Depuis 1968, l’entreprise Krupp est gérée par une fondation. C’est à Berthold Beitz, président du conseil d’administration de la fondation, que l’ont doit l’ouverture des archives de l’entreprise. L’histoire de la famille Krupp accompagne celle de l’Allemagne depuis près de deux siècle. L’entreprise, qui fut fondée en 1811, fut aussi marquée par les scandales et les collusions avec le pouvoir politique.
Ce pilier de la puissance industrielle allemande, largement compromis avec le régime nazi, ne se remit que très difficilement de la Seconde Guerre mondiale. En 1948, un tribunal militaire américain confisqua tous les biens de la famille. Depuis, les Krupp ont su se recycler et symbolisent l’évolution technologique des groupes multinationaux au XXIe siècle.
Dans la baie d’Aboukir, à 6,5 kilomètres des côtes actuelles, la cité de Thônis-Heracléion est sortie de l’oubli grâce à l'équipe franco-égyptienne de l'archéologue sous-marin français Frank Goddio. Il n’en existait jusqu’alors que quelques mentions épigraphiques dans des textes grecs.
Dégagé du sable et de la vase à l’issue d’une myriade de plongées, l'imposant temple d’Amon du Gereb s‘est enfin révélé dans toute sa splendeur. Plus tard ont été mises au jour trois statues colossales, dont celle d’Hâpy, le dieu du Nil, ainsi qu’une stèle en granit noir de 1,6 tonnes et 2 mètres carré. Celle-ci portait un édit du pharaon Nectanebo Ier (378-362 avant J.C.) imposant une taxe à tous les marchands grecs mouillant dans ce port qui connaissait alors une activité intense, comme en témoignent les 700 ancres et les 16 épaves mises au jour lors des fouilles.
Il avait été difficile de localiser cette cité, car le delta du Nil et le tracé du littoral ont forcément beaucoup bougé au cours des siècles. Il semblerait que la florissante Thônis ait été engloutie et rayée de la carte au VIIe siècle suite à un tremblement de terre et un raz-de-marée. Elle renaît ce soir grâce à de fascinantes prises de vue sous-marines qui illustrent la quête inlassable de Franck Goddio.
La Grande Pyramide en Egypte demeure un mystère. Quels sont les secrets de sa construction ? N'est-elle que le tombeau de Pharaon ? Quelle est sa véritable origine ? Jamais ces questions n'ont été véritablement éclaircies...
Edgar Cayce, le célèbre médium américain, guérisseur et prophète, s'est consacré à cette énigme. Ses révélations stupéfièrent les hommes de son temps et ébranlèrent le peu de certitudes que les archéologues nourrissaient. Et pourtant, ne rejoignaient-elles pas les messages des grandes Traditions ? Selon Edgar Cayce en effet, la Grande Pyramide est d'une provenance beaucoup plus lointaine qu'on ne le prétend. La pierre date de 12 000 ans. Elle fut taillée par les Atlantes, en elles reposent les secrets de la civilisation disparue... Un livre passionnant qui révolutionne l'approche et l'histoire des Pyramides, ces "demeures d'éternité", et modifie l'éclairage que nous portons sur notre origine...
William Fix, l'auteur de ce livre, est un égyptologue américain. Il appartient à la nouvelle génération de scientifiques qui cherchent à ouvrir d'autres voies en intégrant des informations médiumniques données, en l'occurence, par le prophète Edgar Cayce. Fille d'égyptologues, Dorothée Koechlin de Bizemont est écrivain et journaliste, spécialisée dans la parapsychologie. Elle a passé plusieurs années à la Fondation Edgar Cayce aux Etats-Unis pour y étudier ses enseignements.
La relation entre Jésus de Nazareth et Marie Madeleine demeure une source de débats vifs dans le monde chrétien.
Un papyrus comportant huit lignes en copte ancien a été présenté à Rome en 2011, lors d'un important congrès scientifique. Il serait vieux de 1600 ans. Le Vatican nie la véracité des propos que l'on peut y lire. En effet, le texte indique que Jésus aurait eu une femme. On est donc loin de l'image de la prostituée repentie véhiculée en Occident.
Les chercheurs estiment que la variété des sources trouvées traduit la diversité de courants de pensée parmi les premiers chrétiens. D'autres papyrus ont été découverts en Egypte au cours du siècle dernier. L'Eglise les considère comme hérétiques.
