Source : NewsOfTomorrow - Dr Jacques Costagliola - Texte en entier sur le lien ci dessous
Trouvé sur : Etat du monde état d'être (Merci pour le partage)
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Le syndrome ovnien
Les témoins d’événements inexplicables se taisent à 90 % par peur des conséquences prévisibles qui vont du rire à l’accusation de soûlographie ou au diagnostic d’hallucination psychotique. Ce qui leur pose problème quand ils sont amenés à consulter pour des troubles en rapport avec une rencontre rapprochée toxique (RRT) qui représente 1 % des observations. Le patient ne consulte pas ou tardivement et cache l’origine de ses maux ; s’il parle, il n’est pas cru par le médecin qui passe aux plaisanteries habituelles. Sous l’influence de conditionnements sociaux, politiques et religieux, nous refusons de voir les témoignages humains et les preuves physiques qui s’accumulent depuis 50 ans. Mais, preuves confinées par le terrorisme scientiste dans des revues squelettiques et des collections ésotériques, que les gens sérieux ne lisent pas.
On y décrit un syndrome transitoire contemporain de l’observation cessant avec elle, rarement complet : éblouissement par une lumière aveuglante, larmoiement, picotement oculaire, chaleur suffocante, odeur d’ozone, sentiment d’extase ou de terreur, sidération avec abolition des mouvements volontaires sans atteinte du tonus musculaire réflexe, le sujet conscient debout sans trouble de l’équilibre continue de voir et d’enregistrer la scène ; il ne s’agit pas de paralysies comme disent les enquêtes.
Dans un petit nombre de cas, on observe des troubles durables, voire des séquelles chroniques. Il s’agit essentiellement de troubles oculaires et de brûlures des téguments curieusement étendues parfois aux zones couvertes : hyperhémie, conjonctivite photonique, douleurs oculaires, baisse de l’acuité visuelle, rétinite ; odèmes cutanés, brûlures à tous les degrés mais plus souvent du type coup de soleil sévère, pigmentations, purpura, dermite ; mais aussi nausées, vomissements, algies, hypersomnie, syndrome hémorragique ; on suppute une exposition à des rayonnements UV, IR ou microondes, voire ionisants. Dans certains cas l’énergie lumineuse mise en jeu a pu être calculée.
Le médecin doit connaître et affiner ce syndrome maladroitement décrit par les enquêteurs bénévoles, du fait de la désertion des scientifiques. Ce faisant il contribuera peut-être à ouvrir enfin l’ère scientifique du phénomène, qui semble cacher sa cuisine inquiétante derrière un écran d’absurdités propre à le décrédibiliser. La routine, le refus de remettre en question notre conception du monde, la peur de perdre notre hégémonie d’espèce et, plus prosaïquement, des quolibets et de la quarantaine, lui assurent la collaboration des témoins et des politiques, militaires, scientifiques, médiats, peu pressés d’avouer leur impuissance à gérer le phénomène autrement qu’en le niant.
Je sollicite du lecteur toute observation médicale suspecte d’une origine ovnienne. Secret médical et anonymat assurés.
Dr Jacques Costagliola (Versailles) Article paru dans « Le Quotidien du médecin », lundi 30 novembre 1998
La nef extraterrestre ou l’artéfact terrestre ?
Les seules hypothèses concernant l’étiologie du phénomène ovnien, qui frappe de plein fouet l’humanité depuis 50 ans dans l’indifférence générale, sont la nef extraterrestre (explication soutenue par une minorité interdite de parole sur la presse et les ondes) et l’artéfact terrestre (explication officielle de l’établissement médiatico-culturo-scientifique). Ces hypothèses ne laissent le choix qu’entre une humanité sous surveillance ou frappée de démence. Sommes-nous colonisés ? Ou bien, notre cerveau est-il malade et frappé d’une inaptitude à percevoir correctement la réalité ? Et non pas cela seulement pour les témoins, étiquetés crédules, visionnaires, hallucinés, hystériques ; ni même pour les 50 % de la population qui disent les croire, mais aussi pour les autres qui nient la réalité des ovnis et en font des artéfacts nés dans un cerveau humain crédule, dérangé ou pervers, mais qui ne font que rire de cette moitié d’humanité frappée selon eux de quasi-démence.
