Bien, et maintenant davantage d'étrangeté. Comme nous l'avons couvert dans un reportage récent de SOTT, des témoignages et des enregistrements de bruits étranges entendus dans le monde entier sont devenus semi-viraux sur YouTube en janvier de cette année, et certains sont même traités par les médias traditionnels. Certains pontes de YouTube prétendent que ces bruits sont tous truqués, quelques scientifiques disent qu'ils sont « normaux » et qu'il n'y a pas de quoi s'inquiéter et beaucoup flippent tandis que le phénomène nourrit l'hystérie « 2012-c'est-l'apocalypse-oh-mon-Dieu-on-va-tous-mourir ». Alors que se passe-t-il vraiment ?
Le battage semble avoir commencé avec ces vidéos de Kiev, en Ukraine, postées respectivement le 3 et le 11 août 2011. (Bien que, comme nous le verrons plus loin, ce n'étaient pas les premiers compte-rendus.)
(Allez ici pour une traduction en anglais du récit sur les sons de la personne qui a mis la vidéo en ligne ainsi qu'une analyse et ici pour un résumé du sujet associé avec des analyses et des témoignages supplémentaires.)
Des tas de vidéos ont été mises en ligne depuis, certaines à l'évidence truquées, d'autres peut-être pas. Par exemple, au moins 28 vidéos postées dans les mois après Kiev utilisent à l'évidence le son de la vidéo originale pour accompagner des séquences vidéos aléatoires, parfois avec un faux dialogue à la « Oh-mon-Dieu-qu'est-ce-que-c'est ? ». Et non, pour autant que je puisse le dire, aucune d'elles n'utilise d'échantillonnages des films Red State ou La Guerre des Mondes, comme certains l'ont prétendu. La ressemblance est frappante (genre de coups de trompettes, grondements métalliques et trucs du style) mais l'on sait que la vérité dépasse la fiction. Et cela ne serait pas la première fois que de tels bruits étranges auraient été entendus, que ce soit récemment ou dans les profondeurs obscures de l'histoire dont les mythes et légendes ont gardé une trace.
Des trompettes de l'Apocalypse, du Jéricho de l'Ancien Testament, de l'Israfel de l'Islam au dieu nordique Heimdall, au dieu romain Triton, à la légende d'Arthur, toutes ces images de cors tonitruants annonçaient destruction massive et « Fin des Temps ». Des images de dragons « qui crachaient du feu » et de dieux qui apportaient mort et destruction sur la terre avec leurs foudres, rochers, feu et soufre étaient souvent associées à de tels sons. Comme les astrophysiciens Victor Clube et Bill Napier le montrent dans leurs livres Hiver Cosmique et The Cosmic Serpent [Le Serpent Cosmique, non traduit en français - NdT], ce sont toutes des descriptions et des souvenirs d'anciennes rencontres avec des comètes, d'une époque où de tels événements célestes étaient beaucoup plus fréquents dans notre système solaire. Et pour ceux qui les vécurent, ce pouvait être tout aussi bien la Fin des Temps, quoique sans le vernis religieux/métaphysique.

Autre chose, il n'y a pas eu vraiment d'analyse détaillée, alors il est difficile de se prononcer d'un côté comme de l'autre. Mais il y une chose sur laquelle vous pouvez compter : les témoignages de ces bruits commençaient seulement. Sans compter les faux évidents, le mois d'août a connu environ 14 vidéos semblables, y compris un bourdonnement étrange en France le 14 et un sifflement comme du vent entendu dans un stade de base-ball à Tampa en Floride, le 23. Le phénomène s'est étiolé les mois suivants : septembre a connu 13 vidéos, octobre - 9, novembre - 4 et décembre seulement 2. Puis les choses ont vraiment démarré en janvier avec au moins 75 vidéos. Les bruits enregistrés comprennent divers bourdonnements, grincements d'apparence industrielle, craquements et grondements ainsi que les coups de « trompettes » familiers de Kiev. Mais il y avait aussi plusieurs vidéos d'avant Kiev, dont un événement de 20 mn filmé en Floride en mars. Et le phénomène continue avec le témoignage le plus récent en provenance d'Irlande en ce mois de février.