Qu'est-ce que le taoïsme : la recherche mystique de la Voie ? Le mouvement dialectique du yin et du yang ? Un penchant vers la nature que célèbrent ensemble calligraphie et peinture chinoise ?
La Voie du Tao propose un chemin vers le taoïsme et s'aventure à la rencontre de cette tradition vivante qui est d'abord une philosophie de la vie et un art d'initiés, avec comme viatique, les textes des vieux Maîtres et la peinture de paysage, celle de Shitao notamment.
De temple en temple, de montagne sacrée en montagne sacrée, nous allons à la rencontre de Maîtres et d'ermites qui aspirent au Tao, ou quête de l'immortalité, et nous font ressentir de l'intérieur les principales dimensions du taoïsme.
De Pékin au centre de la Chine nous découvrons des pratiques ancestrales qui ont su s'adapter à la modernité.
La beauté mystérieuse de l'art chinois, la magie des paysages et des temples, la poésie des aphorismes révèlent la relation harmonieuse de l'homme avec la nature et nous font découvrir la force d'inspiration inégalée que représente le taoïsme pour les Chinois depuis près de 3000 ans.
Ce livre a pour sujet les guerres qui bouleversèrent la sphère céleste dans les temps historiques, et auxquelles notre planète participa. Il ne décrit que deux actes d'un grand drame : le premier se déroula il y a trente-quatre à trente-cinq siècles, au milieu du deuxième millénaire avant notre ère; le second au cours du VIIIe et au début du VIIe siècle avant J.C., il y a quelque vingt-six siècles. [...]
Le principe de l'harmonie et de la stabilité des sphères céleste et terrestre est le fondement même de notre conception présente de l'Univers, qui trouve ses expressions essentielles dans la Mécanique céleste de Newton et dans la théorie darwinienne de l'évolution. Si ces deux savants sont sacro-saints, ce livre est une hérésie. Et pourtant la physique moderne, avec sa théorie de l'atome et des quanta, constate des bouleversements dramatiques dans le microcosme - l'atome - prototype de notre système solaire ; une théorie qui envisage la possibilité de phénomènes semblables dans le macrocosme - le système solaire - ne fait qu'appliquer à la sphère céleste les concepts de la physique moderne.
Ce livre s'adresse au savant comme au profane ; j'entends que nulle formule, nul hiéroglyphe ne barrera la route à qui en entreprendra la lecture. S'il arrive que des témoignages historiques ne cadrent pas avec certaines lois déjà formulées, il importera de se rappeler que la loi n'est que la consécration de l'expérience et de l'expérimentation, et qu'en conséquence les lois doivent se plier aux faits historiques, non les faits aux lois.
Le récentisme est la remise en cause de l'Histoire officielle, et donc de la légitimité du patriarcat. Il existe plusieurs écoles de révisionnisme récentiste, essentiellement en Allemagne et en Russie. La plus extrême est celle du mathématicien russe Anatoli Fomenko. Si certains pensent que seulement 300 ans du haut moyen-âge sont fictifs, Fomenko affirme lui que la civilisation n'a en réalité que 1000 ans d'âge !!!
Le moyen-âge n'a pas existé, et n'existe que dans les livres.
Bonne année 712 !!!
500 ap JC = 1300 ap JC.
Entre ces 2 dates, les évènements sont ou fictifs, ou décalés dans le temps et/ou l'espace. 800 ans rajoutés, nous sommes donc en 1212...
Sauf que le christianisme n'est pas né en l'an zéro en Palestine, mais en 1300 à Avignon. L'ère chrétienne n'a que 712 ans. L'antique empire romain, c'était donc il y a seulement 712 ans. Ce qui semble attesté par l'archéologie :
Alors que les vestiges mérovingiens, carolingiens, byzantins... n'existent pas, les vestiges gréco-romains pullulent, sont en excellent état de conservation, et juxtaposent immédiatement les constructions de la Renaissance, sans passer par le "Moyen-Âge". Les vestiges du moyen âge entre 500 et 1300 sont rarissime, en piteux état et impossibles à dater avec certitude. Vestiges romains anachroniques, en excellents état, mélangés avec les vestiges de la Renaissance, sans aucune trace du moyen âge :
* Le palais de Dioclétien (3e siècle ap-JC) à Split en Croatie.
* Les murailles de Constantinople (4e siècle ap-JC).
* Le panthéon d'Hadrien à Rome (1e siècle ap-JC).
