Source : AGoravoxTV
Les Camiva (leader européen de construction de véhicules pompiers, de secours et maintien de l'ordre) sont toujours en lutte pour maintenir leur emploi et surtout veiller à ce que leur outil de travail ne soit pas dépouillé et détruit. La répression s'abat sur les syndicalistes et les membres du comité de soutien.
Iveco qui enregistre des bénéfices vient d'annoncer la fermeture de 5 sites industriels situés en Europe pour la fin de l'année, et un regroupement de ses activités sur le site de Ulm en Allemagne.
Le président d'Iveco, Alfredo Altavilla, a annoncé la restructuration et la rationalisation qui vont toucher sa société, filiale de Fiat Industrial : « Ce sont des fermetures douloureuses mais nécessaires pour renforcer l'entreprise dans son ensemble ; elles concerneront au total 1 075 salariés ».
Parmi les sites touchés, l'établissement de Chambéry spécialisé dans les véhicules d'interventions (Camiva) est particulièrement concerné, tout comme ceux de Weisweill et Ulm en Allemagne, et de Graz et Goerlitz en Autriche.
L'activité savoyarde sera délocalisée à Ulm en Allemagne où naitra un nouveau « pôle d'excellence ».
Quelques 170 salariés du site français de Chambery vont recevoir une proposition de reclassement, mais il est sûr que cette fermeture va durement toucher la région savoyarde, où Camiva était présent depuis 41 ans.
Source : Globedia
La situation se tend sur le site de Camiva, près de Chambéry. Hier matin, le préfet de Savoie, Eric Jalon, a envoyé les forces de l'ordre évacuer les salariés qui bloquaient l'entrée de l'usine. « Une première sous un gouvernement de gauche », souligne Antoine Fatiga, conseiller régional Front de gauche. L'intervention des CRS a permis à huit poids lourds d'entrer sur le site. Pour la CGT, il s'agit de camions qui venaient déménager l'usine. Faux, rétorque Nicolas Herlin, pour la direction du groupe Iveco Magirus Camiva, « nous ne déménageons rien ; il s'agit d'un programme de transfert de pièces détachées, prévu depuis longtemps ». La direction déclare que « le dialogue reste ouvert et que des réunions sont prévues ». Dans l'usine, qui doit être délocalisée en Allemagne, il reste 13 camions en attente sur les chaînes de production. La semaine dernière, le tribunal de grande instance de Chambéry avait interdit à 16 salariés tout blocage de leur usine, fermée en mai dernier.
Source : Les Echos