Certains démystificateurs disent que le « canular » a été inspiré par la sortie du film Red State de Kevin Smith, diffusé pour la première fois en septembre 2011, quelques semaines à peine après la vidéo de Kiev, et qui présente des sons de trompettes semblables inspirés de l'apocalypse. Mais même s'il nous fallait supposer que cette avalanche récente de vidéos soit un canular collectif (ou une campagne de pub virale), cela ne change rien au fait que d'autres bruits étranges se sont produits l'année dernière ou presque, entendus par de multiples témoins crédibles, enregistrés et rapportés par les principaux médias. En fait, si je devais pencher vers le conspirationnisme, je pourrais même prendre un extrait de mon dernier épisode et suggérer que le grand nombre de vidéos truquées s'apparente aux faux communistes de la CIA implantés dans les groupes gauchistes dans les années soixante : une diversion dans l'intention de minimiser le phénomène réel qui prépare le public à le considérer avec une attitude de ridicule (ou d'hystérie stupide) et qui empêche efficacement toute analyse ou recherche réelles sur les causes éventuelles et ses implications.
D'étranges bourdonnements de basse fréquence ont été rapportés partout dans le monde depuis le début des années 90, de Nouvelle-Zélande et du Royaume-Uni au Canada et aux États-Unis. Le plus célèbre est peut-être le bourdonnement de Taos au Nouveau-Mexique. Étrangement, tandis que des milliers de personnes ont témoigné avoir fait l'expérience de ces grincements discordants irritants, tout le monde ne peut pas les entendre. Pour ceux qui le peuvent, certains rapportent l'avoir senti résonner dans leur corps. Pour l'homme de la vidéo ci-dessus, le son est même devenu plus fort quand il a fait l'expérience d'entrer dans les mines de cuivre de la région. De manière intéressante, ceux qui entendent ce bourdonnement prétendent qu'il est plus intense quand les États-Unis sont en guerre, et par pure coïncidence, les communications ELF [Extrême Basse fréquence - NdT] militaires ont débuté à la fin des années 80. Également, on dit que la croûte terrestre est plus mince sous Taos, ce qui a mené un entendeur à spéculer qu'ils entendaient les mouvements du manteau. Deux scientifiques qui étudient le problème ont fait l'hypothèse que le son pouvait être une transduction acoustique de radiofréquences, ce qui, comme nous allons le voir, pourrait être assez proche de la vérité. Mais pour autant que je puisse le dire, il n'y a pas d'enregistrement de ces bourdonnements, seulement des témoignages de personnes les ayant entendus. Il semble que cela ait changé.
Depuis février 2011, les habitants de Windsor, dans l'Ontario, (y compris leur conseiller municipal Al Maghnieh) font l'expérience d'un bourdonnement grondant semblable et personne n'a réussi à trouver ce que c'est. En septembre - après la première avalanche de mises en ligne sur YouTube - c'est juste devenu plus fort, faisant trembler les tympans et les murs, frustrant et démoralisant la population locale qui ne voit venir aucune réponse. Cela s'est à nouveau intensifié en janvier de cette année, ce qui concorde encore une fois avec la fréquence des vidéos partout dans le monde. Jusqu'ici, on a pointé du doigt l'autre côté de la frontière, vers Zug Island dans le Michigan, une région fortement industrielle. Si Zug est la source du bourdonnement, Maghnieh pose certaines questions intéressantes ici :
Ayant maintenant appris cette information, cela justifie vraiment plusieurs questions. Quelque chose a-t-il changé à Zug Island l'année dernière ? La société US Steel a-t-elle changé son processus de fabrication après sa fusion ? L'industrie a-t-elle fait appel à de nouvelles machines ? Ce sont toutes les questions au sujet desquelles, je l'espère, nous pourrons bientôt obtenir certaines réponses.Ou peut-être, si l'on doit croire tous les témoignages mondiaux récents, quelque chose d'une nature différente a changé, ce qui fait que certains sons sont plus audibles ? Je trouve intéressant que le bourdonnement ait commencé début 2011, à peu près à l'époque des vidéos de Floride, et se soit intensifié en septembre et en janvier, où d'après mes calculs, il y a eu le plus de mises en ligne sur YouTube. Coïncidence ?
Prenez North Battleford, dans le Saskatchewan, où des tas d'habitants (dont le maire Ian Hamilton) ont entendu d'étranges sons grinçants comme une trompette ou une corne de brume dans l'atmosphère à la mi-janvier de cette année. Une investigation journalistique locale a poussé le Pr Jean-Pierre St. Maurice de l'Université du Saskatchewan à faire ce commentaire : « En quelque sorte, ils captent le bruit d'une antenne environnementale qui se trouve là par hasard. C'est du bruit électromagnétique. Du gentil bruit naturel. » St Maurice désigne les aurores polaires qui, selon la description de certains témoins, émettraient un sifflement. (Voir Exodus to Arthur de Mike Baillie, p 179, pour plus d'informations sur le phénomène). Que ces sons de trompettes sont un phénomène réel et pas un simple canular fut encore plus soutenu par ce reportage TV de La Paz, au Mexique. Les sons ont même été enregistrés par une station météo. Les météorologistes les ont attribués à un front froid.