* Les forteresses grecques antiques (4e siècle av-JC).
* La ville romaine d'Ephèse, le Colisée de Rome...
* Les ruines de Pompéi (4e siècle av-JC).
* Les romains maîtrisaient le dessin en perspective à la perfection... et l'auraient oublié pendant 1000 ans ?! Les sarcophages romano-égyptiens du Fayoum (ier au ive siècle), présentent des portraits peints réalistes : ces techniques de peinture ont-elles été perdues pendant 1000 ans ? De nombreuses oeuvres d'art autrefois datées de l'antiquité, se sont révélées être des productions de la Renaissance...
En Italie, les romains n'ont rien bâti pendant 1000 ans entre la chute de l'empire et la Renaissance ? Les livres d'architecture de la Renaissance sont ceux de la Rome antique : Vitruve. Les armements antiques sont abondants et en bon état, contrairement aux armes du haut moyen âge qui sont rarissimes, en piteux état, et qui sont en réalité des armes germaniques qui existaient déjà sous Rome (ex : Viking et Francs).
L'empire Byzantin n'a pas existé. Après la chute de Rome, l'empire Byzantin a survécu pendant plus de 1000 ans !... sans laisser de vestiges, autres que ceux de l'empire romain antique. Remarquons que les byzantins sont TOUJOURS représentés en armures romaines antiques...
Comment cela est-il possible ?
Le calendrier linéaire moderne (Grégorien) ne date que du 16e siècle.
Les calendriers anciens sont essentiellement basés sur des ères de règne (ex : an 1 du règne de Toutankhamon, idem en Chine), non reliés entre eux.
Il a existé de très nombreux calendriers, et de durées de cycles variables.
Compiler tous ces calendriers en 1 seul et unique calendrier a été un travail titanesque très récent, non sans risques d'erreurs et de falsifications.
L'année lunaire actuellement en cours dans le calendrier musulman est 1433. Faire 2012 - 622 = 1390 pour trouver l'année de l'hégire actuelle est inexact, et ne tient pas compte du fait que le calendrier musulman « avance » plus rapidement que le calendrier grégorien. Les années hégirienne et grégorienne seront concordantes en l'an 20 874.
Depuis la fin des années 1950, la Ligue arabe, l'Organisation de la Conférence Islamique et d'autres institutions similaires ont présenté à leurs États membres plus d'une demi-douzaine de propositions visant à développer un calendrier islamique commun. Bien que ces propositions n'aient jamais abouti, jusqu'ici, les efforts continuent dans cette voie, à la recherche d'une solution acceptable pour toutes les parties concernées.
En effet, du fait de ses faiblesses manifestes, le calendrier islamique basé sur l'observation de la nouvelle lune n'est utilisé dans les sociétés musulmanes contemporaines que pour déterminer les dates associées à des célébrations religieuses. Pour tous leurs autres besoins, les musulmans du monde entier utilisent, depuis de nombreux siècles, le calendrier GREGORIEN, basé sur le calcul astronomique.
"Inimaginable ! Le petit Luxembourg, havre de paix et de prospérité, a connu lui aussi, comme son voisin belge ou encore l’Italie des années de plomb, une période trouble où de mystérieux poseurs de bombes ont tenté de développer une stratégie de la tension visant à déstabiliser le pays.
C’est si vrai qu’en ce moment même, la Justice du Grand Duché essaie de faire la lumière sur ces événements qui datent des années 80. Deux individus font l’objet d’un procès fleuve depuis février dernier. Mais pour leurs avocats, ce ne sont que des boucs émissaires. En réalité, il aurait existé au Luxembourg une vaste conspiration impliquant des gendarmes, des militaires, les services secrets et des activistes d’extrême droite… On y retrouve aussi en filigrane l’action des fameux réseaux clandestins Gladio ou Stay-Behind mis en place dès la fin de la Seconde Guerre mondiale pour faire pièce à une éventuelle offensive des armées du Pacte de Varsovie.
Coïncidence fâcheuse, à la même époque, de l’autre côté de la frontière, ceux qu’on a appelés les « Tueurs fous du Brabant » semaient la terreur en assassinant, sans mobile apparent, une trentaine de citoyens belges. Tandis que d’autres terroristes, se réclamant de ténébreuses Cellules communistes combattantes, perpétraient de nombreux et parfois sanglants attentats visant les installations de l’OTAN et les milieux patronaux…
Y avait-il un lien entre toutes ces actions ? Et jusqu’où sont remontées les complicités ? Ces questions agitent aujourd’hui le Grand Duché de Luxembourg et inquiètent ses dirigeants politiques."
