, 232 000 jeunes présentent des niveaux supérieurs à la limite de 2,5 µg/g recommandée par l'Organisation mondiale de la
santé.
CONSOMMATION DE POISSON
Tous les enfants européens ne sont pas exposés de la même façon : le sud du Vieux Continent est
ainsi davantage touché alors que l'Est s'avère plus épargné : 89 % des enfants nés en Espagne et 91 % de ceux au Portugal,
parmi l'échantillon étudié, présentent ainsi un taux supérieur à 0,58 µg/g, et respectivement 32 % et 8 % se situent au-delà de la barre des 2,5 µg/g, tandis que moins de 5 % des Hongrois,
Tchèques, Polonais, Slovaques et Slovènes affichent des valeurs supérieures à 0,58 µg/g – aucun ne dépassant les 2,5 µg/g. Quant à la France, respectivement 44 % et 0,6 % des enfants dépassent
ces deux valeurs.
"Le méthylmercure est facilement bioaccumulable dans la chair des gros poissons de fond, comme le thon, l'espadon ou le requin,
que consomment davantage les Espagnols et les Portugais, explique Céline Pichéry, l'une des auteurs de l'étude, doctorante à l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP). Cette
substance est dangereuse pour l'homme. Et surtout, en passant par le placenta des femmes enceintes puis par le lait maternel, elle s'avère très nocive pour les enfants en bas âge."
Au-delà d'un certain seuil, et notamment en cas d'exposition pré-natale, le méthylmercure provoque ainsi convulsions, paralysies
spastiques, cécité, surdité et surtout des troubles cognitifs et un retard mental.
600 000 POINTS DE QI PERDUS
Au lieu de s'en tenir à ces problèmes sanitaires, les chercheurs ont souhaité calculer l'impact sur l'économie de ces déficiences neurologiques. "Nous avons tout d'abord converti les effets du méthylmercure sur le développement du cerveau en perte
de points de QI pour les enfants concernés", explique Philippe Grandjean, toxicologue danois et professeur à Harvard, qui a déjà publié plusieurs études à
ce sujet.
A partir d'une batterie de tests neuropsychologiques menés sur des enfants, les experts ont ainsi
retenu la valeur moyenne de 0,465 point de QI perdu à chaque augmentation d'un micro-gramme de méthylmercure par gramme de cheveu maternel durant sa grossesse, à
partir du seuil de 0,58 µg/g. "Au total, ce sont ainsi plus de 600 000 points de QI qui sont perdus chaque année à l'échelle de l'Europe", poursuit le
chercheur.
Des pertes de QI qui ont un impact économique pour les sociétés concernées. "En prenant chaque
victime individuellement, les différences de trajectoires seront faibles. Mais si l'on étudie l'ensemble de la population touchée, on s'aperçoit de performances scolaires et de niveaux
d'études plus faibles que le reste de la population, ce qui implique des revenus plus modestes eux aussi", assure Martine Bellanger, professeure
d'économie à l'EHESP.
Article au complet sur le Monde
Le scandale français de la pollution au mercure
Tout commence en aout dernier. En compagnie d’un chercheur allemand, Reinhold Moeseler, Marc Sénant, chargé de mission à FNE, se
balade près de l’usine de chlore du groupe Arkema de Jarrie (Isère). Avec l’appareil de mesure en temps réel du mercure mis au point par son collègue (et reconnu par l’EPA, le ministère de
l’écologie américain), il est loin de se douter de ce qui l’attend. Voilà déjà plusieurs mois qu’il bosse sur ce dossier. A proximité de la rivière qui longe l’usine, sur le domaine public,
l’aiguille s’affole : pendant 10 secondes, le taux de mercure dans l’air atteint 10000 fois la présence naturelle (entre 13000 et 30000 ng/m3 pour les lecteurs chimistes) ! D’autres
relevés, effectués autour du site, montrent que le mercure est présent partout, en proportions importantes. Et jamais à moins de 300 nanogrammes/m3, soit la norme acceptée par l’EPA (il n’existe
aucune norme officielle en France). Dans une école, à un kilomètre du site, les niveaux sont encore très élevés. Repérés, quatre dirigeants de l’usine les interceptent. Et leur demandent leur
identité. Refus. Reinhold Moeseler et Marc Sénant s’en vont : ils ont leurs relevés : « On préfère parler d’instantanés, on n’a pas prétention à dire que ces normes sont des
évaluations scientifiques. On ne mesure pas la quantité totale des rejets », précise t-on à FNE.