L'équipe de SOTT a interrogé les Cs sur ce phénomène dès le 20 août 2011. Voici ce qu'ils avaient à en dire :
Q: (Psyche) Je voulais poser la question des sons étranges partout dans le monde, surtout à Kiev ? (L) Ah oui, les sons étranges comme une trompette dans le ciel.Maintenant, les fréquences radio ELF peuvent être émises par la foudre et les corps astronomiques. Il s'avère qu'elles peuvent même être entendues par l'oreille humaine via le processus décrit par les Cs et le Pr St Maurice. Quand des témoins de comètes et de bolides ont rapporté que des sons accompagnaient l'éblouissante parade visuelle (parfois avant même d'avoir vu le bolide), les scientifiques ont considéré cela impossible, la vitesse du son étant bien trop lente pour que de tels sons atteignent les témoins avant l'identification visuelle. Mais comme le souligne Baillie :
R : Principalement des ondes de type radio dues à l'augmentation de l'apport énergétique du système solaire.
Q: (L) Comment peut-on entendre des ondes radio ? Pourquoi les gens entendent-ils ces choses ?
R : Interaction avec d'autres facteurs EM sur la planète semblable à l'amplification et à la conversion d'ondes.
Q: (Ark) Quelque chose dans la Terre change la fréquence et commence à vibrer. (Scottie) Ou peut-être comme un genre de modulation où les fréquences s'ajoutent et se soustraient et on finit avec des fréquences audibles. (Ark) Non, je pense que c'est une vibration secondaire. Mais alors ces ondes radio devraient être détectées par des appareils radio. Et la question est : pourquoi n'y a-t-il rien de spécial ? Nous avons un tas de radios et elles ne détectent pas ces ondes. (L) Je me demande si ces cercles que les gens voient toujours sur les radars ont quoi que ce soit à voir avec ça ? (L) Bon, la question est, s'ils détectaient quelque chose, nous le diraient-ils ? Mais ensuite il y a des radars dans chaque aéroport. Sûrement que des gens diraient quelque chose. (Ark) Est-ce que ce sont des ondes radio à basse fréquence ?
R : Oui. ELF.
Le sillage de plasma d'un gros bolide peut générer des émissions radio d'extrêmement basse ou de très basse fréquence ; si un observateur se trouve près d'un objet adéquat (ou peut-être s'il porte un objet adéquat comme des lunettes ou un casque) [HK : Keays et Baillie remarquent que presque n'importe quel objet peut faire l'affaire] cet objet peut agir comme un transducteur du signal électromagnétique - donc, l'observateur « entend » en fait le bolide entrant alors qu'il pénètre l'atmosphère avant de le voir. Le nom technique de ce phénomène est « électrophonique géophysique ». Qu'est-ce que les observateurs prétendent avoir entendu ? Il semble que le son ressemble beaucoup à un sifflement, un chuintement, un bruit sec, un souffle ou un cliquetis... Dans un article récent, [Colin] Keays fournit un véritable bijou : deux chercheurs chinois, Zhuang et He, ont trouvé dans de vieux récits la déclaration que la très brillante comète De Cheseaux en 1743 a produit des sons quand elle est apparue. Évidemment, on ne peut entendre à travers le vide spatial, aussi l'explication probable, selon Keays, est que les particules de la queue de la comète ont dû interagir avec la magnétosphère. Apparemment, parfois, on peut entendre les comètes ! (Exodus to Arthur, p. 179-180)
Keays et Baillie devraient lire certains travaux de James McCanney. La décharge de plasma d'une comète active, selon la Théorie de l'Univers Électrique, peut former une connexion de courant électrique avec l'atmosphère terrestre. Peut-être est-ce ce phénomène de décharge (rappelez-vous, la foudre est aussi une décharge de ce type) qui fait qu'on « entend » les comètes ? (Dans sa liste de phénomènes associés aux comètes en approche, McCanney énumère les aurores colorées, les sons de trompette et de sifflet.) Entre parenthèses, le son ressemble à ceux entendus dans les explosions de transformateurs peut-être liées dont nous avons parlé sur SOTT. Et certaines des vidéos ci-dessus incluent des flashs lumineux similaires, ce qui suggère un phénomène électrique, et le son étrange entendu au stade de base-ball en Floride fut apparemment précédé d'un éclair d'orage ce qui a conduit certains à spéculer que c'est ce qui avait détraqué la sono du stade. Peut-être qu'elle avait amplifié des ondes ELF semblables ?