Il ne vient pas à l’idée d’étudier et traiter cet état hallucinatoire particulier, grave, fréquent, généralisé à tous les peuples, à toutes les couches de la société et qui n’épargne même pas le scientifique, le rationaliste pur et dur, quand par hasard il est transformé en témoin du phénomène. Il ne leur vient pas à l’idée que le cerveau de ceux qui » croient « est le même que celui de ceux qui » savent que c’est impossible » ; comme leurs collègues d’avant Biot qui » savaient » qu’il ne peut y avoir de pierres dans le ciel. Car il faudrait enfin savoir si ce phénomène naît dans nos têtes ou au dessus de nos têtes.
L’étude scientifique de ce problème multiforme s’avère capitale, sans préjuger de son étiologie ; que les observations soient réelles ou imaginaires, que les témoignages soient corrects ou déformés par la crédulité ou par le phénomène. S’il est réel, c’est la plus grande menace qui ait jamais pesé sur l’humanité ; s’il est inventé sans relâche de toutes pièces dans des milliers ou dizaines de milliers de cerveaux humains, si l’adhésion est obtenue, sans raison, de la moitié de l’humanité, et si l’autre moitié ne s’en étonne pas, c’est alors la preuve de la débilité mentale ou de la démence latente de l’espèce Homo sapiens sapiens. Cette sociopathie doit être étudiée, diagnostiquée, traitée.
Si un phénomène résiste depuis 50 ans au terrorisme intellectuel, qui tente de l’occulter sous un couvercle de ridicule, de désinformation et de silence, et au lynchage médiatique qui foudroie le pauvre témoin débile ou halluciné, mais ne parviennent à empêcher au plus l’émergence de 75 % des observations, c’est la preuve de quelque chose de réel qui mérite grande attention. Et ce déni paradoxal, incompréhensible de l’existence d’un phénomène – je répète : quel qu’en soit sa nature et son origine – est, peut-être, lui-même un élément de la démence de l’espèce.
Cinquante ans de déni scientifique du phénomène ovnien, ça suffit. Ouvrons les yeux. Des dizaines de milliers d’observations, de la simple lumière orange, capable de performances inexplicables, à la rencontre rapprochée la plus absurde avec des entités bizarres, des centaines de récits de rapts suivis d’explorations cliniques invasives sauvages, frappés d’amnésie mais retrouvés sous hypnose, des milliers de mutilations de bétail, sont perpétrés dans l’indifférence amusée d’une opinion publique qui refuse de voir le problème posé par des faits patents mais inacceptables. Les raisons objectives d’ouvrir le dossier ne manquent pas. En effet, parfois le phénomène prend les aspects suivants :
1. Le témoin expert est astronaute, pilote, marin, officier, policier, gendarme assermenté, météorologue, contrôleur
aérien, et non un pauvre type crédule ou bourré.
2. Il y a plusieurs témoins indépendants les uns des autres, voire très nombreux.
3. Les témoignages sont renforcés par des enregistrements radars, photos, films. Il y a même des photos-surprise d’ovnis qui n’avaient pas été vus lors de la photo.
4. Il y a souvent, lors des atterrissages, des marques au sol : ripage ou tassement, cratère, trous complexes symétriques, remblais circulaires ; des lésions botaniques : végétation couchée, tordue, écrasée ou au métabolisme modifié (Bounias), racines cuites, branches d’arbres cassées, arrachées, brûlées ; des odeurs persistantes désagréables (Cu, S ou O3) ; des fragments, minéraux ou poudres.
5. On relève parfois une radioactivité locale rémanente.
6. Outre les symptômes contemporains de l’observation rapportés par le témoin : éblouissement, sensation de chaleur, sidération des mouvements volontaires, terreur ou extase, il existe des séquelles psychiques et ou physiques, témoignant d’une pathologie aiguë spécifique au phénomène : larmoiement, conjonctivite, douleurs oculaires, baisse de l’acuité visuelle, cécité transitoire ou définitive, brûlures du 1er ou 2e degré (type coup de soleil sévère), dermite, nausées, vomissements, algies, céphalées, insomnie ou hypersomnie, maladie des rayons (leucocytopénie, leucémie, myélome multiple, septicémie) suivie parfois de mort. Pathologie psychosomatique dit-on !