Abasourdis, ils décident de revenir le 17 septembre. Cette fois, ils n’ont même pas le temps de sortir le compteur. Ils sont six cette
fois-ci pour les alpaguer. Les intimidations sont de sortie : « On s’est renseigné sur vous. On sait qui vous êtes, et ce que vous faites là. » Et demandent à
nouveau les cartes d’identité. Nouveau refus. Alors les six dirigeants appellent les gendarmes. Qui s’empresseront de vérifier les papiers des deux empêcheurs de mercuriser en rond, qui battent
en retraite : pas de relevés cette fois-ci. Peu importe : ils ont largement de quoi informer.
Le mercure, thermomètre d’une industrie obsolète
Car la problématique du mercure est emblématique : il est possible de ne pas polluer, mais par manque de volonté des entreprises,
on continue d’exploiter un procédé industriel vieux comme Hérode. Eh oui ! Le pire, c’est que ce procédé, mis au point en 1888 et qui fut à l’origine du célèbre gaz moutarde, est aujourd’hui
obsolète : depuis les années 1970, deux autres techniques existent, qui nécessitent 30% d’énergie en moins, et surtout – on touche là à l’ubuesque – qui n’utilisent pas de mercure ! La
question est bête à bouffer du foin : pourquoi ne change t-on pas ? La réponse l’est tout autant : le pognon.
Car le chlore n’est plus rentable, et Arkema, la filiale chimie de Total, rechigne à investir. FNE ne veut stigmatiser qui que ce
soit, préfère élargir le débat et « mettre l’accent sur l’environnement comme moteur du redressement économique ». D’ailleurs, six usines en France utilisent
encore ce procédé au mercure. Selon FNE, « Il existe des problèmes sur tous ces sites, notamment de pollution diffuse. Car il faut bien comprendre que ces sites ont un
passif au mercure qui date de leur implantation ! ». A Jarrie, c’était en 1916. Nul ne sait combien de tonnes de mercure ont été dispersées dans les environs. Un chemin d’accès au
lotissement voisin a carrément été construit sur un ancien site de stockage, et ce sans aucune information des riverains. Il avait même été question d’en faire un parc pour enfants, mais une
étude avait déconseillé que des enfants y restent plus de deux heures par jour. Ça donne confiance…
Or, la France a signé en 1998 la convention Ospar (pour Oslo-Paris), et s’est engagée à abandonner cette technique au mercure en 2010.
Alors les lobbys sont entrés en jeu : le Syndicat des Halogènes et Dérivés (SHD, surnommé le syndicat des javeliers et des chloriers), a obtenu une dérogation : Ô joie, les chloriers
pourront utiliser du mercure – et le rejeter – jusqu’en 2020. Alors que le monde entier, scientifique comme politique, est aujourd’hui conscient de la dangerosité du mercure. L’ONU s’y penchera
du 16 au 20 février prochain, à Nairobi, pendant le conseil d’administration du Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (PNUE). L’UE a prévu l’interdiction des exportations en 2011, tout
comme Barack Obama, qui s’est penché sur le problème de cette substance extrêmement toxique dès 2006. Et FNE tient à préciser que le ministère de l’Écologie, alerté, a réagi immédiatement. Un
étude contradictoire est prévue : chacun fera ses relevés : FNE, la Drire (Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement, qui dépend du ministère), et
Arkema. A FNE, on est satisfait : « Nous sommes seulement des donneurs d’alerte. » C’est réussi…
Source : Bakchich
La pollution au mercure touche 200.000 enfants en Europe (10 Janvier 2013)
L’intoxication au mercure affecte le développement cérébral chez l’Homme. En Europe, plus de 200.000 enfants présentent des taux de
mercure largement supérieurs au seuil établi par l’OMS. Dans une étude récente, une équipe de recherche mixte, qui a pris en compte l'impact sur l'économie de ce problème sanitaire, révèle qu’en
Europe, réduire les risques d’exposition au méthylmercure ferait économiser presque 10 milliards d’euros par an.
