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Certains osent prétendre que l’antisionisme est une opinion extrémiste, elle est même régulièrement comparée à l’"antisémitisme". Accuser un juif d’être antisémite étant ridicule, les sionistes ont popularisé le concept de "haine de soi" pour caractériser ceux qui refuseraient de se soumettre à l’idéologie nationaliste juive. Pourtant, s’opposer au sionisme n’a pas toujours été honteux, loin de là !
Je vous met aujourd’hui au défi de trouver ne serait-ce qu’un seul rabbin anti-sioniste approuvé par le Consistoire Central ! Avec le processus de laïcisation (et des concessions faites aux sionistes par les religieux, qui ont pour leur grande majorité aujourd’hui trouvé intérêt à soutenir l’Etat juif) l’identité juive traditionnelle centrée autour de Dieu et de la Torah s’est substituée à une idéologie centrée autour de l’Etat d’Israël, et du sentiment tribal d’appartenance au "peuple juif". Aujourd’hui, être #unbonjuif au sein de la communauté, ce n’est plus respecter les commandements (tu ne mentiras point, tu ne tueras point...), c’est précisément les bafouer en cautionnant l’existence d’un Etat dont l’existence ne tient que grâce à l’institutionnalisation du mensonge (cf la déclaration d’indépendance d’Israël, où les rédacteurs - d’origine d’Europe de l’Est - prétendent que leurs "ancêtres" avaient conquis la Palestine pour en tirer une légitimité), et de la violence, physique, ou symbolique s’exprimant au détriment de ceux qui refusèrent, ou qui refusent encore de se soumettre à la colonisation de la Palestine. On marche sur la tête.
Mais Gilad Atzmon et Jacob Cohen ne sont pas des "talmudo-antisionistes", ils ont tous deux abandonné les rites et croyances juives. Bien qu’étant tous deux "juifs par origine" ils ne parlent pas ici "en tant que juifs"... Justement, c’est tout ce que dénonce Gilad Atzmon ! Celui-ci a refusé l’identité qui lui a été imposée en tant qu’israélien de par son lieu de naissance et les devoirs des citoyens israéliens (service militaire etc.) en abandonnant sa nationalité ; et a aussi renoncé à "l’élection" en "cessant d’être juif" (cf le titre d’un livre d’un auteur autorisé). Les principes qui motivent son engagement sont d’ordres plus universels que sa qualité de "juif", souvent mise en avant par les "juifs pour la paix".
Ainsi cela lui permet-il d’apposer un réel regard critique sur son histoire, afin de produire des concepts et des réflexions pouvant s’appliquer à d’autres logiques tribales ou identitaires. Et d’amener à se questionner sur sa propre identité..."