Mais si la majorité de ces sons ne sont pas causés par des éclairs ou des bolides évidents, qu'est-ce que cela pourrait être d'autre ? A l'évidence, quelque chose a changé, alors qu'est-ce qui a rendu ces sons autrefois rares apparemment aussi courants ? Soit quelque chose vient de « là-haut », soit quelque chose a changé « ici-bas ». Peut-être les deux. Peut-être par pure coïncidence, des éjections de masse coronale (CME) en direction de la Terre se sont produites de nombreuses fois début août, ainsi que le 17 janvier et le 23 janvier (entraînant la « plus forte tempête de radiation depuis 2005 ») au moment des pics de téléchargements sur YouTube. Mais globalement, ce dernier cycle solaire n'a apparemment pas été spectaculaire. Alors qu'est-ce qui se passe ? Jetons un coup d'œil à certains commentaires des Cs et voyons si l'on peut aboutir à de possibles explications quant à ce qui a changé exactement dans notre environnement planétaire et notre système solaire. C'est un peu emmêlé aussi je vais suivre une piste à la fois et essayer de relier le tout à la fin.
Le Petit Frère de Sol
Le 17 janvier 1997, les Cs ont offert ceci à la discussion :
R :... Que supposez-vous qu'il se passe quand le manteau s'arrête ou ralentit et pas la croûte ?Cela fut suivi le 15 avril 2000 avec :
Q : (Laura) Frank a rêvé de ça l'autre nuit aussi. (Terry) Si le manteau ralentit ? OK, si le manteau ralentit et pas la croûte... (Laura) C'est comme arpenter la pièce en portant un bol de soupe et puis s'arrêter... (Terry) Ça éclabousse parce que la croûte continue à bouger... l'eau de tous les océans va clapoter...
R : Pas clapoter.
Q : (Laura) OK, qu'est-ce qui se passe quand le... est-ce qu'il y aura beaucoup de tremblements de terre ?
R : Peut-être mais quel est le tableau plus vaste ?
Q : (Laura) Le tableau plus vaste est que la terre change de position orbitale, de vélocité... (Terry) Non. Le tableau plus vaste est que la vie sur terre est bel et bien exterminée.
R : Non.
Q : (Laura) Elle échange des potentiels énergétiques avec d'autres corps ?
R : Non.
Q : (Jan) La gravité change...
R : Plus chaud...
Q : [...] (Laura) Donc, si la gravité est diminuée et que c'est le liant, alors tout... ohhh je vois où vous voulez en venir ! (Jan) Oui, la gravité est le liant. Sans gravité, tout se désintègre tout simplement...
R : Pas « se désintègre » ma chère, tout « s'ouvre !».
Q : (L) Vous avez mentionné que si la rotation de la terre devait ralentir, même une fraction de seconde, que tout « s'ouvre » gravitationnellement parlant. Mais cela semble être lié à l'activité solaire et pas tant à la vitesse de la Terre.Commençons par la gravité. Pour la plupart des scientifiques, c'est une constante. Elle ne change jamais. Pour l'heure, supposons qu'il en est ainsi. Comment la gravité pourrait-elle « changer » sur Terre ? Et bien en fait, la gravité est plus forte à certains endroits qu'à d'autres. On les appelle « anomalies gravitationnelles » et elles dépendent de la masse totale sous nos pieds qui est affectée par l'épaisseur (élévation) et la masse volumique du matériau.
R :Les activités solaire et terrestre sont interconnectées.