7. Des pictogrammes de plusieurs centaines de mètres dans les blés, aux dessins géométriques sophistiqués, en relation avec la série de Fibonacci et les fractales, apparaissant en une nuit, à la perfection irreproductible par l’homme, semblent se rattacher au phénomène et, quoiqu’il en soit, cherchent une autre explication que celle des deux pauvres types anglais qui n’ont pas su les reproduire ni même les reconnaître.
8. Des mutilations de bétail, exsangues, aux organes sexuels découpés à l’emporte-pièce comme au laser, se comptent par milliers. Certains ont été balancés de haut, loin du lieu de capture. Ni les prédateurs ni les sectes ne sont en cause.
9. Des radios à chiffres clandestines serinent depuis 50 ans sur les ondes courtes, sur tout le globe en différentes langues, d’une voie rectotono, des messages chiffrés à la barbe de nos services secrets et de leurs ordinateurs, jamais localisées ni décodées.
Le point 6 rassemble ce qu’on pourrait appeler les rencontres rapprochées traumatisantes, dont je donne en annexe une compilation de 200 cas, propre à convaincre de la réalité et de la dangerosité du phénomène. Cessons donc, au moins, de nier l’existence d’un phénomène ; cessons de rire a priori et d’exercer un lynchage des témoins et des bénévoles, amateurs ou scientifiques, qui osent l’étudier et sont tenus d’emprunter les voies de revues confidentielles, d’associations squelettiques et de la littérature ésotérique pour s’exprimer. Entre les croyants et les sceptiques, il est temps de faire place aux chasseurs de vérité, il ne s’agit pas d’affirmer mais de comprendre et d’aviser.
Ne faisant partie ni de ceux qui ont observé, ni de ceux qui croient par mystique, ni des sceptiques optimistes, mais des sceptiques pessimistes, je demande qu’on entende bien que, chaque fois que j’emploie le mot phénomène, je ne présume ni de sa réalité, physique ou psychique, ni de son origine, terrestre ou non ; car qu’il s’agisse de nef ou d’artéfact, d’implications externes ou internes à la nature humaine, le problème existe dans les deux cas. On doit, en premier, s’attacher au noyau incompressible des 5 à 25 % d’observations, anciennes ou récentes, inexplicables même par les experts, et qu’on expédie par l’affirmation rassurante qu’elles le seront un jour. Elles ne le sont toujours pas 50 ans après.
Les faits
Parce que l’aspect optique du phénomène est noyé sous un amas d’observations erronées par mésinterprétation de phénomènes cosmiques, atmosphériques, optiques, météorologiques, aéronautiques, et plus rarement par hallucination, canular ou imposture ; – parce que les performances attribuées au phénomène sont inexplicables, on refuse de l’étudier, sur le seul postulat de la complétude de la science, postulat jamais invoqué ailleurs. Pis, on ne tient pas compte des observations faites par des experts de l’observation quand, par hasard, ils deviennent témoins du phénomène (astronautes, aviateurs, marins, etc, voire astronome découvreur de Pluton ou biologiste du CNRS).
Pis, on cache le fait symptomatique que tout scientifique amené à étudier sérieusement le phénomène – la plupart du temps dans l’espoir de tordre le coup définitivement à ce tissu de niaiseries – change de camp. C’est le cas d’Hynek nommé pour trouver une explication astronomique à chaque observation, c’est celui de Macdonald, épluchant des témoignages dans le but d’y récolter des informations météorologiques, et qui découvrent l’existence d’un phénomène indépendant, l’ascientificité de l’étude et la volonté de désinformer.
Pis encore, on néglige les signes physiques laissés par le phénomène, dégâts matériels ou botaniques au sol ; les enregistrements photo, ciné, vidéo et radars ; les lésions fonctionnelles, anatomiques, psychiques, de témoins préférant d’ailleurs en taire l’origine.
Depuis 50 ans le même scénario se répète sans lasser de faire rire : qu’une observation particulièrement spectaculaire ou à nombreux témoins, émerge : elle est citée une fois ou deux par les médias, dans un contexte de plaisanterie ou de suspicion de la santé mentale des témoins. Puis un silence opaque se fait, la dévalorisation au coup par coup, rejette l’observation dans le maquis des erreurs, illusions ou impostures. Chaque observation est traitée en phénomène isolé, comme s’il ne faisait pas partie d’un ensemble cohérent, Pendant ce temps ces nigauds d’ovniologues tentent de mettre en fiches le phénomène pour le jour lointain où la science acceptera d’étudier ce matériel qui s’accumule sans cesse.
