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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 04:20

http://civilisation2.org/wp-content/uploads/2012/03/001small.jpg

 

 


 

Bonjour,

Cependant, nos articles sont soumis aux droits d'auteurs cités dans nos mentions légales. Ainsi, nous vous demandons de retirer votre article ou de n'en prendre seulement que 10% ou moins. De plus, les photos/images ne nous appartiennent pas, mais son à l'usage exclusif des personnes autorisées par son auteur. Civilisation 2.0 vous autorise à publier une seule image (comme mis en accord avec l'auteur).

Pour ne pas casser le rythme de vos pages, nous vous conseillons de mettre le début de l'article avec un bouton ou un simple lien "lire la suite".

Si cet accord n'était pas respecté, nous serions dans l'obligation de saisir les autorités compétentes.
Le Duplicate Content est un fléau sur internet et cause la mort de nombreux sites d'informations qui les affichent gratuitement (et pénalise les auteurs).
Cordialement
Commentaire n°1 posté par Civilisation 2.0 le 17/04/2012 à 15h34


Suite à ce commentaire l'intégralité du contenu de l'article est retiré, nous remercions Civilisation 2.0 de permettre à leur projet d'être ainsi connu du grand publique... Bonne chance dans l'édification d'une société nouvelle avec un tel état d'esprit, en effet comment faire connaître son projet en interdisant sa "reproduction" avec la source indiquée, qui au passage ne vous aurait fait QUE de la publicité..
Ceci n'est pas le vol d'une quelconque propriété intellectuelle, au contraire, sa diffusion au plus grand nombre permettrait que de tels projets puissent un jour se concrétiser au lieu de sombrer dans les méandres de l'oublie..
Imaginez simplement l'équipe Zeitgeist ou Venus Project agir de la même façon.. Leur projets avancent grâce à la diffusion libre de leurs idées, maquettes, projets, vidéos, articles.. où en est le vôtre ?
Bonne continuation à l'équipe de Civilisation 2.0.
Cordialement.
Cali.

 

 

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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 23:40
Ce doc de la chaîne Allemande ZDF cherche à comprendre comment et pourquoi cette catastrophe a pu se produire, et comment les patrons du nucléaire et le gouvernement y ont fait face. L’enquête montre qu’avant même la catastrophe, il existait un réseau criminel dans l’industrie de l’énergie, qui a gardé secrets de graves erreurs et défauts afin de réduire les coûts. Pendant des décennies, de nombreux travailleurs et fonctionnaires de haut niveau sont contraints au silence. Des témoins bien informées, comme Kei Sugaoka, ancien ingénieur en sécurité nucléaire, parlent des pratiques criminelles de la société TEPCO.
Il en est question justement dans ce reportage : 

 

 


Fukushima le réacteur 4: La vie sur la planète Terre dans la balance !


 

Matsumura a affiché une entrée surprenante sur son blog à la suite d’une déclaration faite par l’ancien ambassadeur du Japon en Suisse, Mitsuhei Murata, sur la situation à Fukushima.
Le Diplomate Akio Matsumura avertit que la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon peut finalement se transformer en un événement capable d’éteindre toute vie sur Terre.
S’exprimant lors d’une audience publique de la commission budgétaire de la Chambre des Conseillers sur du 22Mars 2012, Murata a averti que “si le bâtiment sinistré du réacteur de l’unité 4 – avec 1.535 barres de combustible dans la piscine de combustible usé à 100 pieds (30 mètres) au-dessus du sol – s’effondre, non seulement il va provoquer un arrêt de tous les six réacteurs, mais affectera aussi la piscine de combustible usé contenant 6,375 commune barres de combustible, situé à quelque 50 mètres du réacteur 4, “écrit Matsumura.
Dans les deux cas, les barres radioactives ne sont pas protégés par une enceinte de confinement; dangereusement, ils sont ouverts à l’air. Ce serait certainement provoquer une catastrophe mondiale comme nous l’ aurions jamais connu. Il a souligné que la responsabilité du Japon au reste du monde est incommensurable. Une telle catastrophe aurait une incidence sur nous tous depuis des siècles. Ambassadeur Murata nous a informés que le nombre total des barres de combustible irradié sur le site de Fukushima Daiichi à l’exclusion des tiges dans la cuve sous pression est 11421.
Matsumura a ensuite demandé à Robert Alvarez, ancien conseiller principal en politiques auprès du secrétaire et secrétaire adjoint à la sécurité nationale et de l’environnement à l’US Department of Energy, sur l’impact de la catastrophe d’une telle supplémentaire à Fukushima.
Akio Matsumura nous parle à propos de la centrale nucléaire, de la piscine de combustible usé et des problèmes avec le réacteur n° 4 (VO Anglais)
Via Scoop.it
Pour ne pas changer les tristes habitudes : Premier seisme au large de Fukushima | Environnement et Energies "Autrement" | Scoop.it
M 4,6 , profondeur: 26 km 04/09/2012 02:42

SOURCE : http://leveil2011.syl20jonathan.net/

 

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 03:08

http://les-indignes.info/wp-content/uploads/2011/12/pret-a-jeter.jpg

 

A la caserne des pompiers de Livermore (Californie), une ampoule brille depuis plus de 110 ans, les premiers bas en nylon en 1940 ne filaient pas, mais la durée de vie des imprimantes d'ordinateur est programmée pour obliger l'utilisateur à en acheter une neuve.