Si le mercure peut être émis de façon naturelle comme lors des éruptions volcaniques, il est principalement généré par la combustion
de sources d’énergie fossile. La pollution est souvent due à la phase gazeuse du composé. En effet, dans l'environnement, et en particulier dans les lacs, les voies navigables et les zones
humides, le mercure peut réagir et former un composé organique fortement toxique, le méthylmercure (MeHg). Les océans sont fortement contaminés au mercure, en raison de la capacité de
bioaccumulation du phytoplancton.
La principale source d’ingestion de MeHg pour l’Homme est donc la consommation de produits de la mer. Le corps humain peut absorber 6
fois plus facilement ce composé organique que le mercure inorganique. En outre, une forte exposition au MeHg affecte le développement du cerveau. Le méthylmercure peut traverser la barrière
hématoencéphalique et réagir directement avec les cellules du cerveau. S’il est trop exposé durant sa formation, le cerveau humain développe de mauvaises aptitudes à apprendre, à la suite de
troubles du comportement.
Une équipe mixte européenne de recherche s’est intéressée à l’impact du mercure sur l’Homme en Europe. L’étude est basée sur le projet
Democophes qui propose une étude cohérente de la biosurveillance des êtres humains. Les biologistes ont prélevé des échantillons de cheveux tant sur les enfants que sur leurs mères, et ce dans 17
pays. Les résultats d’analyse révèlent que 1.866.000 enfants nés en Europe sont exposés à des niveaux toxiques de MeHg, c’est-à-dire supérieurs à 0,58 µg/g de cheveu.
La bioaccumulation dans la chaîne alimentaire. Le mercure est émis en majorité par les centrales électriques au charbon, l'industrie,
les mines... Il finit dans les mers, où il se transforme en méthylmercure, très dangereux pour l'Homme. Les grands prédateurs au sommet de la chaîne alimentaire, comme les orques ou les requins,
ont le taux de méthylmercure le plus important.
Les enfants d’Espagne et du Portugal les plus touchés par le mercure
En outre, 232.000 d’entre eux sont exposés à des taux très alarmants. Il s’agit d’une concentration supérieure à 2,45 µg/g de cheveux,
qui est le seuil d’alarme de l’Organisation mondiale de la santé. Mais tous les enfants ne sont pas égaux devant le risque. Les enfants touchés par l’empoisonnement au méthylmercure proviennent
principalement du Portugal et d’Espagne.
Article au complet sur : RenovatioTV
Evolution des chiffres du diabète en France : les dernières études montrent une épidémie en forte hausse.
Entre 2000 et 2009, le taux de prévalence du diabète* en France n'a cessé d’augmenter. Il a même progressé plus vite que prévu. En
2009, on estime à plus de 3,5 millions le nombre de personnes atteintes, des chiffres attendus normalement pour 2016. Ils témoignent d’une véritable croissance de l’épidémie. En ligne de mire,
comme causes principales du diabète : surpoids, obésité, mauvaise alimentation, sédentarité et faible activité physique.
En 2000, le taux de prévalence du diabète était de 2,6%. En 2006, il était déjà à 3,95%. En 2009, il atteint
les 4,4% selon l'Institut de veille sanitaire (INVS) dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de novembre 2010 (N° 42-43).
En France aujourd'hui, combien de personnes sont diabétiques ?
En seulement 10 ans, alors que les messages d'information et de prévention se sont multipliés, le nombre de personnes diabétiques est
passé de 1,6 à 2,9 millions. A cela s'ajoute les diabétiques qui s'ignorent. Il y a encore peu, on évaluait ce chiffre à environ 500 000, c'est sans doute à 600
000, voire 700 000 qu'il faut maintenant l'estimer. Le gros des effectifs concerne toujours les diabétiques de type II, non insulinodépendants (DNID), mais le chiffre des
diabétiques de type I, insulinodépendants (DID), est en progression également.