Le gâchis. Le témoin terrorisé par les conséquences prévisibles de sa révélation tait, minimise, trie l’information à la source ; au début les ovniologues faisaient de même dans l’espoir vain de rester crédibles, les enquêteurs avant Ruppelt jetaient au panier les observations d’atterrissages, la connaissance des enlèvements a mis dix ans à diffuser dans le milieu ovniologique lui-même, l’affaire de Roswell a mis 35 ans à émerger. Certains sceptiques de choc sont allés jusqu’à fabriquer des faux ovnis.
Depuis 50 ans, tous les secteurs de la vie publique, mais surtout la presse, la télé, la radio, ont mis sur le phénomène un couvercle de dérision, de mépris condescendant, de ridicule, et un marquage infamant des témoins et des chercheurs. Si c’est un scientifique, il perd toute considération de ses confrères et compromet sa carrière, si c’est un policier ou un garde-barrière, il perd sa place et sa femme. On estime que cette politique sabre à la source 90 % des observations.
Depuis 50 ans, le phénomène distille diaboliquement son activité et paraît utiliser les mécanismes de défense que le cerveau humain lui oppose, le rire et négation : il se montre mais peu ou ostensiblement, il parasite tout phénomène susceptible de le simuler : rentrées atmosphériques de fusées et de satellites, éclipse d’astre, parhélies, projecteurs lasers de discothèques, etc. Depuis 50 ans, et sans doute plus, il se joue de nous et assouvit, sans aucune gène de notre part, ses motivations inconnues et suspectes, sachant que nous ne pouvons pas les voir, que nous ne voulons pas les voir. Nier et en rire sont les principaux moyens de défense du cerveau humain contre une réalité inacceptable. Observez les rires et les plaisanteries qui fusent quand quelqu’un parle de la mort.
Les interprétations
Depuis son émergence à la conscience collective avec l’observation princeps de Kenneth Arnold de neuf disques volant en formation au-dessus des monts Rainier, le phénomène a été immédiatement diagnostiqué par les uns comme une intrusion de nefs extraterrestres, et par les autres comme un artéfact né dans des cerveaux crédules, débiles ou dérangés. Autant dire que le stade du diagnostic positif confirmant ou infirmant la réalité physique du phénomène a été gommé et qu’on est passé directement au diagnostic étiologique avec deux positions extrêmes : ce sont des martiens, c’est un épiphénomène né de la faiblesse intellectuelle et cognitive, de la richesse de l’imaginaire des hommes, de leur crédulité, de leur goût de l’irrationnel, etc. Inutile de s’en préoccuper sinon sous l’angle du mythe, de la croyance, de la psychosociologie du comportement, voire de la psychiatrie.
Les explications terrestres sont seules admises, parce que seules rassurantes. On fait mousser les faux ovnis, ceux qu’on a pu secondairement identifier. Par définition ce ne sont pas des ovnis, ils en sont le diagnostic différentiel. Un diagnostic différentiel sert à cerner le phénomène, à ne pas le confondre avec des phénomènes proches, non à chercher à ramener l’ensemble des observations à des artéfacts.
Il y a beaucoup de théories explicatives comme toujours lorsque la science patauge.
1. La confusioninvolontaire avec un phénomène physique naturel cosmique, atmosphérique, optique, artificiel, voire
animal.
2. La vision, produit de l’imagination, de la crédulité, de l’hallucination, avec ou sans support physique.
3. Canular ou imposture.
4. L’engin secret expérimental.
5. Un phénomène physique normal, rare, encore inconnu.
6. L’hypothèse extraterrestre de visiteurs issus des systèmes solaire, galactique, extragalactique, voire extracosmique, venant d’un monde parallèle ou d’autres dimensions de l’espace et du temps, y compris, par extension, l’homme du futur revenant visiter ses ancêtres.
