Henri Guillemin raconte brièvement les débuts de la Banque de France et vous fera sans doute comprendre une fois pour toute que l'histoire de la FED, que l'ont voit souvent en documentaire, est la même que celle de la banque qui nous régît, sauf que pour nous autres, français, cela s'est passé 100 ans avant..
Aux lendemains de la Révolution Française, des Banquiers privés rencontrent Napoléon en 1800 afin de créer une nouvelle institution financière strictement privée sous l’appellation fallacieuse de « Banque de France ».
Ce nouveau séisme dans la conscience populaire et sa compréhension de l’Histoire « révisée » nous est révélé par l’Historien Henri Guillemin.
Les initiés en conspirations mondialistes et sociétés occultes financières connaissent tous le complot de la Réserve Fédérale américaine (FED) sur L’île de Jekyll en 19131 ; et bien il s’agit exactement du même type d’événement pour le montage de la Banque de France ! La même recette, les mêmes objectifs, sauf que cela se passe un peu plus d’un siècle auparavant, après la Révolution dite « Française », à une époque où la jeune République est encore très immature et très instable politiquement. La résistance royaliste est toujours là et le nouveau régime menace de tomber à tout moment.
C’est pour cela qu’il faut aller vite ; et très vite. La France doit consolider très rapidement ses nouvelles structures étatiques, elle se prépare à conquérir l’Europe et le jeune Napoléon, alors âgé de 31 ans en 1800, est un Général à l’appétit vorace. Cela tombe bien car les milieux privés de la finance qui l’entourent partage cette même voracité.
Ensemble, ces vampires vont mettre au point un stratagème qui dupera le peuple de France et assurera la prospérité d’un tout petit nombre : tandis que Napoléon transforme discrètement l’Etat de la République en une Dictature autocratique, les banquiers privés quant à eux vont l’épauler et rafler la gestion des affaires financières publiques françaises en créant la Banque de France. Celle-ci sera « privée » mais on la fera passer pour « nationale ».
L’idée est soumise le 6 Février 1800 à Napoléon et le 13 Février d’après, il acquiesce précipitamment.
De toute façon, il n’a pas le choix ; ce sont les Banquiers qui l’ont hissé là où il est et ils contrôlent l’avenir du futur Empereur, et non l’inverse.
Malgrè toutes les techniques employées par l’Education Nationale, les politiciens et les medias pour ne pas aborder le sujet, faire diversion et maquiller la réalité de cette escroquerie, c’est en découvrant de vieilles archives télévisuelles, radiophoniques ou imprimées, issues d’un temps où la censure et le politquement correct n’étaient pas si pesant, que l’on découvre ces « grosses casseroles » incontrôlables.
Guillemin à un moment évoque une Histoire de la Banque de France écrite par Gabriel Ramon en 1829, probablement commanditée par l’institution pour offrir une version censurée d’elle-même au public.
Pourtant, dès les origines, les initiateurs du projet inscrivent que l’Etat ne pourra pas s’immiscer dans l’administration de la Banque mais qu’il ne sera là que pour apporter l’épée et exercer son autorité sur le public (contrefacteurs, mauvais payeurs, etc…)
Par conséquent, Napoléon concéda la fabrication et la gestion de la monnaie-papier aux privés à partir de 1803.
Le gros soucis pour la censure vient des Mémoires du Comte Mollien. Nicolas François Mollien a été le Ministre du Trésor Public de 1780 à 1815. Il a donc couvert l’Ancien Régime, la Révolution et Napoléon. Mollien a écrit une immense oeuvre dont l’impression n’était pas destinée à la vente. Pourquoi cacher la gestion des finances du Royaume et de la république naissante puisque la première est censée être celle de l’ennemi et la seconde celle de l’exemplarité ?
La vidéo ci-dessus est un extrait d’une émission que Guillemin donna à la Télévision Suisse Romande, le 23 Mars 1968. Le titre de celle-ci était « Le Caïd respectueux » issue d’une série de volets consacrés à l’histoire de l’Empereur Franco-Corse ; série nommée tout simplement « Napoléon » (15 épisodes).
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Merci à Diona pour la vidéo.