Don L. Anderson, scientifique de Caltech, suggère que cette image « ascendante » où le manteau est actif et les plaques passives pourrait ne pas être la bonne manière d'envisager la chose. Elle ignore la pression des plaques au-dessus et l'extrême viscosité du manteau près de l'interface noyau-manteau qui rendent peu probable la production de panaches considérables. Anderson présente un modèle où la couche thermique limite supérieure près de la croûte assume le rôle actif. La surface froide pilote la convection passive du manteau. Même là, Anderson écrit :
Les régions chaudes du manteau inférieur chaufferont le manteau supérieur, et peuvent contrôler, dans une certaine mesure, les emplacements des supercontinents et des zones de subduction à long terme. Même si le manteau est irréversiblement stratifié chimiquement en deux couches ou plus, les couches profondes auront un effet sur les géophysiques observables. Les régions de haute élévation, de contrainte de tension et de volcanisme tendront à se trouver au-dessus des régions de faible densité du manteau profond à moins qu'il n'y ait neutralisation par les forces gravitationnelles dans les plaques elles-mêmes et aux limites de plaque.Aussi comme c'est généralement le cas lorsqu'on commence à creuser n'importe quel dogme scientifique accepté, je trouve que ces choses ne sont pas aussi simples que ce qu'en disent les manuels. Ça marche dans les deux sens. Mais même si nous ne savons pas avec certitude qui mène la danse, certaines possibilités commencent pourtant à prendre forme. Les processus de convection du manteau, de tectonique des plaques, du volcanisme (comme nous l'avons vu dans la deuxième partie de cette série, les volcans sous-marins pourraient jouer un rôle dans le « réchauffement planétaire » et le changement du climat en général) et de la formation de la croûte terrestre, entre autres, sont tous inter-reliés. Selon la direction de causalité, certains changements dans le noyau (ou la croûte) déclencheraient une réaction en chaîne de rétroactions et les effets gravitationnels en seront une partie. Un manteau plus lent, plus froid aura plus de gravité tandis que des régions plus chaudes, moins denses, en auront moins. Quant aux effets éventuels d'une telle « perturbation dans la force », nous envisagerons ultérieurement quelques possibilités.

Je trouve fascinant que les changements de gravité observés par Allais, Mishra, Rao, et al., se soient produits lors d'éclipses solaires. Comme nous le savons d'après les travaux de James McCanney, pendant la nouvelle lune, la Lune forme temporairement un alignement électrique entre la Terre, la Lune et le Soleil. La Lune bloque la connexion électrique entre le Soleil et la Terre, ce qui fait que nous sommes frappés par une forte salve d'énergie solaire quand elle sort de son alignement, ce qui entraîne des effets météorologiques extrêmes. Une éclipse de soleil totale aura très probablement les effets les plus extrêmes. Il est aussi intéressant qu'Allais était en train d'étudier un lien entre la gravité et le magnétisme. Voici ce que les Cs ont déclaré le 18 juillet 1998 :
Q : (L) Maintenant, une question dont nous avons discuté plus tôt : comment la proximité de l'étoile compagne peut-elle causer une augmentation de la gravité du soleil quand il n'y a aucune raison que quoi que ce soit doive changer puisque la gravité est fonction de la masse ?Bien que cela puisse être lié ou non à la liaison électromagnétisme/gravité des Cs, dans le modèle de McCanney l'attraction gravitationnelle du Soleil sur les objets qui entrent dans le système solaire (comètes) les fait traverser des régions de charge électrique, en retour cela les amène à « s'enflammer » et à décharger le condensateur solaire. Cela se rapporte à la remarque des Cs ci-dessus que les activités solaires et terrestres sont interconnectées : des changements de la puissance du Soleil affectent la Terre (et tout le système solaire), et certains changements spécifiques dans les corps célestes du système solaire affectent le condensateur et donc le Soleil (c'est pourquoi les comètes qui se déchargent provoquent souvent des éjections de masse coronale, pour ne donner qu'un exemple).
R : Mais savez-vous vraiment tout ce qu'il y a à savoir à propos de la gravité ?
Q : (A) Non, nous ne le savons pas. Mais cela veut-il dire que cela sera un effet qui ne suit pas la théorie de la gravité que nous connaissons déjà ?
R : La gravité est la force vitale qui relie toutes réalités en une.
Q : (L) Quels sont les mécanismes de l'augmentation de la gravité du soleil ? Qu'est-ce qui va causer cela ?
R : Pour comprendre cela, vous auriez besoin de retravailler le théorème.
Q : (L) Pouvez-vous nous aider à retravailler le théorème ?
R : Ondes [...]
Q : (A) Quelle onde, une onde gravitationnelle ou une onde électromagnétique ou une certaine autre onde ? Quelle onde ?
R : Arkadiusz, comment celles-ci s'entrecoupent-elles ?
Q : (A) gravitationnelle et électromagnétique ?
R : Oui. Et autres.
Q : (A) Comment elles sont décrites au sein d'une théorie ou comment elles s'entrecoupent dans l'espace quand elles arrivent ensemble ?