Article au complet sur : AFD.ASSO
Faits et chiffres (2009)
Ces dernières années, le diabète est devenu un problème de santé à l'échelle mondiale. Selon la
Fédération Internationale du Diabète (FID), ces 20 dernières années, le nombre de personnes diagnostiquées diabétiques est passé de 30 millions à plus de 246 millions, soit environ 7,3 % de la
population mondiale. L'Amérique du Nord et les pays du Moyen-Orient sont les plus touchés.
De nombreuses théories tentent d'expliquer les raisons de cette augmentation. L'une d'entre elles rend compte du fait que, alors que
les États-Unis collectent des données sur le diabète depuis des années, d'autres pays commencent à peine à prendre conscience de son importance et de l'impact du diabète sur leur population. Cela
explique en partie la hausse stupéfiante des cas à présent déclarés. Cependant, ce n'est pas la seule raison.
Le style de vie actuel (manque d'exercice, nourriture riche...) explique en grande partie cette brusque augmentation. Le diabète de type 2 contribue à hauteur de 90 à 95 % à la hausse des cas de diabète au sein de la population mondiale. L'occidentalisation accrue des pays en développement a
modifié le mode de vie des populations. En effet, de moins en moins de temps est accordé à la préparation de plats équilibrés. Ceci associé à leur sédentarité croissante entraîne l'explosion du
nombre de diabétiques de type 2.
Quelques chiffres :
-
Plus de 260 millions de personnes diabétiques dans le monde.
-
Si le rythme actuel se maintient, en 2025 ce chiffre sera de 418 millions.
-
65 000 nouveaux cas de diabète diagnostiqués chaque année.
-
Plus de la moitié des diabétiques ne sait même pas qu'elle est atteinte de cette maladie.
La France comptera plus de 5 millions de diabétiques d'ici à 10 ans
Les spécialistes parlent d'épidémie, même si la maladie n'est pas contagieuse. Et rien ne semble pouvoir enrayer sa
progression.
Le diabète de type 2 est celui de l'abondance. Parfois aussi appelé diabète "gras" ou de "la maturité", il atteint de plus en plus de
gens, et aussi de plus en plus jeunes. Ses victimes sont essentiellement des sédentaires en surpoids. Selon une récente étude, notre pays compterait actuellement 2,9 millions de patients qui
doivent se traiter avec de l'insuline (hormone pancréatique qui leur fait défaut), 90 % d'entre eux souffrant de diabète de type 2. Le nombre de diabétiques pourrait augmenter de près de 8 % en
France, et atteindre les 5 millions à l'horizon 2022. Des résultats conformes aux prévisions de l'Organisation mondiale de la santé,
selon laquelle 350 millions de personnes souffrent de cette maladie aujourd'hui dans le monde. Un chiffre qui pourrait doubler d'ici à 2030.
Article complet sur : Le Point
Le diabète de type 1 de l'enfant augmente
Le diabète de type 1 est souvent mal connu et, curieusement, ne fait jamais l'objet de campagnes d'information des pouvoirs
publics. Il n'est pourtant pas si rare: 2700 nouveaux malades chaque année ; un quart d'entre eux ont moins de 5 ans, un tiers entre 5 et 10 ans. Ce qui étonne les pédiatres,
considérant la baisse de fréquence de la plupart des maladies infantiles, c'est que, depuis une trentaine d'années, ce nombre croît régulièrement, d'un peu plus de 3% par an, sans explication
concluante.
L'AJD a tiré la sonnette d'alarme mardi en présentant, lors d'une conférence de presse organisée avec le soutien du fabriquant de
lecteurs de glycémies, LifeScan, les résultats d'une étude inédite. Celle-ci a été menée en 2010 dans près de 150 services de pédiatrie et regroupe 1300 jeunes de moins de 15 ans
ayant débuté un diabète de type 1 cette année-là, autant de filles que de garçons.