Superbe documentaire, qui rejoint pas mal de choses déjà parcourue sur le blog, dont le fait que bon nombre d'objets archéologiques contenant de l'écriture feraient bien d'être réétudiés afin de rectifier les erreurs de traduction passées.
Synopsis :
L'irruption des Espagnols sur le continent américain contraint les Mayas à se réfugier dans la forêt vierge. Leur civilisation sombre dans l'oubli jusqu'aux premières fouilles achéologiques qui, au XIXe siècle, permettent de déchiffrer le calendrier maya et d'identifier les glyphes des monuments.
Mais l'écriture, elle, conserve tous ses secrets. Il faut attendre la fin du XXe siècle et l'exploration du site de Piedras Negras, dans le Nord du Mexique, pour avancer de façon significative dans le déchiffrement des écrits. Une importante équipe pluridisciplinaire commence à faire parler les textes. On y découvre des histoires de royaumes et de guerres, d'alliances et de trahisons, de puissantes dynasties et de brillants généraux, d'artistes inventifs et de héros légendaires. Des récits qui témoignent de la profonde originalité de la civilisation maya.
Un temple préhistorique a été découvert au moyen orient, il est plus plus vieux de plusieurs milliers d'années que les pyramides d'Egypte. Ce site archéologique est daté de la fin de la dernière période glaciaire, à savoir 12 000 ans avant Jésus Christ. Cette période est une étape charnière du passage de l'âge de pierre à notre ère actuelle. Ainsi, l'homme serait sorti de la préhistoire bien avant ce que l'on pensait.
Il existerait donc une civilisation disparue qui a bâti les monuments de Gobekli Tepe (la colline au nombril en turc). Après plus de 15 ans de fouilles, les archéologues ont mis à jour un amas d'énormes piliers de terre décorés d'étranges gravures, composant en réalité un ensemble plus vaste. Les découvertes furent ahurissantes : le site mesure 300m sur 300m ce qui est gigantesque. Les monolithes qui composent le site sacré sont gravés et organisés selon un schéma bien établi.
Que représentent donc ces monolithes ? Sont ce des représentations de Dieux ? si c'est le cas, le site archéologique de Gobekli Yepe est le plus ancien temple du monde, 6 mille ans avant Stonehenge et 7 000 ans avant les pyramides d'Egypte.
Il y a 12 000 ans, les hommes n'étaient même pas censés savoir modeler la terre pour en faire des poteries. Les hommes en ce temps là étaient des chasseurs cueilleurs, antérieurs à l'agriculture qui avait entraîné, pensait on la sédentarisation des populations. Cette théorie est largement remise en cause par la découverte du site antique de Gobetli Tepe, qui prouve que l'homme avait commencé à se sédentariser au moins 1 000 ans avant la découverte théorique de l'agriculture.
Pour retrouver les traces de la civilisation de Gobetli Tepe, le docteur Rose s'est intéressé à la commune la plus près, située à 15 km de Gobetli tepe. Curieusement, ce village est aussi censé aussi être le village dans lequel est né le Patriarche de la Bible Abraham...
Différents archéologues, scientifiques spécialiste de la préhistoire et témoins interviennent dans ce documentaire afin de nous éclairer sur les découvertes réalisées depuis plus de 15 ans sur le site archéologique préhistorique de Gobetli Tepe.
Les fouilles qui se poursuivent laissent augurer la découverte de vestiges datant d'environ 17 000 ans avant Jésus Christ pour les plus anciens.
Témoignages d'experts, reconstitutions, images d'archives et de synthèse avec ce film, Alain Lasfargues réussit le pari difficile de parler d'économie et de finances en restant accessible à tous. Voici, racontée avec clarté et humour, l'histoire passionnante de la monnaie que les Américains ont imposée au monde.
Reconnaissable entre tous, le billet vert circule et s'échange dans tous les recoins de la planète. Synonyme de richesse et de puissance, il a depuis longtemps dépassé le statut de simple monnaie américaine pour devenir une sorte de marque internationale. Livres, films ou expressions courantes font souvent référence au mot« dollar»pour évoquer les questions d'argent. Mais comment et depuis quand s'est-il hissé à la première place du hit-parade de l'économie mondiale ? Et combien de temps peut-il espérer y demeurer ? L'euro sera-t-il capable de détrôner le roi dollar ?
