On savait depuis longtemps que « l’alimentation rapide » était source de problèmes de santé pour les consommateurs réguliers. Ce type d’alimentation venant souvent d’outre-atlantique associe le plus souvent hamburger-frites (fréquemment agrémenté d’un fromage fondu) ou une Pizza de type américaine, avec une pâte bien gonflée, sucrée et grasse, à la boisson planétaire, le Coca-Cola.
Sur un plan nutritionnel, ce type de nourriture apporte un mélange détonant, entraînant à terme, entre autres, des problèmes de surpoids, de diabète, de pathologies cardio-vasculaires (coronaropathie, hypertension etc.) et même quelques troubles psychologiques.
Ainsi selon une étude assez récente, la consommation d'acides gras trans et de graisses saturées, tels que contenus dans les frites par exemple, accroîtraient le risque de dépression.
Sans vouloir rentrer dans des détails fastidieux, disons que, dans une première approche, cette alimentation fast food est particulièrement riche :
- En graisses saturées et graisses trans, athérogènes dans les viandes, frites, panures, fritures
- En sucres à assimilation rapide, sources de diabète et favorisant les pathologies cardio-vasculaires dans les boissons gazeuses, les desserts, dans plusieurs sauces.
- En sel, responsable d’hypertension artérielle dans les frites, la viande, etc.,
- En produits chimiques de toutes sortes utilisés comme conservateurs, comme édulcorants, ou comme exhausteurs de goût aux conséquences toxiques parfois très sous-évaluées.
Nous donnerons une mention toute particulière au Coca-Cola dont une canette (33 cl) contient 35 g de sucre soit l’équivalent de 7 morceaux de sucre !
Il contient aussi de l’acide phosphorique dont le taux élevé favorise les calculs rénaux et l’insuffisance rénale.
La Caféine contenue dans une canette (33 cl) varie entre 33 mg (Coca-Cola classique) et 42 mg (coca-cola Light). Les effets indésirables de la caféine se situent entre 100 et 160 mg par jour, à vos calculettes !
En ce qui concerne le Coca-Cola sans sucre, il contient des édulcorants :
L’aspartame classé dans les édulcorants à éviter et l’acésulfame K (E950) 200 fois plus sucrant que le sucre, qui serait plus dangereux que l’aspartame. Cerise sur le gâteau, si l’on peut dire, Coca-Cola (et Pepsi) utilisent un caramel, pour colorer leurs boissons, qui serait cancérigène.
Les grands absents de cette nourriture sont :
Les fibres, en particulier sous forme de légumes ou de fruits frais et de saison.
Les vitamines pour les mêmes raisons.
L’eau qui, rappelons le est la seule boisson indispensable.
En fait cette réalité est bien connue de tous et pourtant, la consommation de cette alimentation potentiellement dangereuse ne se ralentit pas.
Pourquoi cela ?
La réponse nous vient peut-être des rats.
Il y a quelques années une expérimentation originale avait démontré qu’une population de rats bénéficiant d’une alimentation de type restauration rapide développait des pathologies lourdes, à commencer par l’obésité et toutes les pathologies « de civilisation » : diabète et pathologies cardio-vasculaires. Par contre leurs congénères, ne consommant qu’une nourriture variée (le rat est omnivore), restaient sveltes et en parfaite santé.
Jusqu’ici rien que du prévisible mais, là ou les choses se compliquent, c’est que les « rats fast-food », mis par la suite devant le choix entre une nourriture normale pour un rat ou une alimentation fast food, se retournaient invariablement vers cette dernière. Pire, confrontés par la suite à une alimentation naturelle, ils la boudaient systématiquement quitte à se sous-alimenter, sans que pour autant que leur santé ne s’améliore notablement.
Voilà un comportement qui s’apparente à s’y méprendre à celui d’une véritable addiction, telle que nous l’avions décrite, dans de précédents articles.
Si l’on tient compte des prix relativement modestes de cette alimentation, il n’y a rien d’étonnant à constater que les populations les plus défavorisées, dans les pays occidentaux, souffrent de cette épidémie majeure d’obésité.
La vieille Europe est ce qu’elle est, mais il n’est pas certain que la diététique d’outre-atlantique apporte, du moins sur le plan nutritionnel, le bien-être espéré grâce à « l’Américan Way of Life », ni aux humains... ni aux rats !
SOURCE : http://www.carevox.fr/nutrition-regimes/article/les-nefastes-foods
Aller plus loin : Super Size Me (Docu 2004) [VOST FR]