Le résultat le plus troublant est que près de la moitié des enfants de moins de 15 ans qui arrivent à l'hôpital en commençant un
diabète de type 1 sont déjà au stade d'une complication dite «acidocétose». Elle est même très avancée pour 15 % d'entre eux et pour un quart des moins de 2 ans. «Lorsque le corps
ne fabrique plus d'insuline, et donc ne parvient plus à faire des réserves de sucre, source d'énergie, il se met à fabriquer des corps cétoniques, une énergie de substitution», explique le
Dr de Kerdanet. «Problème, ajoute-t-il, ces corps cétoniques sont très acides: on ne se sent pas bien, on est fatigué, nauséeux, on vomit et on tombe dans le coma.» C'était le cas de
6 % des enfants lors de leur arrivée à l'hôpital.
Article au complet sur : Santé Figaro
Vaccins et mercure (Article de 2004..)
Les autorités sanitaires européennes réclament le retrait des vaccins contenant du mercure . Cette mesure de précaution vise
principalement l’im munisation des nourrissons contre l’hépatite B
"l’Agence européenne d’évaluation des médicaments a recommandé, mardi 4 juillet, que les vaccins contenant des composés de mercure ne
soient plus utilisés chez les nourrissons et les jeunes enfants. Cette mesure, visant à prévenir d’éventuels risques neurologiques, principalement l’immunisation contre l’hépatite B. deux des
trois vaccins commercialisés en France contiennent actuellement un dérivé du mercure.
L’AGENCE européenne d’évaluation des médicaments a annoncé, mardi 4 juillet à Londres, que seuls les vaccins ne contenant pas de
composé à base de mercure devaient dorénavant être utilisés chez les nourrissons et les jeunes enfants. Le même jour, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a
fait savoir qu’elle s’associait aux décisions de l’Agence européenne ; décisions qui devraient, en pratique, conduire à l’arrêt de l’utilisation de deux des trois vaccins protecteurs contre
l’hépatite virale de type B actuellement commercialisés en France, ainsi que de sept vaccins antigrippaux.
La molécule incriminée, parce que potentiellement toxique, est le thiomersal (ou le mercurothiolate sodique), un composé contenant du
mercure et utilisé depuis plus de vingt ans, en tant que produit conservateur, par l’industrie pharmaceutique dans la composition de certains médicaments et vaccins. « Aux Etats-Unis, afin
d’étudier l’éventuelle toxicité des faibles doses de mercure apportées par le thiomersal contenu dans certains vaccins, les Centers for Disease Control and Prévention ont coordonné la réalisation
de deux études épidémiologiques visant à rechercher l’existence d’une association entre la dose cumulée de mercure apportée par les vaccins aux nourrissons dans les six premiers mois de vie et la
survenue d’atteintes neurologiques et rénale, précise-t-on auprès de l’Afssaps. Les observations rapportées dans ces études n’ont pas permis de conclure à l’existence d’_unrisque associé au
thimersal, et de nouvelles études sont nécessaires. »
On souligne d’autre part, auprès de l’Agence européenne du médicament, avoir demandé il y a un an déjà, aux responsables de
l’industrie pharmaceutique concernés, de travailler au retrait du thiomersal dans les préparations vaccinales et de soumettre un plan d’action permettant d’atteindre au plus vite cet
objectif.
Article au complet sur : AMESSI.org
Carte mondiale des EMISSIONS de mercure (2009)
© google image..
Mercure : l'Homme contamine l'océan qui contamine l'Homme...
Un travail titanesque d’évaluation de la contamination au mercure d’origine humaine a récemment été réalisé. Le dépôt océanique de ce métal aurait plus que doublé au cours du siècle dernier ! Les
thons, les espadons et les fruits de mer sont largement contaminés et affectent l'Homme. Retour sur le cheminement du polluant, des sources à la contamination chez
l’Homme.
Le mercure est un métal particulièrement dangereux pour les animaux. Toxique pour le système nerveux, il atteint surtout les
organismes en développement. Chez la femme enceinte, il peut aisément provoquer d’irréversibles malformations du fœtus. Chez l’adulte, si le mercure est connu pour être un neurotoxique puissant,
il peut également provoquer des perturbations rénales ou des problèmes de fertilité.
Très volatil, ce composé se retrouve partout. En dépit de son impact sur la santé, les émissions de mercure dans l’air ont considérablement augmenté au cours du siècle dernier. C’est une conséquence directe de l’activité humaine : la combustion du charbon, les activités minières ou
l’industrie métallurgique en émettent allégrement. Le mercure est un métal lourd qui, oxydé en haute troposphère, finit par être lessivé et par revenir à la terre.