En décortiquant ces exemples, le documentaire "Prêt à jeter" de la réalisatrice allemande Cosima Dannoritzer, diffusé le 15 février sur Arte à 20h40, remonte aux sources de la société de consommation et à l'origine du concept de l'obsolescence programmée.

Très vite, les producteurs ont compris qu'un produit qui ne s'use pas est "une tragédie pour les affaires".

Dans les années 1920, un cartel mondial des producteurs d'ampoules a ainsi raccourci volontairement la durée de vie des bulbes électriques pour accroître la demande du consommateur. Ce cartel Phoebus pénalisait même les membres dont les produits dépassaient 1.500 heures de fonctionnement.

Une dizaine d'années de procès contre Phoebus l'ont contraint à lever les restrictions sur la durée des ampoules. Sans conséquence toutefois. Alors même que le brevet du filament inusable avait été déposé, cette ampoule éternelle n'a jamais été produite.

Passés à la production en série dans les années 1950, l'industrie automobile, l'électroménager, le design et l'habillement sont devenus plus accessibles, symbolisant "l'American way of life", "liberté et bonheur grâce à la consommation sans limites."

"Celui qui croit qu'une croissance infinie sur une planète finie est possible est soit un fou, soit un économiste, le problème c'est que nous sommes tous devenus des économistes", affirme Serge Latouche, professeur d'économie et philosophe.

Loin du consumérisme, un habitant d'Accra, capitale du Ghana, se plaint, lui, "de tous ces déchets envoyés ici et qu'on n'a pas produits", devant une montagne de vieux ordinateurs arrivant régulièrement par conteneurs des pays riches.

Au détriment de leur santé, une myriade d'enfants en brûle les carcasses en plastique pour récupérer les métaux vendus à des ferrailleurs.
Dans un hangar, Mike a entrepris depuis quelques mois de stocker les carcasses de ces vieux ordinateurs dont les étiquettes permettent de retrouver l'entreprise qui les utilisait. "J'établis une base de données avec les numéros de téléphone de ces sociétés... pour un futur procès", dit-il.

A Barcelone, Marcos a refusé de jeter son imprimante bloquée et d'en acheter une neuve. Grâce à l'internet et les réseaux sociaux, il a contacté un Russe proposant des logiciels qui permettent de contourner le blocage programmé de ces équipements après un nombre donné d'impressions.

un excellent documentaire de la réalisatrice Allemande Cosima Dannoritzer. Cet excellent documentaire est à consommé sans modération et à faire tourner à votre entourage car la consommation à outrance et le gaspillage nous concerne tous. Nos enfants et petit enfants nous pointerons malheureusement du doigt si nous continuons de suivre ce chemin sur lequel il n’est pas encore trop tard pour revenir en arrière. Il n’est jamais trop tard et la situation peut encore empiré si nous gardons le statu quo. L’osolescence programmée est un effet direct du capitalisme… Dans une société ou le capitalisme et la croissance économique sera remplacé par quelque chose de basé sur les ressources humaines et le respect de notre environnement le problème disparaitera comme il est venue. Il en est qu’a nous de reprendre le controle et de rééquilibré la balance entre les pays riche et pauvre afin de créer de nouvelle richesse issue des ressource humaines! Je vous invite à partager ce documentaire et à le consommer sans modération

 

 

L'obsolescence programmée (aussi appelée « désuétude planifiée ») regroupe l'ensemble des techniques visant à réduire la durée de vie ou d'utilisation d'un produit afin d'en augmenter le taux de remplacement.

La demande ainsi induite profitera au producteur, ou à ses concurrents — ce qui explique certains cas de cartels. Le secteur bénéficie alors d’une production plus importante, stimulant les gains de productivité (économies d’échelle) et le progrès technique (qui accélère l’obsolescence des produits antérieurs).

Cette stratégie n’est pas sans risques : elle implique un effort de recherche et développement, n’allant pas toujours dans le sens d’une amélioration du produit. De plus, elle fait courir un risque à la réputation du fabricant (son image de marque) ; enfin, elle implique un pari sur les parts de marché futures de la firme (sur les produits de remplacement).

Cette stratégie a également un impact écologique direct. L’obsolescence programmée visant la surconsommation, elle est la cause d’un surplus de déchets, indépendamment de l’état de fonctionnement effectif des produits techniques mis au rebut ou de l’état d’usure des objets d’usage. Les circuits de recyclage ou de conditionnement des matières plastiques et des métaux, en particulier, ne prennent pas en charge le stockage des déchets informatiques, malgré l’abondance de matières premières de valeur qu’ils peuvent contenir (fer, aluminium, mais aussi tantale pour les condensateurs et métaux rares, etc.). L’exportation en masse de déchets des pays de grande consommation vers des zones géographiques où le stockage est négociable à moindre coût est d’autant plus problématique et expose classiquement les pays receveurs à des pollutions spécifiques sur les sites de décharge de grande envergure.

 

Historique


L'expression « obsolescence programmée » (planned obsolescence en anglais) remonte à un chapitre publié par un Américain courtier en immobilier, Bernard London, en 1932 en plein New Deal, sous le titre Ending the Depression Through Planned Obsolescence (« Mettre fin à la grande crise au moyen de l'obsolescence programmée ») dans son ouvrage The New prosperity2. Il y faisait le constat que, sous l'effet de la crise économique, les Américains avaient rompu avec leur habitude de se débarrasser de leurs biens avant qu'ils ne soient usagés et qu'ils s'étaient mis à conserver leur voiture, leurs pneus, leur poste de radio, leurs vêtements plus longtemps que ne l'avaient prévu les statisticiens, allant ainsi à l'encontre de la « loi de l'obsolescence »3.

