Notre corps est plus sophistiqué que toutes les technologies au monde. Malheureusement, notre société, son marketing, ses discours sur la santé, sont tels qu'ils conduisent bien des individus à craindre leur propre corps, à manquer de confiance en ses capacités innées, et empêchent la stimulation de ses ressources naturelles.
Dès notre plus tendre enfance, pleine de chutes et de chocs physiques, nous avons pu observer que la plupart de nos blessures disparaissaient et/ou cicatrisaient en quelques jours. Nous nous guérissons nous-mêmes comme nous respirons sans y penser et nous vivons en permanence dans un environnement qui contient des poussières, bacilles et micro-organismes que notre corps repoussent sans cesse. Nous pouvons dire que plusieurs fois dans notre vie nous avons été ou seront soumis à des virus et autres pourvoyeurs d'infections pour lequel notre corps est intervenu ou interviendra sans même que nous le sachions.
L'autoguérison reste encore mal connue et peu utilisée en France, pourtant, les résultats sont là, confirmés par la science et par les patients. Prendre le temps de se soigner autrement, cela dépend des médecins, de la pharmaceutique, du gouvernement, des médias, mais également de chacun de nous.
Voici une partie de l'article de Chantal Attia, bioénergéticienne et thérapeute transpersonnelle :
"Un jour, parcourant un magazine de santé, je suis tombée sur cette phrase : «…lorsque les patients parlent du « médecin intérieur », ils ne pensent qu'aux pouvoirs d'autoguérison de l'homme. Ce sont, par exemple, le système immunitaire, la cicatrisation, la consolidation de fractures, qui se réalisent toutes seules, sans notre consentement. »
Cette phrase illustre la plus grande idée fausse que l'on puisse entretenir à propos de l'autoguérison et par la même occasion au sujet de la maladie. Oui, les processus d'autoguérison se réalisent tous seuls mais certainement pas sans notre consentement ! Il n'y a pas de plus grande erreur que de croire que si, dans notre corps, une chose se réalise « toute seule » cela veut dire que c'est sans notre consentement. C'est exactement l'inverse.
Les capacités d'autoguérison comme la défense de notre organisme contre les corps étrangers, la cicatrisation, la consolidation de fractures etc… qui s'effectuent au sein de notre corps sans notre attention, et non pas sans notre consentement, ne pourraient absolument pas se faire sans celui-ci.
L'autoguérison est donc une affirmation naturelle de la vie, de l'équilibre et de la santé. Si naturelle, si évidente, si intrinsèquement liée à la nature de chaque cellule de notre corps, que nous n'avons même pas besoin d'y porter attention. Ce n'est que lorsque la maladie survient que nous sommes déroutés parce que justement la maladie n'est pas un état naturel. Ce n'est que lorsque des symptômes se déclarent, qui n'auraient pas dû se manifester, d'où notre désarroi, que nous nous posons des questions. Que se passe-t-il ? Notre corps fonctionnait si bien avant, tout seul, sans que nous y portions attention. C'est donc que quelque chose s'est arrêté. Mais quoi ? Les processus d'autoguérison justement, qui bien que nous n'y portions pas attention, bien qu'ils se réalisent tous seuls, ne le font pas sans notre consentement.
La maladie c'est l'illustration de ce non consentement. Alors que notre corps est biologiquement structuré pour le bien-être et la santé, la maladie est un non consentement à la vie telle qu'elle se présente à nous, et à l'autoguérison naturelle du corps. La maladie est un refus, une désapprobation de la vie telle qu'elle se présente à nous.
Nous ne sommes jamais malade par hasard et à y regarder de près nous trouverons, la plupart du temps, un lien avec une relation ou une situation déplaisante, une séparation, un deuil etc... Autrement dit, une expérience que nous n'acceptons pas ou que nous refusons d'intégrer.
C'est bien compréhensible, il y a des expériences de vie extrêmement difficiles à vivre ou à intégrer ! C'est alors que nous luttons contre la vie, que nous voyons extérieur à nous, mais qui est aussi celle-là même qui circule en nous. C'est alors que ce qui habituellement se passe avec notre consentement, l'autoguérison, ne se fait plus parce que justement nous ne consentons plus, nous refusons ce qui se passe dans notre vie et par extension la vie qui circule en nous.
En matière de maladie et de guérison, l'erreur très fréquente consiste à croire et par là à attendre d'être guéri(e) pour reprendre le cours de sa vie normale. Notre vie ne s'arrête pas parce que nous sommes malades. Nous expérimentons la maladie dans cette période de notre vie, c'est tout. Et c'est en faisant face aux défis que notre vie nous convie à relever, là, ici et maintenant, en même temps que nous expérimentons la maladie, que nous sommes pleinement dans notre processus de guérison."
article via : bioenergetique.com