À tel point qu’au cours du siècle dernier, dans les océans, le taux de mercure a plus que doublé.
Suivre le cycle du mercure dans l'environnement
Dans une nouvelle étude publiée dans un numéro spécial du journal Environmental Research et associée au rapport du C-Merc
(Coastal and Marine Mercury Ecosystem Research Collaborative), les scientifiques font un bilan de la contamination des fruits de mer et des poissons
communément consommés par l’Homme. Cette étude est pionnière, puisqu’elle est la seule à réunir 2 ans d’études réalisées par plus de 70 scientifiques de différents domaines (biologie,
écotoxicologie, ingénierie, géochimie environnementale, épidémiologie).
Le cycle du mercure (Hg) : les activités humaines en sont les principales sources d'émissions. Ce composé volatil atteint la haute
troposphère où il se transforme. Il est ensuite lessivé et se dépose sur les surfaces continentales et océaniques. Plus les poissons sont gros, plus ils sont contaminés. © Isige ENSMP
Les scientifiques du C-Merc ont dressé un bilan des sources et du devenir du mercure dans les systèmes marins, ainsi que de leur lien
avec la contamination de l’Homme. Ils ont pour cela tracé les chemins de la transformation du mercure au méthyle de mercure : des sources aux fruits de mer jusqu’à l’Homme. « C'est la
première fois que les scientifiques synthétisent les connaissances sur la façon dont le mercure circule à partir de ses différentes sources, de différentes zones de l'océan et de la chaîne alimentaire », explique Celia Y. Chen, enseignante-chercheuse en biologie à Dartmouth.
Réduire les émissions de mercure pour décontaminer l'océan
L’étude montre que le dépôt de mercure océanique provient de l’atmosphère à 56 % pour les golfes et à
90 % pour l’océan large. Les estimations des modèles utilisés pour le rapport indiquent que les concentrations de méthyle de mercure dans les poissons marins diminuent proportionnellement à la
baisse des apports de mercure. En effet, les simulations suggèrent qu’une réduction de 20 % du dépôt de mercure diminuerait de 16 % le niveau de mercure des poissons. Toutefois, une réduction de
20 % des dépôts de mercure exige des diminutions importantes des émissions anthropiques actuelles, compte tenu de l'importante accumulation de mercure dans les environnements terrestres et les
eaux océaniques.
L'équipe du C-Merc estime que les apports fluviaux peuvent générer 80 % des entrées totales de mercure dans certains estuaires. « L'impact du mercure rejeté dans les eaux des rivières a été quelque peu sous-estimé. Pourtant, les baies et les estuaires peuvent être des sources importantes
de poissons pour les pêcheurs locaux, et le contrôle de ces sources peut avoir d'importantes retombées locales », explique Charles T. Driscoll, le deuxième auteur de la publication. Il y a
malgré tout une bonne nouvelle : le processus de contamination est réversible. En réduisant les émissions anthropiques, les animaux marins seront moins
contaminés.
Source : Futura-Science
La Convention mondiale sur le mercure s'avère peu contraignante
La Convention sur le mercure, substance particulièrement toxique pour le cerveau, a été adoptée le 19 janvier 2013. Affaiblie au fil
des négociations par les industriels, elle a certes mis en évidence la nécessité d'enrayer la contamination planétaire par le mercure, mais ne prévoit pas de mesures contraignantes pour la
décontamination des sites pollués, ni d'indemnisation des victimes.
[...]
La voie d’exposition la plus importante au mercure pour les humains est la consommation de poissons, reconnaît le PNUE dans sa
dernière évaluation de 2013 . Présent sous la forme de méthylmercure, le plus toxique pour le développement du cerveau et du système nerveux central. Les agences sanitaires ont établi des normes
de mise sur le marché et des doses journalières tolérables (DJT) pour les poissons prédateurs (thon, requin, brochet). Ainsi si l’on s’en tient à la norme protectrice établit par l’Académie
nationale américaine des sciences en 2000, la limite de 0,1µg par kilo de poids corporel et par jour ne devrait pas être dépassée. Ce qui signifie pour une femme de 60 kg, pas plus de 42 grammes
par semaine de poissons prédateurs (thon, requin ou brochet). Une étude publiée le 7 janvier dans la revue Environmental Health sur la base des données du biomonitoring du programme européen
Democophes montre qu’un tiers des enfants de l’échantillon présentent des niveaux de méthylmercure dans les cheveux supérieurs à la limite considérée comme sans risque par les dernières
études.