En ces temps de crise économique et de profonds remous financiers, rien de plus logique ni de plus indispensable que de chercher à comprendre ce qui, en règle générale, nous dépasse, néophytes que nous sommes en la matière. Alain Lasfargues a fait ici le pari de raconter de manière accessible et distrayante l'histoire du dollar, de sa naissance à aujourd'hui et, à travers elle, celle de la montée de l'hégémonie américaine.
Le film, riche en images d'archives, est ponctué de commentaires d'experts : journalistes, politiciens, historiens ou économistes de renom, dont certains ont occupé ou occupent encore de hautes fonctions au sein des principaux organismes nationaux et internationaux.
Mais, pour tout saisir, il faut commencer par le commencement, c'est-à-dire remonter à l'époque de l'Indépendance et suivre le fil de l'histoire américaine, de la conquête du Far West à la guerre de Sécession. Car c'est à Abraham Lincoln que l'on doit l'invention du billet vert tel que nous le connaissons aujourd'hui. A partir de là, le monde a bien changé.
Même à l'heure où il dérape,le dollar règne sur le monde.
La puissance du billet vert s'est construite en soixante ans d'une histoire palpitante qui raconte une bataille d'influence.
L'histoire du dollar, c'est l'histoire d'un mythe,c'est l'histoire du rêve américain.
Le dollar flanche, et c'est toute la planète qui tremble.
Vivons-nous les premiers signes de la fin d'un règne?
Ce documentaire se propose de raconter la fabuleuse histoire du billet vert,une saga politico-économique de notre temps qui s'appuie sur des archives et des acteurs illustres qui l'ont accompagné ces dernières années.
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Les Ismaélites, tout en se rattachant au souvenir de Mahomet, interprétaient l’islamisme à leur gré, et le dénaturaient entièrement. Ils défendaient de prendre au sérieux les pratiques du Coran, telles que la prière, le jeûne et l’aumône, et le khalife fatimite Hakem fonda au Caire une société dite de sagesse, qui condamnait tout ensemble le khalife de Bagdad, comme usurpateur, la foi et la morale comme des préjugés et des folies. La secte des Assassins est sortie de cette école.
Hassan, fils de Sabbah, était né dans le Khorazan ; son père, partisan d’Ali, l’avait confié, pour éviter les soupçons, à un Sunnite renommé par sa vertu entre les partisans du khalife de Bagdad ; mais de fréquentes conversations avec les Ismaélites l’entraînèrent dans leur doctrine, et il passa en Égypte pour recevoir de la bouche du khalife fatimite lui-même l’enseignement de la vérité. Accueilli avec empressement, admis à la plus intime faveur, et bientôt disgracié par l’habileté des courtisans, il revint en Asie à travers mille dangers, rapportant un grand désir de puissance, et tous les moyens nécessaires pour y parvenir (vers l’an 1073).
Hassan fit rapidement des disciples nombreux, et avec leur dévouement il s’empara de la forteresse d’Alamout dans le voisinage du sultan Malek-Schah. D’autres châteaux s’élevèrent dans les environs ; en vain Malek-Schah voulut les détruire ; son grand vizir fut mis à mort par un des disciples d’Hassan, et lui-même mourut sans avoir le temps d’assurer sa vengeance. D’autres meurtres, d’autres menaces, agrandirent cette puissance naissante. Le sultan Sindjar, qui régnait dans le nord-ouest de la Perse, s’était déclaré l’ennemi des nouveaux sectaires : un matin à son réveil, il trouve un stylet près de sa tête, et au bout de quelques jours il reçoit une lettre ainsi conçue : « Si nous n’avions pas de bonnes intentions pour le sultan, nous aurions enfoncé dans son cœur le poignard qui a été placé près de sa tête. ». Sindjar fit la paix, par crainte, et accorda à Hassan, à titre de pension, une partie de ses revenus.
On dit que Hassan habita Alamout pendant 35 années, et que, dans cet intervalle, il ne se montra que deux fois sur la terrasse de son palais.
C’est alors qu’il organisa la société créée par lui, et qu’il la divisa en trois classes, les daïs, les reficks, et les fédaviés. Les daïs étaient les docteurs, les prédicants, chargés de convertir les infidèles. Les reficks étaient les compagnons, les initiés de la doctrine ; le peuple soumis à l’autorité tout à la fois religieuse et temporelle du chef suprême. Les fédaviés ou dévoués, étaient les instruments des volontés et des vengeances de leur maître.