7. L’hypothèse psychique paranormale avec ou sans support physique
En suivant la chronologie, la première explication rationnelle du noyau dur a été celle d’essais secrets d’engins terrestres sophistiqués (4), mais leur accouchement remis sans cesse l’a fait abandonner comme théorie, mais elle reste utilisée occasionnellement comme interprétation ponctuelle de secours, par exemple lors de la vague belge d’avions furtifs américains volant pendant un an au ras des toits.
La seconde, le phénomène géophysique naturel inconnu (5). Par définition il le restera tant qu’on ne le traquera pas. Il est douteux qu’il puisse couvrir tous les faits observés, en particulier ceux qui semblent relever d’une intelligence en action. De toute façon, cette hypothèse aurait dû exciter les recherches des chasseurs de Nobel, leur abstention montre qu’ils n’y croient pas.
Autres explications qui couvrent en effet la partie explicable du phénomène : La confusion (1) par mésinterprétation d’un phénomène naturel connu ou artificiel, cosmique (planète, étoile), atmosphérique (parhélie), terrestre (gaz des marais ), animal (oiseau, vol d’insectes) optique : (reflet, mouche volante) ; humain (satellite, avion, missile, ballon sonde, rentrée atmosphérique, capsule de bouteille de bière emportée par le vent. Canulars et impostures (3) se révèlent rapidement et sont rares. Le fourre-tout de l’illusion, l’imagination maladive avec ou sans support physique naturel et de l’hallucination pathologique hystérique (2). C’est même le seul secteur où l’on se permet le diagnostic d’hallucination collective, voire de psychose collective, (sans rapport avec l’enthousiasme collectif, la panique ou le sadisme des foules, phénomènes connus). Ce serait un syndrome inconnu, unique, spécifique au phénomène, hors de la contagion des foules, gravissime, propre à Homo sapiens et dont l’évocation devrait entraîner les recherches les plus pointues pour y remédier d’urgence.
Contrairement à 2 et 3 qui sont rarissimes, 1 répond d’une grande partie des observations, celle des faux ovnis, identifiables par le spécialiste enquêteur. Ils ne sont pas le phénomène. A lieu de dire : Attention à ne pas confondre ces phénomènes naturels avec un phénomène ovnien vrai, on dit : il n’y a que des phénomènes naturels mal interprétés. C’est comme si pour apprendre aux étudiants à diagnostiquer une rougeole, on ne leur parlait que des éruptions à ne pas confondre avec une rougeole qu’ils ne verraient jamais ! Si on ne peut expliquer 100 % des observations, on ne gagne rien à en expliquer 80 au lieu de 75. Disséquer les témoignages erronés ne devrait servir qu’à affiner le sens clinique des enquêteurs et non à donner l’illusion qu’ils couvrent tout le phénomène.
En effet, on remarquera que ce n’est pas seulement la pathologie mentale mais la physiologie mentale qui est mise en cause dans les accusations aprioristes de crédulité, imagination, illusion, irrationalité. Pourtant les rares cas d’observations multiples simultanées, urbaines, fête, stade, n’ont entraîné aucune manifestation collective autre que l’étonnement, l’immobilisation et le silence nez en l’air.
L’explication extraterrestre (6) est une explication globale qui prétend répondre de toutes les observations inidentifiables par l’enquêteur. Elle ne dit pas que les impostures, canulars, méprises, n’existent pas. Face à elle il n’y a pas une théorie terrestre cohérente mais une foule d’explications ponctuelles rassurantes, exploitables à la demande selon le lieu, l’heure et la température au sol. En fait chaque cas, s’il ne peut être étouffé à la source, est traité comme un fait isolé et vite expliqué par Vénus, Jupiter ou telle étoile, qui était aux antipodes de l’observation, et quand il n’y en a pas, on invoque un feu follet, la foudre en boule, le plasma ionisé, une inversion thermique, une aberration optique, ou des mouches volantes du témoin, un oiseau ou un reflet dans le pare-brise. Et on se contente de l’explication même si le témoin est choqué, a une conjonctivite aiguë ou que l’herbe a été brûlée en rond.
