Un scandale en cours depuis au moins 2006, possible grâce au CODEX ALIMENTARIUS.. (second lien ici). J'ai regroupé ici les articles les plus probant concernant cette molécule, retenez bien son nom : E171, triez les aliments, les dentifrices et plus particulièrement les crèmes solaires pour les enfants.. Les salopards qui autorisent et ceux qui utilisent cette saloperie devraient être jugés pour crime contre l'humanité... Une molécule pire que l'amiante... Que l'on ressorte les guillotines, des têtes doivent tomber..
Source : que choisir.org
06 février 2011
Le dioxyde de titane, un pigment entrant dans la composition de nombreux produits d’usage courant, comme les crèmes solaires ou les dentifrices, aurait les mêmes effets toxiques que l’amiante.
« Avec le dioxyde de titane, on se retrouve dans la même situation qu’avec l’amiante il y a 40 ans », affirme le professeur Jürg Tschopp, prix Louis-Jeantet de médecine 2008, qui a piloté une étude franco-suisse sur les effets toxiques de ce nanomatériau. Le potentiel inflammatoire du dioxyde de titane était déjà connu, mais ses mécanismes d’action n’avaient pas été clairement élucidés jusqu’ici. C’est aujourd’hui chose faite grâce aux travaux effectués conjointement par les chercheurs du département de biochimie de l’université de Lausanne (UNIL) et de l’université d’Orléans. Les tests in vivo et in vitro sur des souris, et in vitro sur des cellules humaines, montrent que le dioxyde de titane, sous forme nanométrique (particules de dimensions un million de fois plus petites qu’un cheveu), a une activité pro-inflammatoire sur les poumons et le péritoine. D’où un possible effet cancérigène. Tout comme l’amiante et la silice, deux irritants environnementaux bien connus.
Un constat d’autant plus alarmant que le dioxyde de titane entre dans la composition de nombreux produits de la vie quotidienne. Utilisé principalement comme pigment et comme opacifiant, il se retrouve aussi bien dans les crèmes solaires, les dentifrices ou les confiseries que dans les peintures et les médicaments.
Le nanomatériau peut être absorbé par voie digestive, cutanée ou respiratoire. Aujourd’hui, on manque encore de données sur l’absorption de dioxyde de titane via l’alimentation ou la peau. Si le risque de pénétration n’est pas exclu à la surface d’une peau lésée (brûlures ou peau atopique), l’ingestion par voie respiratoire est bien plus préoccupante, en particulier pour le personnel des industries nanotechnologiques.
Le problème, c’est que l’évaluation réelle des risques se fera sur le long terme. « Aujourd’hui, on constate que les particules s’accumulent dans l’organisme qui ne parvient pas à s’en débarrasser. En l’état actuel des recherches, on peut seulement prédire qu’il y a là un potentiel pour produire une inflammatoire chronique », précise le Pr Tschopp.
En attendant, plus de deux millions de tonnes de dioxyde de titane nanométriques sont produites chaque année dans le monde, un chiffre qui a doublé en moins de 10 ans. Pour de nombreux produits, la valeur ajoutée du dioxyde de titane est des plus discutables. Ainsi, le nano-TiO2 incorporé aux pâtes dentifrices leur confère une blancheur sans effet sur leur pouvoir nettoyant, mais synonyme d’efficacité dans l’esprit des consommateurs. « Nos données suggèrent que le nano-TiO2 devrait être utilisé avec une plus grande prudence qu’il ne l’est actuellement », soulignent les auteurs de l’étude. « De meilleures précautions devraient être prises », pour limiter son ingestion, dans l’industrie comme dans la vie quotidienne. « Il a fallu presque 100 ans et d’innombrables décès avant que l’amiante soit bannie », rappellent les chercheurs.