Enfermés dès leur enfance dans les palais, sans autre société que leurs daïs, les fédaviés apprenaient que leur salut éternel dépendait de leur dévouement et qu’une seule désobéissance les damnait pour toujours. A cette crainte du châtiment se joignait avec la même efficacité l’espoir des récompenses; on leur promettait le paradis, on leur en donnait quelquefois une jouissance anticipée. Pendant leur sommeil, provoqué par une boisson enivrante, ils étaient transportés dans de magnifiques jardins où ils trouvaient à leur réveil tous les enchantements de la volupté ; après quelques jours de félicité extrême, le même breuvage les endormait de nouveau, et ils retournaient sans le savoir au lieu d’où on les avait emportés. A leur réveil ils racontaient, comme un songe ou comme une réalité, cette sorte de ravissement dont ils avaient joui, et ils s’animaient encore, par ce souvenir d’un bonheur passager, à mériter celui qui n’aura pas de fin. Introduits quelquefois devant leur seigneur, celui-ci leur demandait s’ils voulaient qu’il leur donnât le paradis, et sur leur réponse qu’ils étaient prêts à exécuter ses ordres, il leur remettait un poignard et leur désignait une victime.
Cette, société porta différents noms; on les appela Ismaélites orientaux, pour les distinguer de ceux d’Égypte ; Bathéniens ou partisans du culte intérieur ; Molahed ou impies ; et enfin Assassins. Ce nom n’est qu’une corruption de hachichin, qui lui-même vient de hachich ; le hachich était un breuvage enivrant qui servait à endormir les fédaviés. Le chef suprême s’appelait le Seigneur des couteaux, et plus souvent le seigneur de la Montagne, Scheick al Djébal. Le sens primitif de seigneur, dérivé de senior, a fait traduire ce mot par Vieux de la montagne.
La puissance des Assassins s’étendit successivement depuis la Méditerranée jusqu’au fond du Turkestan. Leurs châteaux étaient divisés en trois provinces : celles de Djébal, de Kuhistan et de Syrie ; chaque province avait à sa tête un dailbekir, immédiatement soumis au Vieux de la montagne. Pendant les 150 années que remplissent les règnes d’Hassan et de ses successeurs, ils entretinrent une continuelle terreur dans l’âme de tous les souverains de l’Asie. Le seul prince qui ne fléchit pas devant eux, et dont ils révérèrent la fermeté, ce fut Saint-Louis : il leur signifia qu’il était mécontent de leurs menaces, il demanda et il obtint réparation.
Les Assassins ne succombèrent que sous les coups des Mongols en 1258 ; le septième successeur d’Hassan, Rokneddin Kharchah, régnait alors. Les Mongols, sous la conduite d’Houlagou, le vainquirent et le mirent à mort. Les Assassin, recherchés dans toute l’Asie, furent impitoyablement massacrés, partout où il fut possible d’en trouver. Cependant ils ne purent tous être atteints, et il en existe encore aujourd’hui dans la Perse, sur les bords de l’Indus et du Gange, et dans les montagnes du Liban ; ils ont perdu leur puissance et leur fureur de meurtre; mais ils conservent. en partie la doctrine ismaélite.
Un peu d’histoire, dans notre grande série “Intégrisme et manipulation mentale”, mention Généalogie de Ben Laden…
Le Vieux de la Montagne (Chayr al-Jabal [peut se traduire « Vieux de la montagne » mais aussi le « Sage de la Montagne » ou encore le « Chef de la Montagne » selon le sens qu’on donne au mot « chayr »]) est l’appellation commune que les Templiers donnaient à leur ennemi juré, le grand-maître de la secte des Assassins, Hassan Sabbah (Sayyidna Hasan Bin Sabbah) (1034-1124).
C’était un homme de grand savoir, grand savant, qui connaissait parfaitement les plantes et leurs vertus curatives, sédatives ou stimulantes. Il cultivait toutes sortes d’herbes et soignait ses fidèles quand ils étaient malades, sachant leur prescrire des potions pour leur rafraîchir le tempérament. Être sensé de raison et de savoir ou fou, aimable ou exécrable, préférant les mots vrais aux mots plaisants, aimant et méprisant les honneurs, ” le paradis et l’enfer sont en toi” ainsi dit le grand savant Omar Khayyam (1047-1122) à son propos.