L'expression aurait connu un regain au milieu des années 1950, en conférant au design le rôle de rapidement démoder le produit. Elle fait l’objet de débats dans les colonnes de la revue Industrial Design et sera popularisée par le designer industriel Brooks Stevens. Comme ses prédécesseurs, il souhaite non pas faire des produits de mauvaise qualité, mais les renouveler tous les ans via la mode. Il produit de nombreux objets (voitures, motos, tondeuses, aspirateurs4 et autres articles ménagers) dont les modèles sont sans cesse renouvelés. Selon B. Stevens, il faut « inculquer à l’acheteur le désir de posséder quelque chose d’un peu plus récent, un peu meilleur et un peu plus tôt que ce qui est nécessaire »5. Il crée une société de design Brooks Stevens Design Associates et se fait le chantre de cette approche, parcourant l’Amérique pour en faire la promotion au moyen de nombreux enseignements, articles et conférences.

Dans les années 1960, l’expression devient courante. Le constructeur automobile Volkswagen lance même une campagne de publicité sur ce thème6.

 

http://images.forum-auto.com/mesimages/122902/voiture.jpg

 

Modèle économique

Microéconomie

La mise en œuvre d’un programme d’obsolescence programmée suppose que le fabricant soit sûr que l’achat de remplacement sera fait chez lui, ce qui implique deux conditions :

  • Une situation dominante, voire de monopole ou d’oligopole. En effet, lorsque le marché est dynamique et réellement concurrentiel, il est difficile d’imposer aux consommateurs des produits ayant une durée de vie limitée.
  • La durée de vie programmée de l’objet doit rester secrète, sans quoi le consommateur aurait l’impression de se faire tromper et s’adresserait à un autre fabriquant avec une meilleure réputation. C’est ce qui distingue le modèle de l’obsolescence programmée de celui du produit jetable ou plus généralement dont il est clair pour le consommateur que sa durée de vie est limitée (produit de saison comme un sapin de Noël par exemple), même si les logiques à l’œuvre sont proches (réduction des coûts, augmentation du rythme de renouvellement).

Ces conditions sont drastiques et c’est ce qui rend le concept d’obsolescence programmée si critiqué. En effet, si un fabricant (ou un groupe) dispose d’une situation dominante, il a d’autre choix que d’essayer d’augmenter son marché futur par une réduction de la qualité de son produit (au risque de sa réputation) ; à commencer par le plus profitable à court terme, simplement augmenter ses prix.

 

 Macroéconomie


Les défenseurs de l’obsolescence programmée avancent que cette technique dynamise le marché et crée des conditions favorables aux entreprises innovantes. Connaître (et provoquer) la fin de vie d’un produit permet d’anticiper et prévoir l’évolution des ventes sur le long terme, ce qui réduit les risques économiques et donc facilite la planification des investissements industriels.[réf. nécessaire]

Bernard London a ainsi soutenu, à l’époque de la Grande Dépression et dans un but philanthropique (et non pas cynique), qu’il serait bon pour l’économie de rendre l’obsolescence programmée obligatoire, non pas en produisant des produits manufacturés de mauvaise qualité, mais en leur imposant une date limite légale, après laquelle les consommateurs devraient obligatoirement les renvoyer à un organisme ad hoc, de manière à entretenir un flux éternel de produits manufacturés7.

Ce genre de réflexion (selon laquelle une destruction est favorable aux affaires) reste assez fréquent et même soutenu par de grandes voix de l’économie, même s’il est dénoncé de longue date comme économiquement inepte par d’autres grandes voix8. Ils ne tient notamment pas compte de la consommation définitive de ressources limitées comme les énergie fossiles ou les minerais facilement exploitables, ni de son impact sur l’environnement.[réf. nécessaire]

Cependant, certains estiment que la péremption rapide des produits est le pendant de l’industrie de masse, une conséquence inévitable du progrès technologique tel qu’il est conçu actuellement. Pour l’historien et critique social Christopher Lasch par exemple « la production […] est dirigée par des stratégies marketing reposant sur la technique bien connue de l’obsolescence programmée » et « l’idéal de la publicité est un univers de biens jetables, où l’on se débarrasse de choses dès qu’elles ont perdu leur attrait initial. Que quoi que ce soit doive être réparé, rénové ou remplacé est une notion étrangère à l’éthique publicitaire9. »


 Différents types d'obsolescence programmée


Il existe différentes variantes d’obsolescence programmée. Certaines impliquent d’ajouter sciemment des défauts de conception au produit vendu (il ne s’agit pas alors à proprement parler d’obsolescence, mais de défectuosité) ; d’autres formes plus psychologiques tentent plutôt de dévaloriser l’image du produit auprès des consommateurs. Voici un tour d’horizon non exhaustif des mécanismes attribués aux industriels.

 

Défaut fonctionnel

Lorsqu’une pièce ne fonctionne plus, l’ensemble du produit devient inutilisable. Si le coût de réparation, constitué du prix de la pièce de remplacement, du coût de la main d’œuvre (en particulier dans les pays développés) et des frais de transport, s’avère supérieur au prix d’un appareil neuf vendu dans le commerce, il devient alors onéreux de vouloir réparer l’appareil endommagé.

L’utilisation de plastique au lieu du métal fera en sorte que le produit se brisera plus facilement.