R : Les deux.
Q : (A) OK, pourquoi cette augmentation de la gravité du soleil a quoi que ce soit à voir avec l'électromagnétisme ? On nous a dit que l'étoile brune n'émettra aucun rayonnement, donc en particulier, pas de rayonnement électromagnétique. Alors où l'électromagnétisme intervient-il ? Je ne comprends pas...
R : Attraction gravitationnelle incite impulsion électromagnétique.
Mais cet extrait nous amène à un autre point : la possibilité que notre Soleil ait un compagnon.
De même, King et al. ont analysé un groupe de 5 amas stellaires (environ 2675 étoiles au total) pour déterminer combien de systèmes binaires ils contenaient (les amas allaient de 7,5 à 50 % de binômes) et quel aurait été le taux de binôme initial après que les étoiles se soient formées et avant que certains systèmes ne « perdent » leurs compagnons. Dans leur modèle, un taux initial de 73 % de binômes explique le mieux les conditions actuelles dans ces amas stellaires, mais seulement pour l'étendue d'orbites qu'ils ont pu étudier dans les 5 amas (62-620 UA), et ils reconnaissent qu'ils ne peuvent écarter un nombre initial bien supérieur si davantage de binômes existent en deçà de l'étendue observée.
Aussi, si McCanney, Poveda, et Eggleton ont raison quant à l'incidence des systèmes binaires, Sol devrait en avoir un (s'il n'a pas été perdu à un moment donné dans le passé). Et puisqu'il n'est pas visible, il y a des chances pour que ce soit une naine brune. C'est ce que les Cs ont suggéré le 3 août 1996 et le 4 juillet 1998. (Allez ici pour les sessions complètes).
Mais gardez à l'esprit qu'il existe des avis dissidents. Par exemple, Deepak Raghavan et al. ont analysé un échantillon de 454 étoiles de « type solaire » dans les limites de 25 parsecs du Soleil et ont trouvé que la majorité (environ 54 %) étaient des systèmes stellaires simples. Ils ont trouvé que plus la masse de l'étoile était importante, plus il était probable qu'elle ait une compagne. Clark et al. ont résumé les résultats en écrivant que les étoiles jusqu'à 40 fois la masse du Soleil existent en binômes environ 75 % du temps, contre 20 % pour les étoiles de moins de 0,1 la masse du Soleil (cela inclut les naines brunes).
Dans la région la plus proche de notre Soleil, la seule recherche observationnelle systématique sur le sujet semble avoir été réalisée par RECONS (Research Consortium on Nearby Stars - Groupement de Recherche sur les Étoiles Proches - NdT). Des systèmes d'étoile à l'intérieur de 10 parsecs du nôtre, 29 % ont deux étoiles observées ou plus. Comme le souligne les gens du RECONS, ce nombre peut sembler faible car 73 % des étoiles identifiées sont des naines rouges (moins de la moitié de la masse du soleil et catégorisé en type M dans leur classification). Les naines rouges ont une probabilité moindre d'avoir des compagnons, aussi le chiffre de 29 % n'est probablement pas représentatif de tous les types d'étoile dans notre voisinage cosmique, surtout si l'on tient compte des naines brunes difficiles à détecter.
Poursuivons, j'ai déjà inclus l'extrait suivant du 2 janvier 1997 dans le deuxième épisode de cette série, où je mentionnais l'idée que des changements dans la formation des nuages peut causer un changement de moment cinétique de la Terre, donc un changement de sa vitesse de rotation. (Voyez ici pour une brève discussion sur le moment cinétique.) Sur ce point, nous avons récemment publié un article qui rapporte que la hauteur des nuages, qui se corrèle positivement avec la température globale, diminue depuis approximativement la dernière décennie, chose que SOTT fait remarquer depuis un moment maintenant - les phénomènes de haute altitude comme les traînées de condensation (contrails) des avions apparaissent de plus en plus bas, pavant la voie à la croyance répandue aux « chemtrails ». En d'autres termes, l'atmosphère (supérieure et maintenant inférieure) semble se refroidir. (Lisez également ceci qui confirme davantage une autre chose que j'ai abordée dans le deuxième épisode : le réchauffement planétaire s'est arrêté en 1997.)
