« Les économistes ont raison, disait un homme de Bourse : le capital est du travail accumulé. Seulement, comme on ne peut pas tout faire, ce sont les uns qui travaillent et les autres qui accumulent. »
L’origine étymologique du travail – tripalum, la machine à torture - semble clairement indiquer que le travail n’est que source de peine et de douleur. Il reflète en réalité la vision que se faisait l’Homme du travail dans l’Antiquité et jusqu’à encore récemment dans l’Histoire. Le travail était associé à la manutention, aux tâches pratiques et manuelles, réservées aux esclaves – dans un temps – puis aux ouvriers et aux paysans. D’une manière générale, le travail renvoyait à la peine seule, supportée par des peuples qui ne profitaient pas de leur travail. En cela, à la vue de ce qui semble être une injustice pure et simple à l’heure actuelle, le travail semble effectivement être un sacrifice de soi-même. (Lien)
Débat avec Paul Ariès (Directeur de la rédaction du nouveau mensuel les Z'Indigné(e)s, journal des Objecteurs de croissance amoureux du Bien vivre),
Daniel Tyradellis (philosophe et commissaire d’exposition allemand. Il s’intéresse aux traitements médiatiques et modes de pensée de l’art, de la science et de la philosophie. À la suite de Gilles Deleuze, il voit dans la « pédagogie du concept » une tâche philosophique primordiale pour notre temps),
Dominique Meda (Sociologue et philosophe, Dominique actuellement professeure de sociologie à l’Université Paris Dauphine, après avoir été directrice de recherches au Centre d’Etude et de l’Emploi. Ancienne élève de l'École normale supérieure et de l’École nationale d'administration, agrégée de philosophie, et habilitée à diriger des recherches en sociologie, elle a été professeur à l'Institut d'études politiques de Paris. Elle est également Inspectrice Générale des Affaires Sociales),
et Sophie de Menthon (Présidente d’ETHIC (Entreprises de Taille Humaine Indépendantes et de Croissance), un mouvement patronal, qui initie la réconciliation des français avec l’entreprise au travers notamment de la Fête des Entreprises sur le thème de « J’aime ma boîte ! », membre du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE)).