[...]
Le traité prévoit en outre l’interdiction pour 2020, de produits contenant du mercure : batteries, thermomètres et tensio-mètres,
certains types de lampes fluorescentes (lampe dite basse consommation), des cosmétiques. L’usage des amalgames dentaires au mercure devra être réduit autant que possible (Danemark, Suède, l’ont
déjà banni), les alternatives n’étant pas encore considérées comme ayant fait leurs preuves tant par la Fédération dentaire internationale que par l’OMS. Pour Philippe Grandjean, chercheur
en médecine environnementale et auteur de nombreuses études sur les effets du mercure sur la santé « c’est un pas en avant. Un consensus qui peut permettre aux Etats
d’avancer ».
Article au complet sur : Novethic
Mercure dans la chaîne alimentaire
La plupart des composés du mercure sont toxiques et peuvent être dangereux à de très faibles concentrations dans les écosystèmes
terrestres et aquatiques. Étant une substance rémanente, le mercure peut s'accumuler, ou se bioaccumuler, dans les organismes vivants, et entraîner une toxicité de plus en plus grande chez les
espèces d'un ordre plus élevé, comme par exemple les poissons prédateurs, les oiseaux et les mammifères qui se nourrissent de poisson. Ce processus s'appelle la «bioamplification». Bien que l'on
ne connaisse pas très bien les effets à long terme du mercure sur l'ensemble de l'écosystème, la survie des populations concernées et la biodiversité d'ensemble sont menacées.
Article au complet sur : Environnement-Canada
Pollution au mercure sur l’hexagone: France Nature Environnement tire la sonnette d’alarme (2009)
Alors que l’association France Nature Environnement vient de présenter ses relevés témoignant d’une présence de
mercure dans l’air jusqu’à 20 fois supérieur au seuil fixé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur notamment, deux sites industriels français, le MEEDDAT répond à l’alerte sans
attendre, et propose au FNE de mener une campagne de mesures conjointes dès le printemps 2009.
Responsable de graves scandales sanitaires par le passé, le mercure est toxique et écotoxique sous toutes ses formes organiques et
pour tous ses états chimiques. Son utilisation est surveillée et a été bannie de nombreux produits de consommation courante telle que les thermomètres. En France, les mesures prises depuis
plusieurs années ont permis de diminuer les émissions liées au mercure de 80 % depuis les années 90.
L’utilisation du Mercure dans l’industrie française est toujours autorisée
Un rapport alarmant de France Nature Environnement dénonce un taux de toxicité dans l’air largement supérieur au seuil maximum fixé
par l’OMS.
L’association militante, associée au réseau international Ban Mercury working group, réclame l’interdiction du mercure et
rappelle que « l'engagement international pris dans les années 1990 d'abandonner ce procédé a été reporté par la France de dix ans » sous prétexte qu’il n’existait pas d’alternatives
viables.
Six sites produiraient encore du chlore à partir de Mercure sur l’Hexagone, précise l’association écologiste.
A Harbonnières, une usine de production de chlore, installé dans le village de 1 300 habitants « au cœur des cultures agricoles
», explique Marc Sénant, auteur de l’étude, le mercure atteint des taux de 400 à 600 nanogrammes/m3 tout au long de la mesure. Des pics de 1000ng ont même été constatés. Pire encore, en
périphérie de Grenoble. Sur le site d’Arkema à Jarrie, les émissions auraient atteint des pics à 20.000 ng/m3 et un "bruit de fond" supérieur à 300 ng/m3. Ces résultats sont 100 fois supérieur au
seuil de risque défini par l’Agence américaine d’enregistrement des substances toxiques, insiste le scientifique.
[...]