Florence Humbert
Par Nicolas Revoy | dimanche 30 octobre 2011
Source : Journal de la science
Autant le dire tout de suite, les résultats obtenus par Emilie Brun et Aloïse Mabondzoa (CEA, Gif-sur-Yvette) ainsi que Marie Carrière (CEA, Grenoble), sont troublants. Et pour cause, car ils suggèrent que les nanoparticules de dioxyde de titane (souvent surnommées TiO2, ou encore nano-TiO2), utilisées par la plupart des crèmes solaires pour leur capacité à absorber les rayons ultraviolets (mais aussi par de nombreux cosmétiques et peintures industrielles), seraient capables à haute dose d'altérer, voire de traverser, une protection essentielle à notre cerveau : la barrière hémato-encéphalique.
Cette dernière, véritable muraille naturelle, empêche les substances toxiques de pénétrer dans notre cerveau, ne laissant filtrer que quelques molécules bien spécifiques comme l'insuline ou bien des nutriments.
Un modèle cellulaire in vitro qui reproduit certaines caractéristiques de la barrière hémato-encéphalique
Toutefois, cette découverte, publiée le 24 octobre 2011 dans la revue Biomaterials, puis relayée le 26 octobre par un communiqué du CEA, est à prendre avec recul. En effet, les chercheurs du CEA ont travaillé sur un modèle cellulaire in vitro (une technique utilisée par l’industrie pharmaceutique pour tester les médicaments lors des études précliniques), qui ne reproduit donc que très imparfaitement les caractéristiques de la barrière hémato-encéphalique naturelle. Par conséquent, le résultat obtenu par les chercheurs du CEA ne permet pas à lui seul d'extrapoler à l'homme : "En l'état, notre résultat ne peut pas être transposé à l'homme, car nous avons travaillé sur un modèle in vitro, explique le directeur de l'étude Aloïse Mabondzo au Journal de la Science. Or, l'extrapolation des mécanismes biologiques observés in vitro à des conditions plus réalistes d'exposition doit être prudente. La caractérisation du risque pour l'homme implique notamment de mieux prendre en compte les facteurs d'exposition, comme la quantité reçue à l'organe cible ou la forme chimique du composé, ainsi que certaines vulnérabilités comme les effets de l'âge et la dépendance à d'autres facteurs environnementaux. C'est pourquoi nos travaux devront forcément être complétés par des études ultérieures, menées sur des modèles in vivo".
De surcroît, les chercheurs ont travaillé sur des nanoparticules "brutes", alors que celles qui sont utilisées par l'industrie cosmétique sont enrobées d'alumine, de silice ou de polyalcools, un enrobage qui permet de réduire considérablement leur dangerosité : "Notre travail porte des nanoparticules de TiO2 non enrobées, indique Aloïse Mabondzo, donc beaucoup plus réactives que celles présentes dans les produits manufacturés. Nous avons fait ce choix car cette exacerbation des propriétés des nanoparticules est particulièrement utile pour tester la réponse du modèle biologique dans un mode extrême".
Notons enfin que si, au cours de l'expérience, une exposition à de fortes doses de nanoparticules de TiO2 a bel et bien perturbé le fonctionnement cellulaire du modèle utilisé par les chercheurs, cela n'a pas en revanche été le cas pour des doses plus faibles, lesquelles correspondent beaucoup plus aux quantités de nanoparticule de dioxyde de titane présentes réellement dans les cosmétiques : "Notre objectif n'était pas de savoir ce qui se passait lors d'une exposition à de fortes doses de nano-TiO2, mais de comprendre ce qui se passait pour toutes les catégories d'exposition, faible et forte. détaille Aloïse Mabondzo. Au cours de nos travaux, nous avons donc opéré de façon très graduée. C'est-à-dire que nous avons d'abord exposé notre modèle cellulaire à des doses très faibles, en observant les conséquences de cette exposition au niveau cellulaire. Puis nous avons progressivement augmenté ces doses. Et c'est à partir d'une dose de 5 microgrammes / ml délivrée sur 24h que nous avons constaté l'apparition d'une dérégulation dans notre modèle cellulaire. Il faut savoir que cette dose de 5 microgrammes / ml est très importante, et ne peut donc pas être comparée aux quantités de nano-TiO2 que l'on trouve dans les produits cosmétiques."
