21 juillet 2013
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Aujourd’hui, l’agriculture industrielle est le 1er émetteur de gaz à effet de serre en France avec 24% des émissions françaises.
La priorité est donc le remplacement des engrais azotés chimiques qui rejettent du protoxyde d’azote (N2O) par les engrais verts, le compostage et les cultures associées de légumineuses. Nous devons développer la permaculture qui évite le labourage des sols, car le labourage expose l’humus à l’air, ce qui conduit à une oxydation accélérée du carbone du sol.
La seconde priorité est le remplacement partiel des protéines animales par des protéines végétales (culture des algues comme la spiruline) puisque les 20 millions de bovins français rejettent l’essentiel du méthane par la fermentation entérique des ruminants.
On peut donc remplacer les apports de protéines par la culture des algues comme la spiruline qui produit 50 tonnes de protéines à l’hectare contre 160 kg pour le boeuf.
De plus, elle comporte tous les acides aminés, toutes les vitamines et absorbent 25 tonnes de carbone à l’hectare.
De plus, une terre agricole aboutit à un stockage de 80 tonnes de carbone à l’hectare en moyenne ce qui représente 2 fois moins de stockage qu’une forêt et 3 fois moins qu’une prairie. Par contre, en changeant de mode cultural (cultures associées), nous augmentons le stockage de carbone puisque on se rapproche de la prairie (240 tonnes de carbone à l’hectare).
Published by openyoureyes
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dans
NATURE-ECOLOGIE