L’hypothèse extraterrestre est rejetée au nom du principe le plus dévalorisé de l’histoire des sciences : l’impossibilité – pour nous – de reproduire le phénomène ; et sur l’éloignement et la durée astronomique – pour nous – du voyage. Pourtant on reconnaît que notre physique est provisoire. Des raccourcis, que nous imaginons d’ailleurs, existent peut-être, pour des robots le temps ne compte guère, » ils » ont peut-être des bases proches : la Lune, Mars, les astéroïdes, le fond des océans.
La dernière-née est l’hypothèse psychique (7), produit de l’inconscient collectif humain ou psychisme étranger, unique ou polymorphe, sans support physique ou à support imperceptible par nous, parce que d’un autre niveau d’organisation, gazeux, moléculaire, quantique, etc. Ce phénomène psychique ou psychophysique pourrait agir sur la matière, sur l’espace et le temps, sur notre cerveau. Le phénomène serait alors susceptible de s’apparenter aux phénomènes paranormaux dont la réalité est niée par les sceptiques et évidente pour leurs croyants, tous faits ni plus ni moins incroyables et niés que le fait ovnien. Certains refusent alors l’ovni parce que ce serait ouvrir la porte à la pataphysique.
On veut bien écouter l’espace à la recherche de civilisations intelligentes, lancer des sondes au delà du système solaire, mais il n’est pas question d’envisager que d’autres puissent venir jusqu’à nous. L’hypothèse est exclue, cherchez ailleurs. Il n’y a pas d’exemple de limitation aussi bornée et futile à l’étude d’un phénomène aussi protéiforme.
Les données statistiques
Toute hypothèse sur la réalité et la nature du phénomène doit prendre en compte les données dégagées par des scientifiques comme Guérin, Hynek, Keyhoe, Macdonald, Michel, Petit, Poher, Ruppelt, Saunders, Scorniaux, Vallée, Vélasco et l’élite des ovniologues et enquêteurs amateurs.
1. L’ancienneté du phénomène. Il semble avoir accompagné et peut-être guidé l’évolution de l’homme depuis le
néolithique au moins et semble avoir chaque fois pris l’aspect immédiatement au-dessus de ses performances du moment : boucliers volants des Romains, charrettes fantômes du Moyen-Âge, vaisseaux
volants à la Jules Vernes de 1886, disques volants aujourd’hui.
2. Les performances techniques. Impossibles pour nous : vitesse ultrasonique, manouvres sans inertie, accélérations et
décélérations brutales, virage à angle inférieur à 90°, voir à angle plat et sans décélération, vols lents ou stationnaires à toute altitude y compris à 5 m du sol sans déploiement d’énergie
apparent, apparition et disparition sur place progressive ou instantanée, en silence. Outre la manipulation de la gravitation, de la lumière (rayons tronqués, rétractables, anglés, porteurs),
de l’espace et du temps (volume intérieur plus vaste que les dimensions extérieures, créneau de temps différent du temps horloger, longue absence rapidement vécue ou absence d’un quart d’heure
et retour déshydraté avec une barbe de cinq jours) etc…
3. La double volonté de se montrer et de se cacher, d’impressionner et de passer inaperçu, atterrissages de nuit en rase campagne ou balayage au ras des toits.
4. Le polymorphisme du phénomène : discoïdes, ovoïdes, sphéroïdes, cigares, triangles. de toutes tailles depuis la balle de tennis au porte-avions à l’envers ; hominiens petits ou géants, velus ou à scaphandres, à 4 ou 6 doigts, reptiliens ou géométriques, etc. Il faut expliquer les modifications de formes d’un même objet, le changements de couleur, la rotation de la couronne équatoriale de feux de couleurs, la rotation en toupie, la descente en zig-zag et en feuille morte, trajectoire épousant le relief du terrain malgré l’altitude élevée, dédoublement et réunion ; les effets physiques : extinction des phares, pannes de moteur, de radio, de montre, d’électricité.
5. Il faut expliquer les anomalies de répartition géographique des observations et les différences de comportement selon les continents. Ils fréquentent beaucoup l’Amérique, moins l’Europe, très peu l’Asie, pratiquement pas le reste du globe. Ils sont beaucoup plus agressifs et méchants en Amérique latine qu’ailleurs. Les abductions d’humains et les mutilations de bétail ne touchent pratiquement que les États-Unis.