Ses hommes étaient connus sous l’appellation péjorative de Haschischins ou Haschischioun, parce qu’ils auraient consommé beaucoup de haschisch avant de se lancer dans des commandos-suicide. Leur célébrité est telle qu’ils sont à l’origine du mot “assassins”. en réalité, aucune recherche sérieuse n’a permis d’attester le recours à des drogues afin de fanatiser les hommes. Selon les textes provenant d’Alamout, Hassan lui-même aimait appeler ses adeptes “Assassiyoun”, ceux qui sont fidèles au Assas, au ” fondement” de la foi. Le terme pourrait aussi simplement provenir du nom d’Hassan, (Hassanjins, les djins de Hassan)
La secte est issue d’une branche de l’Islam chiite. Ses membres se déclarèrent partisans du neveu de Mahomet, lequel, étant descendant du Prophète par les femmes n’était pas reconnu par l’ensemble des musulmans. Selon les témoignages du voyageur vénitien Marco Polo (1323) et de nombreux historiens persans, les Haschischins vivaient dans la forteresse d’Alamut, à 1800 mètres d’altitude, dans le Mazenderan, au sud de la mer Caspienne, dans l’Iran actuel. Confinés dans leurs montagnes et ne disposant pas des moyens d’entreprendre des guerres conventionnelles, ils imaginèrent d’envoyer des commandos de six hommes (les fidawis) chargés de poignarder des chefs ennemis, le plus souvent tandis qu’ils se livraient à leurs dévotions dans des mosquées.
Ceux désignés pour commettre les meurtres étaient anesthésiés avec du haschisch, introduit dans leur nourriture sous forme de pâte mélée à de la confiture de rose. Le Vieux de la Montagne leur parlait longuement et les hommes s’endormaient car le haschisch est une drogue soporifique et non pas excitante. Assoupis, ils étaient transportés dans un jardin secret, au fond de la forteresse d’Alamut. A leur réveil, ils s’y retrouvaient environnés de jeunes esclaves, filles et garçons, empressés à réaliser tous leurs désirs sexuels. Ils étaient arrivés en guenilles. Ils se découvraient en robe de soie verte rehaussée de fils d’or et, tout autour, c’était le Paradis: vaisselle de vermeil, vins suaves à profusion, roses aux délicats parfums, haschisch à volonté. Drogue, sexe, alcool, luxe et volupté. Ils étaient convaincus d’être dans les jardins d’Allah, d’autant plus que ce lieu était une oasis particulièrement rare en une région aride et montagneuse.
Ils étaient ensuite de nouveau anesthésiés à la pâte de haschisch, puis ramenés au point de départ dans leurs anciennes défroques. Le Vieux de la Montagne leur déclarait alors que, grâce à ses pouvoirs, ils avaient eu la chance de goûter furtivement au Paradis d’Allah. A eux d’y retourner définitivement en mourant en guerriers ! Le sourire aux lèvres, les fidawis partaient alors docilement assassiner vizirs et sultans. Arrêtés, ils marchaient au supplice, le visage extasié. II n’y avait que les prêtres haschischins de haut échelon (sixième degré) à connaître le secret des faux jardins d’Allah.
Aucune ville, aucune province, aucune route, ne sont épargnées. Devenu maître de la rue, Hassan impose sa loi, mais ayant une grande connaissance des inimitiés règnant dans les palais, les diwans et les cours, il devient aussi maître dans l’art d’amplifier les haines entre puissants, entre héritiers… Jouant leurs jeux pervers, il leur offre alors ses services selon ses propres desseins, pour faire exécuter, poignarder, assassiner dans l’ombre. Qu’il soit un brave homme croisé au coin d’une rue, un pauvre individu vêtu de guenilles, l’exécuteur va très vite, l’éclair d’une lame, en un seul mouvement, un poignard perce le corps. Puis il se laisse prendre, torturer, égorger ou jeter dans un feu… là est la grande puissance de l’Ordre. D’innombrables messagers de la mort, Assassins d’Alamout connaîtront un tel sort, ne cherchant jamais à fuir. Assassinats politiques de dirigeants chrétiens ou perses, musulmans shiites ou sunnites…
Prêt et formé à répondre à la torture, l’Assassin récitait alors une suite de noms appris par coeur, dénoncés comme faisant partie de la confrérie, mais ciblés en fait par Hassan parmi des ennemis de la Secte. Aussitôt on recherchait les soi-disant complices. De cette façon, les juges du pouvoir local exécutaient les volontés de Hassan sans même le savoir.