Ces précautions importantes étant posées, comment Emilie Brun, Aloïse Mabondzo et Marie Carrière sont-ils parvenus à ce résultat ? Tout d'abord, les chercheurs ont donc "reconstitué" in vitro une version simplifiée de la barrière hémato-encéphalique au sein d'un modèle cellulaire. Dans ce modèle, ils ont intégré tout à la fois des cellules endothéliales (ces cellules, qui forment la paroi des vaisseaux sanguins, jouent un rôle central dans la fonction de protection de la barrière hémato-encéphalique) et des cellules gliales (présentes dans le système nerveux). Ce qui leur a permis d'obtenir un modèle artificiel, comprenant certaines des caractéristiques de la barrière hémato-encéphalique "naturelle", et sur lequel il devenait alors possible de pratiquer leurs expérimentations.
A dose massive, le risque d'une altération de certaines fonctions cérébrales
Puis les chercheurs ont exposé ce modèle cellulaire à des nanoparticules de dioxyde de titane brutes, en variant notamment la durée et le volume d'exposition. Résultat ? Plus l'exposition est aigüe et prolongée, et plus les nanoparticules de dioxyde de titane ont tendance à s'accumuler à l'intérieur des cellules endothéliales, et finissent par rompre la barrière hémato-encéphalique. Dans le même temps, ces nanoparticules induisent une réaction inflammatoire, tout en réduisant la sécrétion de la P-glycoprotéine, une protéine présente dans les cellules endothéliales fort utile puisqu'elle est chargée de bloquer les toxines susceptibles de pénétrer le cerveau.
Des résultats qui suggèrent donc qu'une exposition massive et prolongée aux nanoparticules de dioxyde de titane brutes pourrait engendrer leur accumulation à l'intérieur des cellules endothéliales, doublée d'une inflammation cérébro-vasculaire et d'une moindre aptitude à se défendre contre l'irruption des toxines. Tandis qu'une exposition chronique à ces particules pourrait, quant à elle, "entrainer leur accumulation dans le cerveau avec un risque de perturbation de certaines fonctions cérébrales.", selon les mots mêmes du communiqué publié par le CEA.
Notons d'ailleurs que ce résultat s'inscrit dans le prolongement de précédents travaux menés par des chercheurs britanniques, suggérant que l'exposition de truites aux nanoparticules de dioxyde de titane peut engendrer chez ces poissons des dysfonctionnements cérébraux.
Les nanoparticules de dioxyde de titane enrobées beaucoup moins dangereuses
Mais si les nanoparticules de dioxyde de titane brutes (c'est-à-dire non enrobées) comportent donc vraisemblablement une forme de dangerosité pour la santé humaine, qu'en est-il des nanoparticules enrobées, c'est-à-dire celles qui sont utilisées par l'industrie cosmétique ? Ici, les choses semblent plus rassurantes. En effet, un nombre important d'études indiquent que les nanoparticules de dioxyde de titane enrobées ont un effet sur l'ADN des cellules soit très faible, soit nul. Même si quelques études récentes ont montré que même enrobées, les nanoparticules de dioxyde de titane étaient capable d'altérer le fonctionnement des cellules, en endommageant notamment l'ADN de ces dernières. Mais ces études utilisaient là encore des doses de nanoparticules bien supérieures à celles présentes dans les produits cosmétiques.
On le voit, si en l'état aucune étude ne prouve que les crèmes solaires et autres cosmétiques présentent un danger pour la santé, il reste encore beaucoup à comprendre sur les effets sur la santé des nanoparticules de dioxyde de titane. Si bien que les connaissances actuelles en la matière ont d'ailleurs été récapitulées en juin 2011 par des chercheurs italiens et britanniques dans une grande revue de littérature scientifique, afin de poser les bases d'une recherche approfondie sur les effets des nanoparticules de dioxyde de titane sur la santé humaine.
