Sylvain Compère
Les affaires de « go fast » se sont multipliées ces dernières années. Les forces de l'ordre n'avaient à leur disposition que des barrages routiers, des herses posées au sol, des véhicules rapides ou des hélicoptères avec des commandos embarqués pour intercepter ces véhicules surpuissants chargés d'armes ou de drogue.
1 Canon à ondes.
Pour contrer cette criminalité d'un nouveau genre, l'université et l'École nationale d'ingénieur de Limoges (Ensil), par le biais du laboratoire XLIM, sont en train de mettre au point une arme secrète : le « stop-voiture », une sorte de canon à ondes très puissant.
« Désormais, nous sommes capables d'arrêter des véhicules avec des moyens de laboratoire qui ne sont pas mobiles, explique Nicolas Picard, doctorant. Mais l'objectif, à terme, est de réaliser un démonstrateur qui réponde à des critères de puissance et de mobilité. Il pourrait prendre la forme d'un pick-up ou d'un petit camion équipé d'une antenne et qui se poserait au bord de la route ou sur un pont. »
2 Neutralisation.
Le principe est simple : inonder les systèmes électroniques des grosses cylindrées employées dans les go fast de messages incohérents et obliger les calculateurs à se mettre en panne. Résultat : la voiture fonctionne en mode dégradé jusqu'à l'arrêt. Les appareils ne sont pas détruits, mais juste neutralisés. Dans l'incapacité de redémarrer, les suspects peuvent alors être interpellés sans qu'une dangereuse course-poursuite ne s'engage. Le principe est le même quand il s'agit d'intercepter un hors-bord surpuissant, ou « speed boat ».
3 Normes à respecter.
Nicolas Picard précise que le « stop-voiture n'est pas vraiment une arme, parce qu'il ne cause pas d'atteintes physiques aux personnes. Le dispositif d'illumination ( le tir avec des ondes, NDLR) doit respecter les normes en vigueur et ne pas agresser les occupants du véhicule, dont l'habitacle atténue nettement l'exposition. »
4 Tests.
L'Établissement central de logistique de la police nationale (ECLPN), situé en zone nord à Limoges, a contribué au développement du système en participant au financement des recherches (1) mettant ses véhicules et ses compétences en matière automobile à disposition des chercheurs. Les tests grandeur nature de cette technologie entièrement mise au point en Limousin ont été réalisés grâce à son concours. On devine l'intérêt de ceux qui en serait les premiers utilisateurs…
5 Dans le secret des bolides.
Serge Mazen, ingénieur de recherche à l'Ensil, participe au travail de l'équipe (2). Il souligne les difficultés rencontrées : « Il est très difficile d'avoir des renseignements sur les composants électroniques des voitures. Le secret est aussi grand que dans l'avionique ou l'armement… Il faut dire que les véhicules modernes contiennent plus d'un kilomètre de câbles et plusieurs dizaines de boîtiers électroniques, tous protégés des interférences extérieures. Notre mission était de percer ces protections, et nous y sommes parvenus. »
(1 Par le biais du service des technologies et des systèmes d'information (STSI), qui rassemble police et gendarmerie.
(2 Avec Joël Andrieu, Edson Martinod et Bruno Beillard, des IUT de Brive.
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Après les Russes et les Américains, il ne manquait qu'un pays européen pour parfaire la diffusion de leurs nouvelles armes, oh joie, peuple français on a pensé à nous ! Sur moins de 2 mois c'est 3 pays qui annoncent la mise en place de ces technologies à micro-ondes, avec une mention spéciale pour l'arme russe qui "zombiefierait" les gens (reprise de leurs termes...). Un autre futur se dessine, qui n'a rien de bien folichon pour nous, le peuple.. Car on parle bien ici d'armes destinées à la population, aux civils, pas d'armes de guerre..
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"Douleur sans blessure" un système qui envoie une décharge électromagnétique "non létale" de micro-ondes qui causent une sensation de brulûre.
Le concept n’est pas nouveau. Depuis un certain temps technologues militaires ont travaillé sur les armes qui pourraient neutraliser l’ennemi en attaquant le système nerveux central ou d’endommager des organes internes. Des doses extrêmement élevées de micro-ondes pourraient arrêter le cœur de quelqu’un de coups ou se désintégrer ses globes oculaires, par exemple. Effectivement présentant ces armes pour le combat zone–or peut-être contre dissidents–well, qui pourrait être nouvelle (j’insiste, peut-être). Armes de micro-ondes dose inférieures ont déjà été utilisés en Russie pour le contrôle de la foule, et certains affirment qu’ils ont également essayer eux dans d’autres lieux.
Batterie Shériff avec émetteur de micro-ondes en 94 GHZ pour "dispersion de manifestants".
( via un article de 2005 )
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Sources :
http://liesidotorg.wordpress.com
Aller plus loin :
LE NOUVEL ORDRE MONDIAL (article+vidéo)
Europe et Nouvel Ordre Mondial, Pierre Hillard (Interview)
«EuroGendFor» – l’armée
privée de l’UE, prête au départ pour la Grèce (Article)