Néanmoins, les contraintes de production ou d’ergonomie du produit fini peuvent également conduire indirectement à compliquer les réparations. Les conceptions « monobloc » de certains appareils (réfrigérateurs ou appareils portables) peut d’ailleurs au contraire les rendre plus simples à produire, plus compacts mais aussi plus résistants. En contrepartie, les réparations sont plus difficiles, voire impossibles.

 

Obsolescence par péremption

Certains produits possèdent une date de péremption à partir de laquelle ils sont annoncés comme « périmés ». Cela s’applique principalement aux aliments et aux boissons, qui ont une date limite de consommation ou une date limite d’utilisation optimale, ainsi qu’aux produits cosmétiques, pharmaceutiques et chimiques. Cependant, dans certains cas, les produits restent utilisables après cette date. Par exemple, un aliment ayant une date limite d’utilisation optimale risque de voir ses qualités organoleptiques diminuées au-delà de la date indiquée, tout en restant consommable sans risque pour la santé. Une date limite de consommation est par contre plus stricte, car elle indique un risque pour la santé du consommateur s’il utilise le produit au-delà.

L’ignorance de la différence entre date limite d’utilisation optimale et date limite de consommation peut psychologiquement soit entraîner des mises à la poubelle prématurées, soit des prises de risques inconsidérées.

 

Obsolescence indirecte
TV cathodique mise aux déchets avec le carton de la TV LCD qui l'a remplacée.

Certains produits deviennent obsolètes alors qu’ils sont totalement fonctionnels de par le fait que les produits associés ne sont pas ou plus disponibles sur le marché. C’est le type d’obsolescence programmée le plus courant en ce qui concerne les téléphones mobiles : un téléphone en parfait état devient inutilisable lorsque sa batterie ou son chargeur ne sont plus offerts sur le marché, ou simplement parce que racheter une batterie neuve serait économiquement non rentable. Certains fabricants vont jusqu’à souder la batterie des appareils électroniques pour pousser au renouvellement de l’équipement quand la batterie ne fonctionne plus10. De la même façon certaines imprimantes deviennent de facto obsolètes lorsque le fabricant cesse de produire les cartouches d’encre spécifiques à ces modèles. On peut également citer l’exemple d’un moteur de voiture rendu inutilisable du simple fait qu’il est impossible de trouver des pièces de rechange. Autre exemple, les traceurs à plumes, dont la plupart fonctionnent encore parfaitement, mais dont les outils de traçage ne sont plus fabriqués.

L’arrêt de la production de pièces détachées est un levier puissant à la disposition des industriels. Le choix d’abandonner la production ou la commercialisation des produits annexes (cartouches, pièces détachées, batteries, etc.) complique la tâche de maintenance et de réparation, jusqu’à la rendre impossible.

Cette pratique ne se limite pas aux produits consommables et aux pièces dérivées. Le même mécanisme d’obsolescence indirecte est possible également pour l’industrie des services et des logiciels. Par exemple, en juillet 2006, Microsoft abandonne le service d’après-vente et de maintenance corrective pour les logiciels Windows 98 et Millenium11. Cette décision implique que, depuis cette date, les bogues et les failles de sécurité ne sont plus corrigés par Microsoft. Par cette mesure, Microsoft incite ses clients à acheter la nouvelle version de son système d’exploitation ou de sa suite bureautique tous les deux ans12.[citation nécessaire] Effet secondaire : les consommateurs vont se débarrasser du vieux matériel incapable de faire tourner les versions récentes de Windows (quantité de mémoire vive insuffisante, etc.).

Le fait que les spécifications ne soient pas toutes communiquées, ainsi que des demandes de brevets (comme sur la gestion des noms longs) empêchant des tiers de satisfaire la même demande13, représentent une pression supplémentaire.

 

 Obsolescence par notification


Proche de l’obsolescence indirecte, l’obsolescence par notification est une forme évoluée d’« auto-péremption ». Elle consiste à concevoir un produit de sorte qu’il puisse signaler à l’utilisateur qu’il est nécessaire de réparer ou de remplacer, en tout ou en partie, l’appareil. On peut citer l’exemple des imprimantes qui avertissent l’utilisateur lorsque les cartouches d’encre sont vides. En soi ce mécanisme n’est pas un mécanisme d’obsolescence. Cependant si les cartouches ne sont pas complètement vides lorsque le signal est émis, il s’agit bel et bien d’une obsolescence programmée de la cartouche.

L’aspect insidieux de ce type de péremption forcée réside dans l’interaction entre deux produits : dans l’exemple de l’imprimante, un produit « consommable » (la cartouche) est déclaré obsolète par un autre produit (l’imprimante elle-même). Cette technique est plus efficace lorsque le constructeur produit à la fois la machine et les recharges.

On peut aussi noter le cas des imprimantes affichant un message d’erreur bloquant leur fonctionnement normal (« réservoir d’encre usagée plein ») et où le fabricant n’assure aucun service et invite à renouveler le matériel. L’utilisateur se retrouve avec une imprimante qui ne fonctionne plus et il ne peut aller au-delà de ce message. L’imprimante s’est ainsi rendue inutilisable elle-même et l’utilisateur est contraint de renouveler son matériel ou de nettoyer son imprimante et d’utiliser un logiciel permettant de remettre le compteur d’impressions à zéro.

La Communauté européenne a en revanche interdit désormais la commercialisation de cartouches d’encre à puce électronique refusant tout service après un certain nombre de pages (même après remplissage d’encre), n’y voyant pas d’intérêt pour le consommateur et moins encore pour l’écologie des pays.