Pendant ce temps, l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (AFSSET) a recommandé en 2010 de limiter l'exposition du public aux produits contenant des nanoparticules de dioxyde de titane dans un rapport sur les risques liés aux nanomatériaux, en invoquant le principe de précaution.
Gageons que de prochaines études viendront très prochainement éclairer la recherche sur les effets sur la santé des nanoparticules de dioxyde de titane et apporter, espérons-le, quelques premiers éléments de réponse. Un point important consistera notamment à étudier l'éventuelle réversibilité des effets observés par les chercheurs du CEA : "Dans nos travaux, nous n'avons pas étudié l'éventuelle réversibilité des phénomènes observés. Or, il est tout à fait plausible que ces derniers soient réversibles. C'est un sujet qui fera peut-être l'objet d'une de nos prochaines études", mentionne Aloïse Mabondzo
Source : Bioetbienetre
Octobre 2012
Le dioxyde de titane (TiO2) est une molécule composée d'oxygène et de titane, elle a été autorisé comme additif alimentaire, sous le code E171.
Connu pour ses propriétés opacifiantes et pour être le plus blanc des pigments blancs, il est très utilisé dans le domaine de la peinture, de la papeterie, du plastique et de la céramique.
Notre alimentation n'est pas en reste, fromages, pâtisseries, chewing-gum, confiseries en contiennent pour séduire le consommateur.
On le retrouve aussi dans nos produits d'hygiène, savons, crèmes cosmétiques et dentifrices.
D'autres domaines comme le traitement de l'eau ( en tant qu'agent bactéricide), ou le milieu hospitalier (utilisation en tant que photo-catalyseur) montrent l'ampleur du phénomène TiO2.
Selon certaines études, l'inhalation, l'ingestion ou le contact régulier avec la peau mettent la santé de l'homme plus ou moins en danger en fonction des doses auxquelles il est exposé.
Le TiO2 est d'ailleurs classé depuis 2006 "potentiellement cancérigène pour l'homme" et certains toxicologues n'hésitent pas à le montrer du doigt en tant que molécule mutagène qui en pénétrant les barrières biologiques lèse l'ADN et endommage sérieusement les cellules, alors que les laboratoires cosmétiques affirment avec conviction qu'il est sans danger pour nos cellules.
Crèmes solaires (pour son effet anti UV), maquillage dont les fards à paupières, rouges à lèvres, fond de teint en crème, poudre libre ou compacte (pour son pouvoir anti-agglomérant); la plupart des cosmétiques , qu''ils soient conventionnels ou de qualité bio en contiennent et chacun d'entre nous se trouve exposé continuellement à ce produit réputé toxique.
Quelques laboratoires ont décidé de ne pas commercialiser la molécule pour sa toxicité sur l'homme et son impact sur l'environnement mais la plupart l'utilise allègrement.
À nous consommateurs de refuser ce produit dangereux au même titre que les OGM ou les pesticides.
S'il est difficilement repérable chez votre pâtissier (un macaron ou une crème blanche comme neige devraient vous interpeller !), il est très facilement identifiable sur les produits cosmétiques dans la liste INCI du produit sous le nom de Titanium oxide.
En février 2011, UFC que Choisir titrait "Dioxyde de titane, une bombe à retardement ?". Devant la manne financière, les pouvoirs publics ne semblent pas pressés d'en interdire la fabrication, alors évitons simplement d' en consommer pour notre propre santé.
Avril 2012
Dans la longue saga des additifs soupçonnés d’être cancérigènes, le Titanium (Ti02) dans les bonbons, pas si bons que ça finalement….
