Quand une langue disparaît, c'est une partie de notre humanité qui s'efface. Démonstration de l'Alaska à la Papouasie-Nouvelle Guinée.
Cette première partie s'intéresse au processus qui conduit à la disparition rapide des langues et des cultures. En Alaska, le mode de vie ancestral des Yupiks est modifié en partie à cause du réchauffement climatique, qui a entraîné la disparition des rennes. Seules quelques personnes âgées parlent encore le yupik.
En Papouasie-Nouvelle Guinée, là où s'élevait la forêt humide, s'étendent désormais des exploitations d'ananas : celles-ci ont favorisé l'émergence d'un nouveau système d'échange et obligé les gens de la forêt à délaisser leur langue originelle.
En Micronésie, un ensemble d’îles du Pacifique nord-ouest, le constat est identique : là où l'homme se contentait pour vivre de ce que lui prodiguait son environnement, un système économique plus complexe a introduit l'argent. Finalement, la population s'en trouve appauvrie et les plus âgés ne transmettent plus aux jeunes la langue des ancêtres.
En Australie, sur les deux cents cinquante langues aborigènes, seulement trente sont aujourd'hui encore parlées par des enfants.
En Sibérie, le peuple Negidal s'est vu interdire la pratique de sa langue par le régime soviétique. À Khabarovsk, nous rencontrons la dernière femme parlant le negidal. Elle a 73 ans...
Source : ARTE
Merci à Lasorciererouge pour le documentaire :)
Vidéo MAJ le 20/02/2015