L’étude de Mesnard appuyée sur 108 cas de RRT (LDN 334) se répartit ainsi : Amérique 78, Europe 22, Afrique 1 (La Réunion), Asie 8, Australie et Océanie 0, Arctique et Antarctique 0, océans et mers 0. Cette hétérogénéité est à expliquer. Le Brésil à lui seul représente pratiquement la moitié des cas, la France la moitié des cas européens, l’immense Chine 6 cas ! Un petit navire isolé en haute mer, une île du Pacifique, devrait pourtant être une victime de choix.
Revenons sur les prétendues » paralysies » souvent décrites par les victimes de RR3, qui disent avoir été incapables de faire un geste mais restaient debout conscientes, paupières ouvertes, elles conservaient donc leur tonus musculaire, les contractions réflexes nécessaires à la station érigée et à la respiration. Seuls les mouvements volontaires sont sélectivement supprimés. Il semble aussi que le phénomène soit capable de supprimer la volonté ou le passage à l’acte, par exemple celui d’aller chercher un témoin, un appareil photo ou vidéo, proche. Greslé pense qu’ils nous craignent quelque part puisqu’ils nous ménagent. Mais ils ont peut-être besoin de nous quelque part et ont un intérêt inavouable à nous maintenir dans cet état de colonisation imperceptible.
L’action sur la mémoire est indéniable dans les RR4 avec le phénomène dit du temps manquant qui semble être un ictus amnésique artificiel ou traumatique avec impossibilité d’enregistrement de la mémoire immédiate malgré une conscience et une perception normales. Le fait que des souvenirs soient retrouvés sous hypnose, voire spontanément, n’est pas une preuve de leur réalité, il peut encore s’agir d’un scénario de substitution, d’une mémoire écran injectée. On pourrait dire vous prenez partie pour leur existence. Ce n’est pas exactement cela mais il y a quand même une différence entre les deux diagnostics possibles. que l’espèce humaine soit frappée de folie, on le sait depuis longtemps et on s’en est accommodé. Pourquoi changerait-on d’attitude pour un symptôme de plus et qu’on trouve bénin de surcroît. L’autre diagnostic est nouveau et encore moins contrôlable. .
Les motivations d’une intrusion exobiologique
Le grand nombre de leurs intrusions, de leurs débarquements et de leurs contacts fait dire à Vallée qu’il est incompatible avec celui d’une exploration raisonnable d’une planète habitée. Mais il y a probablement longtemps qu’ils sont passés du stade exploratoire au stade utilitaire. Ils font leurs affaires dans l’ombre sans ralentir, depuis 50 ou 10.000 ans et ceux qui croient aux grands frères peuvent toujours attendre leur débarquement officiel ! Ils n’en ont pas besoin pour leur cuisine inconnue sur la Terre, sur nous, sur la faune et la flore.
Si ces motifs sont ceux d’une intelligence supérieure, nous ne pourrons comprendre que la part qu’elle aurait en commun avec nous. Tout ce qui nous surpasse est aussi imperceptible pour nous qu’un texte de Platon pour un chien. Cette intelligence peut nous leurrer aussi facilement que nous leurrons nos animaux de boucherie. Les moutons nous aiment d’amour avant d’aller à l’abattoir. Le scepticisme et l’attitude de l’autruche seraient alors la conscience de l’impuissance devant le phénomène. Face à des intelligences supérieures ou une entité psychique collective nous ne sommes pas de taille, nous sommes des nains individualistes à côté de cerveaux surdimensionnés.
L’hypothèse exobiologique supérieure est la plus traumatisante qui soit pour une espèce qui se croyait au sommet de l’évolution, surtout pour les scientifiques qui ont cru, avec Darwin, supprimer Dieu. Le dépit et la peur suffisent à expliquer leur réaction épidermique. Espérons avoir beaucoup en commun avec ces maîtres. Peut-être même sommes-nous supérieurs sur certains points : la musique de Bach et de Mozart, la perfection de la main humaine, du système d’équilibration., qui sait si ce ne sont pas ces gadgets de l’évolution qu’ils viennent nous piquer. Si ces inventions sont plus épigénétiques que génétiques, ils ne peuvent se contenter de nos gènes et doivent venir régulièrement au supermarché de l’évolution. Donc plus important que le diagnostic de leur origine et de leur nature serait le diagnostic de leurs motivations, d’une importance pragmatique évidente, sans parler des motivations inaccessibles à notre entendement.