Voilà une nouvelle qui risque de plomber l’ambiance chez les fabricants de confiseries. Selon les chercheurs de l’Université d’Arizona, dont la trouvaille a été publiée dans la revue de la société américaine de chimie, les enfants qui se goinfrent de bonbons, chewing-gums et autres guimauves ne risquent pas seulement d’avoir les dents gâtées à cause du sucre, ils font aussi le plein de dioxyde de titane, un additif classé « cancérigène possible pour l’homme »
Le TiO2 de son petit nom, est un nano-ingrédient (pour mémoire, un nano, c’est un millionième de millimètre) dont les industriels de l’alimentation raffolent parce qu’il permet par exemple aux bonbons d’être particulièrement chatoyants.
Prenez les fameux M&M’s. Une fois que vous avez badigeonné de sucre votre cacahuète grillée, il suffit de l’enrober de dioxyde de titane pour être certain que le colorant va briller de tous ses feux, et ne pas baver.
Des nanoparticules, on nous en met un peu partout : pour épaissir le ketchup, blanchir la sauce vinaigrette, éradiquer le grumeau dans les préparations industrielles pour desserts…
Le seul souci, c’est qu’on ignore comment elles se comportent dans notre organisme. Les seules études concernent les ouvriers dont les poumons se font dézinguer par les nanoparticules qu’ils inhalent dans les usines.
Il y a deux ans, l’Anses, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire des Aliments, prévenait : « Il n’est pas possible d’évaluer l’exposition du consommateur ni les risques sanitaires liés à l’ingestion de nanoparticules ».
Depuis, un groupe de travail d’une quinzaine d’experts phosphore sur les dangers des nano-ingrédients, avec en tête de gondole le dioxyde de titane. Résultat en février 2013.
De son côté, l’Europe, après un an de négociations à couteaux tirés, vient enfin d’adopter une définition officielle du nano-aliment, laquelle fait la part belle aux industriels.
Est considéré comme un « nanomatériau » tout produit dont au moins 50 % des particules sont situées entre 1 et 100 nanomètres, ce qui en exclut une palanquée… Surtout, d’ici à 2013, rien ne les oblige à indiquer sur l’étiquette la présence d’un nano-ingrédient.
Et tant pis si c’était une promesse du Grenelle 2. Bref, à moins de savoir, par exemple, que derrière le E171 se cache le dioxyde de titane, on est bonbon…
Source : www.altermonde-sans-frontiere.com via TerreSacrée
Source : observatoire cosmétique
décembre 2012
La grande majorité des études scientifiques menées sur les nanoparticules de dioxyde de titane, utilisées dans de nombreux produits cosmétiques et notamment les crèmes solaires, concluent que celles-ci restent en surface de l'épiderme et ne peuvent pas pénétrer la barrière cutanée. Une récente étude montre que la lumière naturelle du soleil favorise leur désagrégation et leur pénétration, ce qui peut avoir des conséquences sur les cellules épidermiques et la santé humaine.
Article non disponible dans son intégralité malheureusement..
Source : science et démocratie (extrait)
Ce qu'il reste à éclaircir...
Au niveau européen, le nouveau Réglement Cosmétiques (PDF) qui prendra effet à partir de 2013, prévoit un régime de notification spécifique des produits contenant des nanomatériaux six mois avant leur mise sur le marché, mais ce régime ne s'applique pas aux filtres ultra violets. Les raisons de cette exception ? Elles ne sont pas explicitées dans le texte. L'Avicenn cherche à éclaircir ce point et a interrogé plusieurs personnes à ce sujet. Nous sommes encore dans l'attente de leur réponse.
Source : mangersain
Le dioxyde de titane E171 est listé comme colorant au standard international du Codex alimentarius et peut, selon ses normes, affecter une large gamme d'aliments très divers et sans limite officielle de dosage (BPF). Aux Etats-Unis comme dans l'Union Européenne il est exclu de la filière d'alimentation biologique [13b](f)(g).
Il semble également très apprécié en dehors de l'alimentation transformée puisqu'on le trouve aussi dans de nombreux pharmaceutiques, ainsi que dans les cosmétiques où il peut être renommé CI77891 [19,17]. De nombreuses crèmes solaires utilisent également du dioxyde de titane, ainsi que des dentifrices, entre autres sources.
