De l'uranium dans les champs, tout va bien... Pour le reste du reportage, comme souligné par mon ami Bruno, c'est de la grosse propagande.
Jusqu'aux années 50-60, les terres agricoles se contentaient encore bien de guano et de fumier comme engrais.
Lorsque l'agriculture intensive débarqua, elle fit appel à un dérivé minéral pour satisfaire ses très exigeants besoins de rendement: le phosphore.
S'il est un élément essentiel de notre ADN, il peut également être extrait des roches phosphatées pour alimenter le bétail et en booster sa production et, surtout, fertiliser les cultures.
À mesure que la population globale augmente, les demandes de phosphates n'ont jamais été aussi importantes.
Dans 100 ans les réserves mondiales, dont un tiers se situe au Maroc et au Sahara occidental, pourraient s'éteindre.Au-delà de la question posée par son titre, le documentaire Vers une famine planétaire? en avance une autre dont la réponse sera bientôt essentielle: quelle alternative peut-on trouver au phosphore?
MAJ le 24/03/2015
Désolé, il manque une vingtaine de secondes. Voici la fin de la phrase de Leon Korving et la phrase de conclusion du narrateur :
L.K : "...nous devons transformer le cycle du phosphore en cycle continu. Ainsi, nous pourrons en disposer indéfiniment."
Narrateur : "Le phosphore, cet élément essentiel à la vie, confronte l'humanité à de nouveaux défis. Pour l'instant, il reste assez de phosphate et suffisamment de temps pour nous préparer à affronter une pénurie à venir, mais il ne faudrait pas trop tarder."