New York, les entrailles de la ville : dans les tunnels et les stations de métro désaffectés, dans d’anciennes voies de chemin de fer et des égouts asséchés, une population de sans abris a trouvé
refuge.
Les premiers habitants des tunnels sont arrivés là dans les années 1973. Ils étaient surtout des anciens de la guerre du Vietnam, suivis plus tard par des trafiquants de drogue, des clochards,
des gangsters en cavale, des oubliés du rêve américain... Ils ont fondé une cour des miracles avec ses codes et ses lois.
Chez les hommes-taupes, il y a deux catégories : ceux qui remontent à la surface pour travailler et ceux qui ne remontent pratiquement plus.
Ce reportage me permet d'attirer votre attention sur la situation actuelle de l'empire US via cette autre vidéo : "Photographies artistiques de la ville de Detroit en ruine", des photographes
français Yves Marchand et Romain Meffre qui ont capté des images très artistiques et saisissantes du déclin de la ville américaine de Détroit.
En décembre 2010, ils ont publié un livre nommé : « The Ruins of Detroit », dans lequel sont rassemblées différentes photos artistiques d’édifices délabrés et qui semblent s’être figés dans le
temps.
Cette autre vidéo, en anglais, vous montrera d'une façon plus terre à terre les ruines de Détroit, ses écoles, ses manufactures, ses maisons, etc :
Près de 46 millions d'Américains bénéficient du programme de bons alimentaires du ministère de l'Agriculture des États-Unis, selon un rapport dévoilé le 1er août.
Les données du mois de mai 2011, les plus élevées de l'histoire de ce programme, confirment une augmentation de 12,1 % du nombre de bénéficiaires par rapport à la même date l'an dernier.
Au Texas, pas moins de 3,9 millions de personnes doivent recourir aux bons alimentaires pour vivre. La Californie, avec ses 3,7 millions de bénéficiaires, n'est pas en reste, tout comme la Floride et l'État de New York (3 millions de personnes chacun).
Vingt-deux États américains ont connu une hausse d'au moins 10 % du nombre de bénéficiaires entre mai 2010 et mai 2011. L'Alabama, le New Jersey et la Caroline du Nord ont connu des hausses de plus de 20 %.
La plus forte hausse a été observée en Alabama, où deux fois plus de personnes ont dû recourir à l'aide alimentaire entre 2010 et 2011, passant de 800 000 à 1,7 million de personnes assistées, soit plus du tiers de la population.
La série de tornades qui a touché cet État en avril dernier, faisant 210 morts, plus de 1700 blessés et des destructions massives, serait responsable de cette forte augmentation.
Les bons alimentaires peuvent être échangés en supermarché contre certains produits alimentaires, à l'exception des produits préparés tels les sandwichs ou encore l'alcool.
Le montant moyen de cette allocation est de 300 $US et varie en fonction d'un plafond mensuel, selon la taille de la famille.
« Les hausses dans le programme d'assistance supplémentaire à l'alimentation indiquent que l'économie est encore en mauvais état et que pour beaucoup de gens, la récession n'est pas terminée », a indiqué Nicholas Colas, un spécialiste des marchés pour l'entreprise ConvergEx sur les ondes de la chaîne américaine ABC News. « Il est clair que le stigmate historique causé par l'aide alimentaire s'érode rapidement parce qu'il y a beaucoup de gens qui en bénéficient », a-t-il ajouté.
En 2010, le programme a coûté 68 milliards de dollars au Trésor américain, comparativement à 250 millions en 1969, ou 1,4 milliard en ajustant le montant selon l'inflation.
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