Les enfants seraient particulièrement sensibles aux effets du dioxyde de titane. C'est pourquoi l'Autorité européenne pour la sécurité alimentaire (EFSA) et l'Agence Française de Sécurité Sanitaire, de l'Environnement et du Travail (AFSSET), conseillent d'éviter les crèmes solaires comprenant du dioxyde de titane chez les enfants en bas âge [21a].
Source : beurk.com
Les nanoparticules pénètrent doucement mais sûrement dans notre alimentation. Les plus exposés, les enfants qui raffolent des confiseries imbibées de titanium comme les M&M’s, les chewing-gums, Mentos sans oublier les glaces et les guimauves…
L’émergence des nanoparticules dans notre quotidien
Les nanoparticules sont produites de trois façons différentes :
> Naturellement : activités volcaniques, réactions de photosynthèse, poussières du désert…
> Par combustion : exemple, les particules polluantes des gaz d’échappements des véhicules
> Industriellement :
- en cosmétique, elles améliorent la tenue des rouges à lèvres, accentuent l’arôme des parfums, rendent plus fluide les crèmes solaires, durcissent la pâte à dentifrice…
- dans le textile, elles améliorent la résistance à l’eau, au feu ou à l’abrasion,…
- en médecine, les espoirs sont nombreux : dépistage des premiers stades d’une maladie ou d’infection…
- en alimentation, le goût, l’odeur, la couleur des aliments sont plus intenses, la conservation est plus durable…
Bref, les nanoparticules sont devenues le dada des industriels grâce à leurs propriétés physiques, chimiques ou biologiques accrues.
Selon la Commission européenne, le marché des nanotechnologies, estimé à 700 milliards d’euros en 2008, atteindrait 2 000 milliards de dollars en 2015.
Aujourd’hui la présence des nanoparticules manufacturées dans de nombreux produits du quotidien inquiète les autorités sanitaires. Quelques études démontrent que les nanoparticules peuvent être un risque pour la santé de l’homme et l’environnement.
Leur petite taille entre 1 et 100 nanomètres (nm) facilite leur passage à l’intérieur du corps. Elles peuvent atteindre le sang, le foie, les poumons, le cœur, le fœtus ou encore le cerveau.
Composées de plusieurs milliers de particules, elles sont très réactives à l’environnement.
Bonbons, guimauves et glaces au titanium
Dans l’industrie alimentaire, les nanoparticules fournissent nutriments et vitamines, intensifient les arômes, servent de conservateur, d’épaississant, de colorant…
Grist Twilight Greenaway journaliste qui s’intéresse de près aux nanoparticules dans l’alimentation :
« Ce qui m’a le plus surprise, c’est d’entendre combien de produits alimentaires contiennent déjà des nanoparticules. On y apprend ainsi qu’elles sont utilisées pour purifier l’eau, comme agent antiagglomérant et gélifiant et dans les emballages pour protéger contre les UV, éviter la multiplication des microbes ou détecter une éventuelle contamination. »
« Comme avec les OGM, la stratégie semble être : premièrement, les diffuser dans les produits alimentaires en masse ; et évaluer les risques ensuite (ou jamais). »
Les chercheurs de l’université d’Arizona, auteurs de l’étude « Nanoparticules de dioxyde de titane dans les aliments et les produits de soins personnels » , parue en 2012 dans Environmental Science & Technology, insistent pour réguler la teneur des nanoparticules de dioxyde de titane dans les produits alimentaires.
Les confiseries préférées des enfants : m&m’s, chewing-gums, mentos sans oublier les glaces et les guimauves sont les aliments qui contiennent le plus de nanoparticules de dioxyde de carbone. Nommées aussi tio2, ou encore nano-tio2 elles rendent les bonbons plus attractifs (couleur et saveur).