Sont-ils : des prédateurs sauvages, des touristes désinvoltes, des ethnologues curieux, des éthologues, des exobiologistes de
terrain, un corps expéditionnaire professionnel d’espionnage et de surveillance, des commandos d’actions spéciales, des explorateurs galactiques, des colonisateurs discrets, paternalistes ou
indifférents, des négriers esclavagistes pour une lointaine Louisiane cosmique, des manipulateurs transgéniques, des hybridateurs transplanétaires, des collectionneurs, des fermiers, les
bouchers, des vétérinaires de l’exploitation agroplanétaire Terre, des grands Frères, des grands Juges, des voyous cosmiques, des pirates.
La Terre est-elle : une chasse gardée ? un pâturage ? un biolaboratoire in vivo ? un terrain de jeux ? un zoo ? un camp de vacances
? une réserve d’organes ? une carrière ?. Sommes-nous des rats de laboratoire, des singes marqués sous surveillance permanente, des fourmis, leurs aborigènes ? des mouches dans un bocal ? du
bétail à l’engrais, des fournisseurs d’hormone rare ou de neurotransmetteur sophistiqué, de prothèses organiques, de jouets cybernétiques ?.
Ils nous engraissent peut-être. Serions-nous dans un vivier ? Auraient-ils guidé l’évolution mieux que n’auraient pu le faire le hasard et la nécessité des processus darwiniens ? Notre pollution leur est peut-être indifférente, nous occupions-nous de la fange des porcheries et des étables avant la mode de l’hygiène, peut-être même que des métabolites élaborés par la pollution leur sont bénéfiques. Qu’importe pour eux que l’espèce humaine dégénère ou disparaisse ? Ce n’est pas nos qualités intellectuelles qu’ils prélèvent, ils ont mieux, ni notre goût de la violence et de la démesure. Nous avons des moyens sophistiqués au service d’un cerveau dément. Les moyens seuls les intéressent. Nous serions encore plus exploitables anatomiquement parlant après être devenus oligophrènes. La dégradation intellectuelle freinerait le progrès et donc la pollution et la disparition annoncée.
Le dilemme est simple, où ils sont là, ou l’humanité souffre d’une psychosociopathie mentale collective : ou nous nous défendons, ou nous nous soignons. La parole est aux exobiologistes ou aux sociâtres, selon le cas. Il nous faut déterminer lesquels d’urgence
Je donne en annexe une compilation d’environ 200 rencontres rapprochées toxiques pour lesquelles le témoin ne peut être accusé de canular, de crédulité ou d’imposture. Ces faits démontrent non seulement la réalité physique du phénomène, mais aussi sa dangerosité et la sottise profonde de cinquante années d’indifférence amusée à son égard.
Imaginons qu’une civilisation plus évoluée, en sciences, en techniques, au cerveau encore plus gros et vraiment sapiens, vienne nous sonder. Voyant les individus de l’espèce la plus organisée de la planète, incapables de réguler une expansion démographique cancer de la biosphère, occupés en permanence à s’entre-tuer en gros et en détail, à injecter gazole, amiante, pesticides, S, Cl, etc. dans l’air qu’ils dans l’eau qu’ils boivent et les aliments qu’il mangent, à vider les océans de toute vie et à raser leurs forêts d’oxygène ;
- si son éthique n’était pas, comme la nôtre, la surconsommation, l’enrichissement, la compétition, la démesure, mais la connaissance, la sagesse, la coopération, la mesure ;
- ils en concluraient que la terre est habitée par une multitude d’espèces animales et végétales à la convivialité intraspécifique et à l’écologie interspécifique jusque dans la prédation, sauf une espèce dominante, la seule intelligente, en fait la plus sotte et la plus dangereuse, pour elle-même, pour la biosphère terrestre aujourd’hui, et peut-être pour la biosphère cosmique demain ;
- ils refuseraient l’épithète d’humains à cette espèce dévoyée ou ces sous-animaux.
Conclusion
Le silence est révolu, le déni scientifique est à exorcisé : fini de rire.
Cinquante ans de matériel accumulé dans le désordre nous attendent.
Au travail.
Jacques Costagliola
(source)