Le ministère rappelle cependant que, au-delà de l’interdiction toujours plus ample de l’utilisation de mercure dans les biens de
consommation, chacun est concerné. Il est donc nécessaire de trier et d’apporter dans les points de collecte appropriés les objets pouvant encore contenir du mercure tels que les anciens
thermomètres, les piles et les ampoules électriques.
Article au complet sur : Dévelopement
Durable
© Image : Eau-évolution
POISSON, MERCURE ET CANCERS
Tous les poissons de 291 cours d’eau sont contaminés au mercure, selon une large enquête (1) réalisée par l’Institut d’études
géologiques des Etats-Unis (USGS, United states geological survey) à partir d’échantillons collectés entre 1998 et 2005 sur tout le territoire américain. Elle a été rendue publique le 19 août. Un
quart de ces poissons contenaient du mercure à des niveaux excédant les seuils de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) pour les personnes consommant beaucoup de poisson.
Plus des deux tiers excédaient le niveau de préoccupation de concentration fixé pour les mammifères mangeant du poisson. Le mercure émis dans l’atmosphère par les centrales à charbon, puis amené
dans les rivières par la pluie, constitue la principale source de pollution.
L’impact environnemental de ces centrales est régulièrement dénoncé par les associations environnementales locales (2). 59 des cours
d’eau ont aussi pu être affectés par l’extraction minière d’or et de mercure, surtout dans l’ouest des Etats-Unis. Les zones humides ont aussi pu favoriser la conversion du mercure sous une de
ses formes les plus toxiques, le méthylmercure, dans plusieurs Etats du pays. La quantité de mercure présent dans les eaux de l'océan Pacifique a grimpé de 30% depuis une vingtaine
d’années
Toujours toxiques, les MÉTAUX LOURDS (MERCURE, PLOMB, CADMIUM) sont prompts à se combiner avec les composés organiques
soufrés de notre corps via l'air,
Si le plomb et le cadmium existent sous forme de métaux solides, le mercure, quant à lui, est un liquide dense qui peut se disperser
dans l’atmosphère à l’état de vapeur (forme gazeuse). Et c'est ce que fond nos Bases Militaires avec les traînées chimiques qu'ils lancent sur nos têtes comme prétextes à l'ensemencement des
nuages....... mon oeil!
Le mercure est dangereux pour la santé, il affecte principalement les fonctions cérébrales et rénales et est soupçonné d'être la cause
de certains cancers. Cet élément est d'autant plus toxique qu'il s'évapore facilement et que ses vapeurs sont aisément assimilées par l'organisme. De plus, l'absorption simultanée de cuivre, de
zinc ou de plomb tend à accroître le pouvoir nocif du mercure.
Il est important de distinguer les effets du mercure métallique Hg, des effets des composés organiques du mercure (méthylmercure
CH3Hg notamment) beaucoup plus toxiques.
L'intoxication au mercure s'appelle l'hydrargisme, l'hydrargyrie ou l'hydrargyrisme.
Le mercure est une neurotoxine, ce qui signifie qu'il peut endommager le cerveau et le système nerveux central. Il touche aussi les
reins et les poumons. Le méthylmercure, l'une des formes les plus toxiques du mercure, est reconnu pour son effet nuisible sur l'apprentissage et le développement neurologique des enfants.
Article au complet sur : Partage Mondial
Vous l'aurez comprit, c'est un scandale sans commune mesure cette pollution au mercure puisqu'elle détruit le
cycle alimentaire, faune et flore en souffre, nous en souffront déjà, qu'en sera-t-il dans 10 ans ? 20 ans ?.. Il est plus que temps de se réveiller et de faire notre possible pour éviter de
devenir tous dépendants des cachets made in big-pharma qui nous permettront de survivre ! Nier l'évidence est ici pure folie, la pollution étant plus qu'avérée depuis 2007, le laxisme des
autorités sanitaires et environementales ne peut être fortuit..
«Quand ils auront coupé le dernier arbre, pollué le dernier ruisseau, pêché le dernier poisson.
Alors ils s’apercevront que l’argent ne se mange pas. »
Tatanka Yotanka – Sitting Bull, guerrier sioux