R : Climat est influencé par trois facteurs, et bientôt un quatrième [...] 1) L'onde approche. 2) Le chlorofluorocarbure [CFC - NdT] augmente dans l'atmosphère ce qui affecte la couche d'ozone. 3) Changement d'orientation de l'axe de rotation de la planète. 4) Trifouillage artificiel des forces STS de 3ème et 4ème densité de nombreuses manières différentes...Plusieurs facteurs affectent le moment cinétique de la Terre et donc sa longueur du jour (ou sa rotation) : le moment cinétique atmosphérique (le mouvement de l'atmosphère autour du globe dont différentes vitesses et directions des vents), le moment cinétique océanique (la distribution dimensionnelle en masse des océans de la terre), le moment cinétique hydrologique (estimé sur la base de la distribution de toutes les autres eaux sur les continents, dont la neige, la glace, l'humidité du sol etc.) et le mouvement cinétique du noyau (le couplage électromagnétique du noyau et du manteau). Des changements dans n'importe lequel de ces facteurs mènent à des changements observés de la longueur du jour et de la « migration des pôles » (la longueur du jour et la migration des pôles sont tous deux régis par la répartition des masses à l'intérieur de la Terre). Aussi , un « ralentissement de la rotation » est manifestement lié à un changement de l'axe de rotation de la planète (migration des pôles) et la dynamique noyau-manteau semble jouer un rôle. La topographie, la viscosité, la gravité et l'électromagnétisme du noyau et de l'interface noyau-manteau (y compris les facteurs mentionnés ci-dessus, comme l'atmosphère) peuvent tous agir comme des moments de torsion et sont responsables, à divers degrés, des transferts du moment cinétique terrestre et donc des changements de rotation et de la migration des pôles.
Q : (J) Qu'est-ce qui cause le changement d'axe ?
R : Par ralentissement de la rotation. Terre se réchauffe et se refroidit alternativement à l'intérieur.

Il pourrait aussi y avoir une connexion soleil-noyau terrestre. Comme l'a rapporté la NASA l'an dernier, un « processus externe (par ex. solaire) » peut d'une manière ou d'une autre affecter le noyau et le noyau externe, ce qui explique la corrélation entre les températures de surface à long terme et les fluctuations de la longueur du jour. Cela peut concorder avec la théorie du champ magnétique terrestre de McCanney : qu'il n'est pas le résultat d'un processus de « dynamo » interne mais d'interactions électriques externes avec le condensateur solaire. Selon McCanney, le champ magnétique est à la fois permanent (dans le noyau solide ainsi que les poches du manteau et de la croûte) et variable (au-dessus de la surface et y compris les courants électriques qui circulent entre les couches internes de la Terre). Comme je l'ai déjà mentionné auparavant, certains scientifiques conventionnels ont associé les variations de la longueur du jour remarquées par la NASA à des moments de torsion produits par les courants électriques qui circulent entre et relient le noyau au manteau, mais comme l'écrivent les auteurs d'un article : « On ne sait pas grand chose de [ces] moments de torsion ». Peut-être que le soleil, et la connexion électrique de la Terre avec le condensateur solaire, est au moins partiellement responsable de ces dynamiques dans le noyau (entraînant peut-être son réchauffement et son refroidissement périodiques). Aussi, s'il y a une relation avec le soleil, peut-être qu'on en saurait plus si ces scientifiques se mettaient à avancer sur la théorie de l'univers électrique ? Et peut-être que nous pouvons ajouter le champ magnétique à notre liste de facteurs en corrélation, à côté de la rotation, l'axe, la gravité, l'atmosphère, le climat, etc.
Aussi, en gardant ceci à l'esprit, lisez ce qui suit du 31 octobre 2001 :
Q : (L) Pourquoi les déplacements des pôles ne peuvent-ils pas être prédits ? Ne peut-on pas savoir où le nouveau pôle va atterrir ?R : Corps cométaires. [HK : Voyez ma revue du livre de McCanney pour les mécanismes possibles de ce processus ; fondamentalement, la gravité d'une comète de passage tire sur la lithosphère et peut donc causer une précession de la rotation du noyau ce qui modifie donc l'axe de rotation.]
R : Fonction chaotique ici.