 

http://www.vinzblog.com/wp-content/uploads/2011/02/avis-de-dechets.jpg

 

 Obsolescence par incompatibilité


Principalement observée dans le secteur de l’informatique, cette technique vise à rendre un produit inutile par le fait qu’il n’est plus compatible avec les versions ultérieures. Dans le cas d’un logiciel, le changement de format de fichier entre deux versions successives d’un même programme suffira à rendre les anciennes versions obsolètes puisque non compatibles avec le nouveau standard.

Les changements de formats ou de standards sont souvent nécessaires pour prendre en compte les innovations d’un produit. Cependant ils peuvent aussi être provoqués artificiellement.

On retrouve encore une fois ce type d’obsolescence dans les imprimantes, dans lesquelles les cartouches qui ne sont pas ou plus produites par le fabricant ne peuvent être remplacées efficacement. La raison en est que les cartouches fournies par le fabricant disposent d’un circuit d’identification indiquant à l’imprimante que c’est bien une cartouche officielle. Si ce n’est pas le cas, l’imprimante refusera d’imprimer ou imprimera avec une qualité moindre. Pour parer à cela, il existe des logiciels permettant de passer outre cette protection de l’industriel et permettre l’usage de cartouches reconditionnées (à la maison, ou par des professionnels). À noter que certains vendeurs fournissent directement des cartouches génériques reprogrammées pour simuler une cartouche officielle à moindre coût pour l’utilisateur final.

Du côté d’Apple, le même phénomène se produit. En effet, en 2011, le nouveau système d’exploitation Lion n’intègre plus de module Rosetta qui permettait d’exécuter les programmes compilés pour un processeur Power PC sur un Mac équipé d’un processeur Intel. Ceci se traduit par une incompatibilité des programmes compilés avant 2006. Par ailleurs, la période de 2006 à 2011 est appelée période de transition car les développeurs ont été encouragés à abandonner le Power PC pour l’Intel. Cependant, tous n’ont pas fait ce pas et des programmes datant de cette période ne peuvent être exécutés sur Lion14. L’abandon de Rosetta est contesté car lors du passage de Snow Leopard à Lion, les programmes Power PC devinrent inutilisables. De plus, bien que les programmes les plus populaires aient été convertis, il reste une importante ludothèque, inutilisable aujourd’hui.[citation nécessaire]

 

 Obsolescence esthétique


Certains produits (notamment les chaussures et les vêtements) subissent une obsolescence subjective. Les modes vestimentaires et les critères d’élégance évoluent rapidement et les vêtements perdent leur valeur simplement parce qu’ils ne sont plus « à la mode ». Certains fabricants exploitent ce principe en lançant des opérations marketing et des campagnes publicitaires dont le but est de créer des modes et d’en discréditer d’autres. À noter tout de même l’effet « boomerang » de l’obsolescence esthétique : un objet qualifié de démodé pourrait très bien revenir au goût du jour quelques années plus tard.

 

SOURCE : link

 

 

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 02:00

http://latelelibre.fr/wp-content/uploads/2011/03/gasland-gaz-schiste.jpg

 

Les plus importantes recherches de gisements de gaz naturel sont en ce moment entreprises à travers tous les États-Unis. La société Halliburton a développé une technologie de forage, la fracturation hydraulique, qui va permettre aux États-Unis de devenir « l’Arabie Saoudite du gaz naturel ». Mais cette technique est-elle sans danger ? Lorsque le cinéaste Josh Fox reçoit une lettre l’invitant à louer ses terres pour y faire un forage, il va sillonner le pays et découvrir en chemin des secrets bien gardés, des mensonges et des toxines…

Avec Gasland, le réalisateur Josh Fox dresse le portrait effroyable de l’expérience américaine en matière de gaz de schiste. Tout a commencé en 2006 quand le réalisateur a reçu une lettre d’une compagnie lui proposant 100 000 dollars en échange du droit d’installer des puits sur sa propriété. Au lieu d’accepter, Josh Fox a parcouru le pays pour enquêter. Ses découvertes vous marqueront à jamais: Contaminations de l’eau, impacts sur la santé, déréglementation, corruption, destruction des milieux de vie…

 

 

 

 

 

Arrestation de Josh Fox : réalisateur (GasLand) anti-gaz de schiste classé “terroriste”

 

 

Je pense que nous devons réagir à l'arrestation de Josh Fox, le réalisateur du film Gasland qui a été le premier à nous alerter sur les gaz de schiste en diffusant le scandale écologique que représentent ces forages.


Voici ce que nous avons reçu à ce sujet :


Josh Fox, réalisateur du film Gasland, l'homme sans qui la prise de conscience mondiale n'aurait pas eu lieu vient de se faire arrêter à Washington. Il voulait filmer une audition au cours de laquelle un rapport devait être rendu public par l'Administration pour l'Environnement.


Le Sous-Comité de la Chambre de l'Energie et de l'Environnement devait examiner dans une des salles du Congrès les conclusions de l'Administration pour l'Environnement indiquant que les fluides de fracturation hydraulique avaient contaminé les eaux souterraines de la ville de Pavilion, Wyoming.


Josh Fox a déclaré : « La vérité que la fracturation contamine les eaux souterraines est officialisée, et aucune  tactique d'intimidation ou d'arrestation de journaliste ne changera rien aux conclusions scientifiques ».


Il sera jugé le 15 février.