La secte s’occupa d’abord de ses propres intérêts en promouvant le message d’Hasan i-Sabbah. Puis les Vieux de la Montagne constatèrent que leurs sbires fanatisés pouvaient rapporter gros. Ils louèrent leurs services au plus offrant. Les assassins se précipitaient pour se porter volontaires quand leur chef demandait: “Lequel d’entre vous me débarrassera de tel ou tel ?” Ainsi périt, entre autres, la poêtesse Açma, fille de Marwan. qui avait osé médire de ses alliés médinois, lesquels firent aussitôt appel aux bras mercenaires des haschischins.
La forteresse d’Alamut fut conquise en 1253 par le grand khan mongol Hulagu, général du grand khan chinois Mongkha. Les assassins eurent beau réclamer l’appui des sultans qu’ils avaient aidés. ceux-ci se gardèrent bien d’intervenir, trop contents de se débarrasser de ces dangereux trublions. Les haschischins massacrés purent vérifier qu’ils n’avaient connu qu’un ersatz de Paradis. Un monde sacré artificiel, fabriqué par les hommes pour les illusionner.
Un témoignage… impressionné :
Quand Djélaleddin envoya un ambassadeur à Hassan pour qu’il eût à lui rendre hommage, celui-ci dit à un de ses fidèles : “Tue-toi” ; à un autre “Jette-toi par la fenêtre”, et ils obéirent sans réplique. Ils sont soixante-dix mille, ajouta-t-il, également prêts à obéir à mon premier signe.
Henri de Champagne, passant sur le territoire des Ismaélites alla visiter leur souverain, qui l’accueillit avec honneur. Sur chacune des tours dont le château était couronné se tenaient deux blancs en sentinelle ; le Sire fit signe à deux d’entre eux, et ils tombèrent brisés au pied du comte épouvanté, à qui le Vieux de la Montagne disait froidement : “Pour peu que vous le désiriez, à un autre signe de moi vous allez les voir tous à terre”. Lorsque son hôte prit congé de lui, il lui entendit prononcer ces mots : “Si vous avez quelque ennemi, faites le moi savoir, et il ne vous tourmentera plus”.
Histoire universelle de Cesare Cantù
Finissons par les mots d’Hassan :
Il ne suffit pas de tuer nos ennemis, nous ne sommes pas des meurtriers mais des exécuteurs, nous devons agir en public, pour l’exemple. Nous tuons un homme, nous en terrorisons cent mille. Cependant, il ne suffit pas d’exécuter et de terroriser, il faut aussi savoir mourir, car si en tuant nous décourageons nos ennemis d’entreprendre quoi que ce soit contre nous, en mourant de la façon la plus courageuse, nous forçons l’admiration de la foule. Et de cette foule, des hommes sortiront pour se joindre à nous. Mourir, est plus important que tuer. Nous tuons pour nous défendre, nous mourrons pour convertir ; pour conquérir. Conquérir est un but, se défendre n’est qu’un moyen. Vous n’êtes pas faits pour ce monde, mais pour l’autre.
L’Agence Info Libre vous propose de vous replonger dans l’histoire de la création des États-Unis d’Amérique. Comment ce peuple qui n’a qu’une histoire de deux siècles est-il parvenu à contrôler la politique mondiale de nos jours ? En quoi ces idées de liberté et d’égalité peuvent être considérées comme fallacieuses et iniques au vu des différents éléments de l’histoire sciemment occultés par les élites depuis la création des États-Unis ?
Pourquoi ce pays est-il devenu le chantre du mondialisme, gouverné par des gens élus par personne au nom des valeurs démocratiques ?
« Il fut débattu puis décidé que la peur devrait être propagée et entretenue au niveau mondial afin que l’attention reste cristallisée sur le négatif tout en empêchant l’expression positive de l’authenticité.
Tandis que les gens deviendraient de plus en plus craintifs et manipulables, leur capacité à penser librement et à exprimer leur authenticité décroîtrait.
Le contrôle de l’esprit interdisant clairement toute expression de l’authenticité, l’évolution de l’esprit humain diminuerait ainsi en même temps que la liberté de penser, lors que celle-ci fait l’objet d’un continuel bombardement alliant terreur et négativité.»