Pourtant, en 2007, le centre international de recherche sur le cancer (CIRC) classe le dioxyde de titane, sous forme nanoparticulaire, comme cancérigène possible.
En 2011, une étude du CEA démontre que les nanoparticules de dioxyde de titane peuvent à forte dose traverser, la barrière hémato-encéphalique, une protection essentielle à notre cerveau.
En 2011, le professeur Jürg Tschopp, chercheur du Département de biochimie de l’Université de Lausanne affirmait
« Avec le dioxyde de titane, on se retrouve dans la même situation qu’avec l’amiante il y a 40 ans.
L’amiante et le nano-TiO2 sont vraiment similaires et ont la même puissance
Nos données suggèrent que le nano-TiO2 devrait être utilisé avec une plus grande prudence qu’il ne l’est actuellement.
De meilleures précautions doivent être prises pour limiter son ingestion, dans l’industrie comme dans la vie quotidienne.
Nous disposons maintenant de données scientifiques de bonne qualité et désormais, c’est une question politique.
Il y a déjà des commissions dans plusieurs pays qui réfléchissent à des mesures. »
Vers une traçabilité des nanoparticules en France
En Europe, la commission européenne se base sur le règlement Reach pour gérer les risques liés aux nanomatériaux.
En octobre 2011, elle propose une définition d’une nanoparticule :
« un matériau naturel, formé accidentellement ou manufacturé contenant des particules libres, sous forme d’agrégat ou sous forme d’agglomérat, dont au moins 50 % des particules, dans la répartition numérique par taille, présentent une ou plusieurs dimensions externes se situant entre 1 nm et 100 nm ».
Pourtant, en 2010, le Comité scientifique européen des risques sanitaires émergents recommandait une concentration de 0,15 %.
Depuis le 1er janvier 2013, en France, les industriels qui utilisent des nanoparticules dans leurs produits ont l’obligation de les déclarer à l‘Agence nationale de sécurité sanitaire. L’objectif est de recenser les produits mis sur le marché et d’informer le public. Cette initiative française inspire d’autres pays européens : Danemark Belgique, les Pays-Bas, ou encore l’Italie.
Une remarque de Rose Frayssinet du réseau écologiste Les Amis de la Terre :
« Les industriels peuvent se cacher derrière la clause de confidentialité. Donc c’est pipeau. »
Le secret industriel et commercial donne la possibilité aux industriels de ne pas dévoiler la composition de leur produit.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire et de l’alimentation (Anses) poursuit son évaluation des risques liés aux nanomatériaux pour la population générale, les travailleurs et pour l’environnement.
Le 18 décembre 2012, l’INERIS (Institut National de l’Environnement industriel et des risques) se dote d’une plate-forme d’expertise et de recherche sur les risques liés aux nanotechnologies.
Sources :
> actu-environnement.com : Nanoparticules : premier pas vers une traçabilité
> lemonde.fr : La France oblige les industriels à déclarer les nanoparticules dans leurs produits
> lemonde.fr : Nanoparticules : l’ingrédient qui s’est discrètement invité à notre table
> bigbrowser.blog.lemonde.fr : MENU – Les nanoparticules : déjà notre pain quotidien
> ec.europa.eu : Scientific Basis for the Definition of the Term “Nanomaterial”
> afsset.fr : Évaluation des risques liés aux nanomatériaux pour la population générale et pour l’environnement
> asef-asso.fr : Les nanoparticules, petites mais toxiques ? La synthèse de l’asef
> journaldelascience.fr : A forte dose, les nanoparticules de dioxyde de titane pourraient endommager le cerveau
> nanowerk.com : New study shows that titanium dioxide nanoparticles are ubiquitous in food products
> pubs.acs.org : Titanium Dioxide Nanoparticles in Food and Personal Care Products
> cnrs.fr : Nanoparticule
> ec.europa.eu : Nanotechnologies
> 20min.ch : Danger dans la pâte dentifrice
> observatoiredescosmetiques.com : Nanomatériau