Cet homme emblématique, fer de lance du combat contre l'exploitation des Gaz de Schiste, a besoin de nous, soutenons-le.


Signez la pétition sur le lien suivant. Même si vous ne pratiquez pas l'anglais, signez, c'est très simple. Après avoir rempli le court formulaire vous recevrez un mail avec un lien pour confirmer votre signature. C'est tout.


Pendant ce temps, en France, l'instruction des permis a repris. Bon nombre d'entre eux seront bientôt accordés. Le permis de Cahors est en phase finale, il sera délivré très prochainement. Les pétroliers exercent une forte pression à tous les niveaux décisionnaires et sont loin de s'avouer vaincus.


http://action.workingfamiliesparty.org/p/dia/action/public/?action_KEY=5377

 

Josh Fox a été ajouté sur la Terror Watch List du Department of Homeland Security (ministère de l’Intérieur américain) !

 

SOURCE : link

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 01:26

http://img.over-blog.com/500x353/3/90/58/51/evenements/Film/Into-Eternity.jpg

 

Que faire des déchets radioactifs ? En Finlande, pour la première fois, un lieu de stockage permanent est en cours d’installation. Des milliers de kilomètres de tunnels sont creusés avant d’y déposer les déchets nucléaires, qui doivent être isolés de toute forme de vie pendant 100 000 ans. Mais comment s’assurer que ce lieu ne contaminera jamais personne ? Comment prévenir les générations futures des dangers que représente cette cargaison mortelle ? S’adressant aux générations futures, Michael Madsen livre un documentaire en forme de film de science-fiction fascinant et vertigineux à voir absolument.

 

Le projet ONKALO, c’est-à-dire la création de la première installation de stockage de déchets nucléaires capable de tenir 100 000 ans, dépasse d’un point de vue technique comme d’un point de vue philosophique, toutes les initiatives humaines existantes jusqu’à présent. C’est complètement inédit. Et en cela, je pense que c’est un projet emblématique de notre époque - mais aussi une façon bien étrange de se projeter dans l’avenir. Cette conception très moderne du temps m’a paru être un point de vue passionnant pour un documentaire", confie le réalisateur Michael Madsen.

 

http://www.avoir-alire.com/local/cache-vignettes/L600xH824/intoe_eternity700-d7ab2.jpg

 

 

30 km carrés de déchets radioactifs

 

500 mètres sous terre, en France, entre la Meuse et la Haute-Marne, la plus grande décharge nucléaire souterraine est en cours de construction. Pour accueillir des tonnes de déchets hautement radioactifs sur 30 km2 de galeries et de tunnels. Notre journaliste y est descendue. Voyage au centre du nucléaire.


http://owni.fr/files/2012/03/cle_nucleaire_terre-dechets-cigeo-bures-cc-owni-marion-boucharlat.jpg


À la frontière entre la Meuse et la Haute-Marne : la commune de Bure sur laquelle est implanté le laboratoire de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA). À 500 mètres sous terre, le laboratoire accueille des tests et expérimentations pour déterminer les réactions de la roche dans laquelle seront plongées, à partir de 2025, les tonnes de déchets radioactifs en provenance de La Hague. L’ANDRA a proposé à OWNI de visiter le laboratoire qui sert d’expérimentation pour la fabrication des futures galeries souterraines, tandis que le 27 février les promoteurs annonçaient que le projet était maintenant validé sur le plan scientifique et technique. Nous en avons profité pour rendre visite aux opposants historiques à ce chantier, l’association Bure Stop, dans le village voisin.

 

Entrailles


Les 80 kilomètres qui séparent Bure de Nancy sont une suite de champs. À un rond point, des bâtiments sortent de terre : EDF y a installé son centre d’archives, une écosphère de l’ANDRA est en cours de construction et le laboratoire de l’agence devant lequel flottent des drapeaux français fait figure d’ovni dans le paysage. Aux alentours, tout est lisse et plat. À moins d’une centaine de mètres de l’entrée du laboratoire, sur la commune de Saudron, l’espace technologique de l’ANDRA qui accueille touristes, scolaires, presse et officiels. Flambant neuf.

“Ce sont un peu nos clients [les officiels : EDF, Areva et le CEA, NDLR], ce sont eux qui payent” souffle Marc Antoine Martin, le responsable de communication du site. Il est aussi le chargé des visites, celui qui vend l’image et l’histoire du laboratoire aux visiteurs occasionnels. Et à la presse. La stratégie de communication de l’ANDRA est rodée.

Les premières galeries ont été creusées en 2007, par tranche et le laboratoire s’enterre à presque 500 mètres sous le niveau de la mer. “490 mètres de profondeur plus précisément” enchaîne Marc-Antoine Martin. En sous-sol, les chercheurs et employés – prestataires la plupart du temps – réalisent les essais grandeur nature : pression de la roche, effets de la température sur les alvéoles de stockage, sondes de mesure des mouvements de la terre et toutes les autres possibilités de changement d’état du sol à cette profondeur-là. Pour tester quelle technique sera utilisée pour creuser et quels matériaux vont être utilisés à terme pour le site d’enfouissement à proprement parler, baptisé Centre industriel de stockage géologique (Cigéo).