Q : (L) OK, dans un déplacement des pôles, la lithosphère de la planète glisse-t-elle sur le noyau ? (A) Non. Nous devons être très précis. Trois choses possibles correspondraient au terme déplacement des pôles. Seule l'une d'elle pourrait arriver, ou deux ou les trois, OK ? Et les voici - l'axe de rotation [HK : migration des pôles] en ce qui concerne les étoiles change, se redresse par exemple ; c'est une chose ; tandis que tout le reste suit l'axe, la lithosphère et le champ magnétique. Deuxièmement, l'axe reste où il est, peut-être qu'il se déplace un tout petit peu, la lithosphère reste où elle est - peut-être qu'elle tremblote - mais le champ magnétique change : par exemple il s'inverse. Troisièmement, l'axe reste, le champ magnétique reste mais la lithosphère bouge. Donc ce sont les trois façons dont un déplacement des pôles peut se produire. Et bien sûr, il y a des choses qui vont ensemble. La plus dramatique vue de l'extérieur c'est quand l'axe de rotation change. La suivante c'est probablement quand la lithosphère change. Et la troisième aux conséquences inconnues c'est quand le pôle magnétique change, OK ? Donc, nous voulons comprendre ce que sera le principal changement. (L) Bien, je suppose que nous devrions poser une question encore plus basique : envisageons-nous qu'un déplacement des pôles se produise ? Ça part du début. (A) Très bien. (L) Dans les dix prochaines années. Un déplacement des pôles est-il possible dans les dix prochaines années ?
R : Oui.
Q : (L) Un déplacement des pôles de l'axe... (A) Chérie, tu demandes si le déplacement des pôles est possible, bien sûr que ça l'est. Mais suppose que la probabilité soit presque de zéro. « Est-ce possible » n'est pas la bonne question. « Est-ce que ça va arriver ? », ça c'est une question. (L) Ok, tu demandes, vas-y. (A) Envisageons-nous un déplacement des pôles durant les dix prochaines années environ avec un haut degré de probabilité ?
(A) : Oui. [HK : Remarquez que cette session date d'un peu plus de 10 ans.]
Q : (A) Dans ce concept de déplacement des pôles, quelle serait la principale caractéristique de ce déplacement des pôles de tout ce dont on vient de discuter ?
R : Nouvelle orientation axiale et inversion magnétique.
Q : (L) C'est assez dramatique. (A) Très bien, maintenant, le changement d'axe ou d'orientation de l'axe de rotation : pouvons-nous dire qu'on va se redresser, devenir presque perpendiculaire par rapport à l'écliptique ? Ou l'autre possibilité c'est qu'il va tomber presque parallèle à l'écliptique. La troisième est qu'on va complètement basculer à 180 degrés. Nous savons que c'est hautement imprévisible mais pouvons-nous avoir un indice sur ce qui va dominer, pour ainsi dire ?
R : La perpendicularité sera restaurée.
Q : (A) Nous savons que l'axe changera spectaculairement et qu'il y aura inversion magnétique. Vous n'avez pas mentionné de changement ou de déplacement de la lithosphère seule. Pouvons-nous...
R : Le déplacement lithosphérique apparaîtra dans une certaine mesure.
Q : (A) Mais cela signifie finalement que l'équateur ne changera presque pas parce que...
R : Correct.
Q : (A) Donc il se déplacera juste un petit peu mais ne se retrouvera pas à Hawaï ? (L) Oh zut ! C'était ma théorie ! Bon, c'était une bonne idée. (A) Et à propos des changements de la lithosphère : pouvons-nous prédire un petit changement de géographie provenant des mouvements de la lithosphère et des changements du niveau d'eau ?
R : Caractéristiques chaotiques prédominent mais en général cela sera plus sûr dans les terres et les régions montagneuses puisque moins de plissement se produit dans de tels endroits.
Q : (A) Maintenant, le plus important, le changement d'orientation de l'axe, quel serait le principal déclencheur, force ou activité, ou quel genre d'événement déclenchera ce changement d'axe ?
Q : (L) Les planètes du système solaire vont-elles sortir de leur orbite et divaguer ? Est-ce une possibilité ?
R : Oui.
Q : (A) A cause des orbites cométaires seules ?
R : Oui. Soleil jumeau aussi.
Q : (A) Quand on parle de ces corps cométaires, parlons-nous d'impacts ?
R : Certains frapperont.
Q : (A) Quel serait, s'il y en a un, le rôle joué par des phénomènes électriques ?
R : Soleil jumeau relie à la masse la circulation du courant à travers tout le système démarrant le « moteur ».
Q : (L) Cela signifie-t-il que tous les différents corps du système solaire sont comme des parties d'une sorte de machine géante et une fois que ce courant électrique circule à travers elles, selon leurs positions relatives les unes par rapport aux autres au moment où ce courant circule, que ça a une certaine influence sur la façon dont la machine fonctionne ?
R : Oui, plus ou moins.