 

http://owni.fr/files/2012/02/003-Cigeo-zone_surface_accueil_dechets-Andra-Polynotes.jpg

 

Nous avions au départ une zone de transposition de 200 kilomètres carrés, au sein de laquelle le stockage était faisable. Techniquement. Puis nous avons réduit la zone, au regard des évaluations sur les différents travaux de l’ANDRA, pour aboutir à 15 kilomètres carrés. Jusqu’en 2009, la consultation des locaux n’était que partielle. Quand en 2009 a été mis sur le tapis la question psychologique pour les habitants du coin, nous avons été capables de marger la zone sur 30 kilomètres carrés, essentiellement en dessous d’une forêt et d’une ferme qui n’est pas habitée. L’idée est de pouvoir stocker en profondeur. Tout en respectant la volonté de ceux qui habitent par là. Techniquement c’était possible. Nous pouvions donc accéder aux demandes de la population…

 

nous explique Marc-Antoine Martin. “Les habitants du coin” reçoivent surtout des financements des deux groupes d’intérêt public de la Meuse et de la Haute-Marne. 30 millions pour chacun, millions issus de la taxation des producteurs de déchets, EDF en tête, suivi par Areva et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Sur place, les élus sont rétribués proportionnellement à leur coopération pour le projet.

Et à raison de millions dépensés en infrastructures pour leurs communes, sous le doux nom de dotations communales. La refonte des routes, le chauffage dans les églises et les nouvelles salles des fêtes sont le prix de l’acceptation du nucléaire. En plus de ces dotations, les habitants peuvent eux-mêmes déposer des dossiers pour des demandes de subventions. Les entreprises en bénéficient dès qu’elles le peuvent. Sans savoir parfois que “c’est l’argent du nucléaire” confie un chef d’entreprise – petite – à qui le GIP de Haute-Marne a octroyé une subvention l’an dernier.

 

 

Planque radioactive

Le nucléaire, c'est une bonne affaire sauf pour celui qui descend la poubelle. Actuellement, près d'un petit village de la ...

 

 

 

 

 

 

Planque radioactive

 

Autre contrepartie, EDF, le CEA et Areva en financiers clefs du projet d’enfouissement sont sommés de créer du développement économique. EDF a délocalisé ses archives à côté du laboratoire. Mais ce qui ne regarde pas l’ANDRA permet parfois au financier de participer en monnaie sonnante et trébuchante à ses propres projets avec ses propres taxes : EDF a ouvert une plate-forme de stockage de pièces de rechange à Velaines, financée en partie par Objectif Meuse, le GIP de la Meuse, à hauteur de 3 millions d’euros [PDF]. L’ANDRA à Bure a déposé en 2007 un dossier et demandé 1 million d’euros pour la construction de son centre technologique de Bure-Saudron, l’espace d’accueil du public. Même chose pour le CEA et ses 3 millions pour Syndièse, un projet d’usine prototype de transformation de bois en carburant.

Mais le discours de l’ANDRA élude toutes questions sur le financement des autres parties et se concentre sur les provisions à long terme, la technicité du projet et la gouvernance actuelle :

 

L’indépendance de l’ANDRA s’est vue renforcée en 2006 avec la loi Birraux : il n’y a plus qu’un seul siège pour un représentant des trois instances de financement de l’agence – EDF, le CEA et Areva – contre trois avec chacun un droit de vote au conseil d’administration avant la loi. Et surtout ici à l’ANDRA, on gère “ici et maintenant”.

 

Sébastien Farin, le responsable comm’ à Paris venu pour la visite ajoute :

 

On ne peut éthiquement pas faire payer les générations futures. La solution du stockage temporaire nécessite de mettre à contribution ces générations-là.

 

Comprendre que décemment, le stockage en surface en se répétant que tout ira bien n’est pas une solution pérenne au regard de ce que l’ANDRA, avec le laboratoire de Bure, découvre au fur et à mesure sur la fiabilité de la roche. Une troisième solution, réalisée par les équipes du CEA dans des conditions de laboratoire consistait à provoquer une réaction de physique nucléaire de séparation et transmutation. “Mais ce qui est possible au CEA depuis 2005 n’est réalisable qu’en 2040 à l’échelle industrielle. Nous recherchons plutôt la stabilité en enfouissant les déchets sous terre. Les propriétés radioactives restent présentes pendant 100 000 ans mais cette garantie de stabilité, on l’a, tout en restant vigilant” souligne Marc-Antoine Martin.

Les dispositions de Cigéo ont été prises pour une centaine d’années et pour des déchets bien précis : le parc français actuel seulement. Les EPR à venir ne sont pas concernés, le MOX non plus et les déchets étrangers sont pour le moment interdits.

Probabilité


Deux modes de transports souterrains ont été pensés pour faire descendre les déchets jusqu’au point de stockage : des tunnels depuis la Meuse, droits, et des descenderies depuis la Haute Marne, en pente. Mais “La descenderie coute forcément plus cher et la probabilité d’une panne est donc plus forte, mais elle répond à une demande locale. Les deux sites aussi coutent plus cher. Simplement parce qu’il y en a deux.” confirme Marc-Antoine Martin.

 

http://owni.fr/2012/03/18/files/2012/03/compo-bures-nucleaire-stockage-claire-berthelemy.jpg

 

Actuellement au sein des galeries, une cinquantaine de personnes s’activent pour observer comment la roche se comporte. À chaque galerie correspond des tests différents : actuellement, la technique de forage n’est pas encore décidée mais « on essaie de voir ce que ça pourrait faire avec un tunelier ». Pour le reste, les responsables communication de l’ANDRA sont confiants :

 

Dans cette roche on connaît la vitesse du phénomène technologique et nous avons une grande confiance, il n’y a aucune raison pour que ça bouge sur le million d’années à venir !

 

La poussière sous le tapis

 


Mais ce bel optimisme ne fait pas l’unanimité. À Bure, un groupe d’opposants réunis autour de l’association Bure Stop, l’un des principaux mouvements hostiles au site d’enfouissement des déchets, a élu domicile dans une maison – à l’origine – en ruine. Dans cette maison 0% nucléaire, entre photovoltaïque et chauffage au bois, les murs abritent une dizaine de personnes, quelques permanents et d’autres moins.

Dehors autour d’un repas au soleil, la présentation des lieux et de leurs charmes prime temporairement sur le reste. “On a un dortoir et on peut mettre des tentes aussi dans le jardin”, explique Justine. Aucun n’est du village plus qu’un autre mais tous connaissent le laboratoire de Bure et le site de stockage – futur – des déchets.

Nadine Schneider, porte-parole de l’association, que nous avions interrogée sur le financement et l’arrosage des élus est catégorique concernant le projet Cigéo :

 

Ils jouent juste sur les mots : la réversibilité c’est la possibilité de remonter les colis tant qu’ils ne sont pas scellés. Sur un plan technique, l’IEER [Institute for energy and environnemental research, un institut indépendant, NDLR] explique que l’interprétation des données est “systématiquement strictement optimiste” et que les travaux de l’ANDRA ne tiennent pas suffisamment compte des propriétés de la roche hôte. Alors que fondamentalement, la roche est modifiée par l’intrusion humaine. la radioactivité ne va pas attendre sagement les bras croisés pendant des milliers d’années parce que l’Andra aura décrété que la roche était étanche !

Inutile de parler bassin d’emplois sous peine de déclencher un rire amer. “Là bas les gens viennent pour des missions, personne ne viendra s’installer, c’est un non développement économique. Ici, il n’y a pas longtemps, il y a eu des campagnes de forages avec des camions vibreurs. Les ouvriers sont venus en mission, ne parlaient qu’allemand et sont repartis. “, martèle la femme et ses dix-huit années de combat derrière elle. Turn-over trop important, missions courtes pour des postes hautement spécifiques provoquent une dilution des responsabilités.

Effectivement, Bure, malgré sa nouvelle salle polyvalente est loin d’être la zone attractive du coin. Le collège voisin à Montiers-sur-Saulx est maintenu sous perfusion “parce que c’est Bure” assène Nadine Schneider. À table, on écoute la porte-parole. On souffle aussi quelques mots assassins :

En 1997, l’ANDRA avait gommé les failles des cartes du BRGM [Bureau de recherches géologiques et minières, NDLR] transmises au cours de l’enquête publique. Pour les remettre à d’autres endroits sur les cartes…

Le problème majeur, outre celui des déchets radioactifs, l’absence de liens entre deux départements qui appartiennent à deux régions différentes dont les zones académiques ne sont pas les mêmes. Qui empêche parfois de fédérer la population – deux fois 190 000 personnes, en diminution depuis quelques années – derrière un “non à l’enfouissement des déchets”. Mais le manque de liant entre les deux départements ne provoque aucune résignation du côté du Bure Stop.

Entre septembre 2005 et janvier 2006, la Commission particulière de débat public sur les options générales en matière de gestion des déchets radioactifs de hautes activités et de moyenne activité à vie longue, avait conclu que l’enfouissement n’avait pas la faveur du public. “S’ils avaient écrit l’inverse, l’ANDRA le mettrait dans toutes ses publications”, ironise Nadine Schneider. Dans le rapport de la Commission], ces quelques lignes :

“Il y a un problème d’acceptabilité territoriale”, reconnaît un élu favorable au laboratoire de Bure. La pétition pour un référendum en Meuse et Haute-Marne, avec plusieurs dizaines de milliers de signatures (40 000 selon ses promoteurs), et les interventions du public le confirment.

L’association dénonce et a une idée très imagée pour décrire ce contre quoi ils se battent : “Quand on sait pas quoi faire de quelque chose, on ne peut pas le mettre dans un trou et le refermer. C’est le principe de la poussière sous le tapis.”

Le débat est lancé depuis près de vingt ans et met au jour les problématiques temporelles du projet. Notamment celui de la gouvernance pour les cent ans à venir et l’ouverture de l’enfouissement des déchets aux pays étrangers, interdit pour le moment.


Illustrations et couverture par Marion Boucharlat pour Owni /-)
Photographies par Claire Berthelemy, CC BY-NC-ND et ANDRA.FR, tous droits réservés
SOURCE : link
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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 23:56

http://www.superno.com/blog/images/illusjsa2008.gif

 

7 milliards sur terre.
Comment consommer sans piller la planète ?

Notre mode de vie devient quasiment le même d'un bout à l'autre de la planète : nous achetons, nous jetons, et tout ce que nous consommons a un impact insoupçonné sur la planète...


 

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 04:38
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Citation

« Il fut débattu puis décidé que la peur devrait être propagée et entretenue au niveau mondial afin que l’attention reste cristallisée sur le négatif tout en empêchant l’expression positive de l’authenticité.

 

Tandis que les gens deviendraient de plus en plus craintifs et manipulables, leur capacité à penser librement et à exprimer leur authenticité décroîtrait.

 

Le contrôle de l’esprit interdisant clairement toute expression de l’authenticité, l’évolution de l’esprit humain diminuerait ainsi en même temps que la liberté de penser, lors que celle-ci fait l’objet d’un continuel bombardement alliant terreur et négativité. »

 

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